Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres

Natalia, actrice à la vie amoureuse mouvementée, est retrouvée assassinée. Blacksad mène l'enquête. Il connaît la victime et cette enquête le touche donc en plein coeur. Dans ce monde sombre, où l'éthique n'a pas toujours sa place, il faut parfois mettre sa conscience et ses scrupules de côté.

Les dessins et les dialogues nous font pénétrer dans une ambiance de polar très sombre, débordante de haine, de violence et de vengeance. Les puissants font la loi, mais lorsqu'ils se retrouvent face à Blacksad, la donne peut changer…

C'était comme au cinéma. Ces vieux polars noirs des années 50 ou 60. C'est tout une ambiance dans ces quelques pages, pour servir une histoire un peu vide que j'ai déjà oublié auprès quelques heures.
Tout est dans le dessin, certes c'est important pour une BD mais ça ne fait pas tout

Quelle claque cet album. Dès la première page, nous sommes immergés dans les Etats-Unis des années 50. On rencontre un gars pas tout à fait ordinaire. Blacksad, félin détective, mélancolique, déterminé, jusqu'au-boutiste et parfois amoureux transi. Quand le chef de la police lui confie une mission, il ne pensait devoir trouver l'assassin de son ex. Elle lui avait bouleversé le coeur. Natalia, actrice de cinéma, une femme si belle et si curieuse a besoin d'aventure. Malheureusement pour elle, là voilà morte. Qui l'a assassiné? le héros mène une enquête et les adversaires sont nombreux. Il touche à quelque chose de sensible où la pègre est impliqué. Mais qu'importe les adversaires, il buttera le responsable. D'autant plus qu'il sera protégé par le flic Smirnov de tout ce qu'il fera. Tant qu'il vit, la justice sera faîtes.

Impossible de ne pas être touché par les somptueux dessins et les couleurs chatoyantes de Juanjo Guarnido. Quelle incroyable maîtrise de l'aquarelle. On ne s'étonne pas qu'il a reçu au Comic-Con de San Diego en 2011 le prix Eisner Award du « best painter/multimedia artist (interior art) ». Sa formation chez Disney lui a apporté un savoir faire des plus précis. Quel ravissement de regarder les pages tellement elles sont splendides. le scénariste Juan Díaz Canales complète à merveille le dessin. C'est incroyable et bluffant. Aussi bien les personnages que le récit sont travaillés avec finesse, psychologie et passion. On ressent une multitude d'influence comme les films noirs américains des années 50 avec des mafieux et des femmes fatales. Les deux amis espagnols qui se sont rencontrés aux studios d'animation Lapiz azul à Madrid forment dorénavant un duo de choc. "Blacksad" est une série incontournable et reconnue dans le monde entier. Une fois que l'on commence, on est subjuguée de la première à la dernière case. Les expressions et les caractères anthropomorphes possède une grande humanité.
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Dans cette BD, les dessins sont surprenants. En effet les animaux représentés sont, même si humanisé, assez réalistes, très expressifs. Quelque part le trait est très agréable. Une petite souris, femme de ménage, est vraiment toute mignonne.

Pour ce qui est de l'histoire, je n'ai pas vraiment accroché. L'ambiance y est noire, angoisse, plutôt similaire à l'ambiance des polars américains des années 50-60 où tout n'est pas rose pour les héros. Ceux-ci traînant des casseroles énormes, où la corruption et le mal se retrouvent partout. le héros de cette série n'échappant nullement à cette règle.

Conclusion : J'ai apprécié l'ambiance, les dessins mais l'histoire n'est pas pour moi.
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Très belles illustrations, ambiance vieux polar noir, on s'y croirait. Je n'ai finalement pas été dérangée par l'anthropomorphisme animalier tellement le travail graphique est beau. Seul bémol : l'histoire est trop courte, trop rapide pour réellement se plonger dedans. Mais j'ai quand même hâte de lire la suite.

Une bande dessinée au graphisme remarquable mais au scénario assez faible. Pourtant tout commençait bien avec une ambiance de polar des années 50 sombre et effrayante, où la corruption faisait sa loi.
Coup de coeur pour l'atmosphère et le graphisme essentiellement.

Sur fond des années 50 et de détective en imperméable, cette BD anthropomorphique nous gratifie de graphisme absolument somptueux. Dessin, mise en page, cadrage, mouvement, tout est réussi et je félicite le dessinateur espagnol qui est à l'origine de ce travail. Je suis plus réticent en ce qui concerne le scénario qui n'a rien à envier au classique du polar noir mais qui reste sans surprise et un peu fade à mon goût. Superbe album quand même qui mérite d'être connu.

J'avais beaucoup entendu parlé de cette BD mais pourtant je ne suis pas plus emballée que cela
Je n'ai pas aimé les dessins et l'histoire est trop rapide à mon goût
Je lis des BD entre 2 romans donc forcément le format n'est pas le même. le récit est plus rapide que dans un roman où l'histoire peut s'installer

Blacksad est clairement la BD dont j'ai le plus entendu de bien en 2022 comme étant une lecture époustouflante qui fera mémoire dans le monde de la BD....bon bon bon....oh là on se calme un peu les gars....
Alors oui c'est une lecture agréable que j'ai beaucoup apprécié pour plusieurs qualités :
- le trait de crayon qui est remarquable avec ce jeu d'ombres et le fait de réellement donner beaucoup de personnalité "humaine" aux différents personnages malgré que ce soient des animaux
- l'atmosphère digne des polars télévisuels des anneees 80....glauque, noire....le flic toujours la clope au bec, le détective privé désabusé qui traîne sa savate et son imper dans les bas fonds...
Mais dommage car on frôle plusieurs fois les clichés.
Le scénario, quand à lui, est trop simple à mon goût et tombe lui aussi dans le cliché quand on découvre l'assassin final.
Donc bonne lecture mais mitigée sur ce 1er tome.
Mais je lirai la suite car rien que pour les dessins superbes et l'atmosphère on en redemande.

Le graphisme est superbe, le trait est d'une rare précision. On est directement plongé dans une ambiance noire, presque malsaine, d'une ville où les animaux tiennent le devant de la scène. le rythme est sans temps mort et on tourne les pages sans difficulté et sans voir le temps passé.

Mais voilà... L'ouvrage se lit beaucoup trop vite. A peine l'histoire commencé, à peine le lecteur s'attache aux personnages, et l'énigme arrive déjà à sa fin. le chat-détective résout cette affaire avec une facilité un peu déconcertante. L'ensemble donne l'impression d'une histoire raccourcie, dont les impasses et les réflexions auraient été passées à la trappe.

A emprunter à la bibliothèque pour se faire une idée, mais pour moi, la rapidité de lecture ne vaut pas le prix d'achat.