Blacksad, tome 2 : Arctic-Nation

Deuxième épisode des aventures de Blacksad !
J'ai éprouvé globalement les mêmes sensations que pour ma première lecture, on retrouve après tout le même personnage et le même trait de crayon.
J'ai donc à nouveau aimé les superbes dessins et l'ambiance "roman noir américain", ainsi que cet anthropomorphisme parfaitement rendu, le journaliste pouvait-il être incarné autrement que par une fouine ?
je vais pourtant à nouveau mettre un bémol concernant le scénario, s'il paraît plus consistant que dans le précédent volume, je l'ai trouvé un peu trop convenu et stéréotypé, et encore une fois assez minimaliste.
Côté histoire, notre matou enquête sur la disparition d'une fillette au pelage noir dans la ville de "The line". Une ville où règne un contexte de racisme et de terreur entretenu par les activistes d'Artic Nation, des suprémacistes blancs à la fourrure blanche...
Bon, je ne suis pas sûr que les hermines, ours et renards polaires aient mérité ça, les animaux n'étant à ma connaissance pas racistes, mais s'il faut valider le scénario, alors pourquoi pas.
Pour conclure, encore une fois tout va aller très vite et s'emboîter très commodément, il faut dire que 56 planches, c'est plutôt court pour développer, c'est un peu dommage car il s'en faudrait de peu pour toucher la perfection.

L'ambiance de polar américain des années 50 est toujours maîtrisée, avec des personnages aux têtes d'animaux, un dessin détaillé, réaliste. Et par rapport au premier volume, j'ai trouvé la couleur mieux utilisée, plus audacieuse, et les personnages secondaires plus développés. Ici, on touche des thèmes plus universel, le racisme, la politique, la corruption. cette série monte en puissance, alors que le premier volume était déjà très bon.

Second tome de la série Blacksad avec de magnifiques planches et une histoire qui se tient.
Une enfant a disparu mais personne ne semble s'en émouvoir, même sa mère.
Seule l'institutrice demande de l'aide et c'est notre détective de choc qui va affronter le mouvement artic-Nation, groupuscule raciste en rappelant un autre ayant officié dans les années 30/40.
La fin justifiant les moyens, certaines personnalités vont aller à l'encontre de ce qu'ils prêchent.
Hâte de lire les autres tomes

Ce tome est, dans l'hiver du Nord-Est américain, une critique de l'intolérance et du racisme violent, servi par un dessin superbe, et des trognes animales (surtout les animaux blancs) expressives et à la limite de la caricature.
Un plaisir de lecture, malgré un scénario de polar assez classique, mais bien noir !

Retour dans l'ambiance new-yorkaise d'après-guerre avec l'infatigable détective Blacksad.
Cette affaire-là le plonge dans les affrontements entre les blancs et les noirs (animaux bien sûr!). Et au coeur de l'affaire, la disparition d'une petite fille noire qui vit seule avec sa maman. Une mère bien mystérieuse qui n'a même pas signalé la disparition de sa fille et à qui on prête des aventures avec des hommes peu recommandables...

Une ambiance assez lourde qui m'a rappelé le début de Gone Baby Gone. Les graphimses sont toujours aussi bien travaillés (tant pour les expressions que les mouvements), l'humour animalier fait toujours sourire et le retournement de situation final permettent de ne pas se lasser d'un sujet traité de nombreuses fois.

Cette fois, notre détective privé chat noir se retrouve à la recherche d'une gamine disparue dans un quartier gangréné par la ségrégation entre les noirs (chat noir, cheval noir, pie, etc.) et les blancs (ours polaire, renard polaire, hermine, etc.)
Le parallèle est évident avec les USA des années 50, avant les droits civiques, on a même le droit à un petit lynchage de l'équivalent du Ku Klux Klan.
Si les dessins de Guarnido sont encore et toujours somptueux (il m'impressionne à chaque fois), le scénario de Canales en revanche ne m'a pas totalement convaincu... un peu comme le premier, en fait !

J'ai retrouvé avec plaisir le personnage de Blacksad.
Les dessins sont toujours aussi réussis.

Le thème abordé ici est celui du racisme. C'est traité de façon très habile. La suprématie des peaux blanches contre les peaux colorées...
Tout débute par la disparition d'une enfant.
Blacksad mène l'enquête et les rebondissements s'enchaînent.

Tome 2, toujours aussi bien dessiné, autant expressifs. Il est aussi plus rythmé et plus riche en actions.
L'affaire, ici, est beaucoup plus complexe que le tome 1, plus de recherche, plus de mystère…
Le thème est très fort, on parle de racisme, de flics véreux…
Nous allons également découvrir un nouveau compagnon de Blacksad, une fouine, et deviné sa profession, (journaliste).
C'est, vraiment, une BD toujours aussi plaisante à lire.

Un épisode encore plus brillant et prenant que le premier, où le sujet du crime raciste en roman noir de détective est parfaitement abordé. Une intrigue aux rebondissements nombreux, une atmosphère glaciale très milieu de XXème siècle à l'Américaine, des dessins sensuels et vivants, un héros toujours plus attachant ... Tous les ingrédients d'une bande-dessinée captivante lue d'un seul trait. Vivement le tome 3 !

Blacksad est décidément une série pleine de surprises. le scénario nous plonge cette fois en pleine ségrégation, la scène d'ouverture faisant référence au "Strange fruit" de Billie Holiday: le corps d'un rapace est retrouvé pendu à un lampadaire en pleine ville. Celle-ci est dominée par les "Arctics" et leurs "idées racistes de merde". Ce sont tous des animaux blancs issus de riches et puissantes familles chrétiennes. Si leur logo flocon blanc/noir/rouge m'a évoqué la svastika, c'est bel et bien du Ku Klux Klan qu'ils relèvent, comme en témoigne la scène en costume dans l'usine désaffectée.

J'ai trouvé qu'il y avait dans ce tome un véritable travail autour des couleurs, beaucoup plus changeantes que dans le premier. J'ai beaucoup aimé la scène de l'incendie, tout en action et couleurs chaudes, ainsi que l'enterrement où les tenues noires contrastent avec la neige, avec ces petites touches de rouge que constituent la rose et le rouge à lèvres.
L'humour est également présent par touches, notamment à travers le personnage de Weekly, qui travaille pour le journal à sensations "What's news" et dont l'animal est judicieusement choisi puisque c'est une fouine!
Enfin, le dénouement, inattendu, révèle une intrigue plus subtile qu'en apparence. Cette série tient vraiment une place à part!
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