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Quatrième épisode des aventures de Blacksad !
Difficile de dire quelque chose de nouveau, les dessins sont toujours aussi superbes et le contexte "roman noir américain" de rigueur. On ne présente plus Blacksad que nous commençons à bien connaitre désormais, ce qui permet de rentrer de plein pied dans l'histoire.
L'anthropomorphisme est toujours de mise bien sûr, et l'auteur nous propose toujours plus de variétés avec cette fois des chèvres et même un hippopotame.
Le scénario, même s'il reste minimaliste va se révéler plus inventif et se complexifier un peu, par contre, je continue à trouver le tout assez confus avec des sauts dans l'histoire qui sont assez étonnants.
Côté histoire, nous allons évoluer cette fois dans le monde de la musique et plus particulièrement des débuts du jazz, avec comme cadre, une ville qui pourrait être la Nouvelle Orléans. Une fois encore nous vivrons des allers et retours entre les bas fonds et la classe aisée, un aspect récurrent de la série.
Pour conclure, c'est toujours aussi bon et agréable à feuilleter, les planches sont toujours aussi belles.
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Un tome 4 tout aussi réussi que les précédents.
Nous sommes à la Nouvelle Orléans, la capitale du jazz. Blacksad accompagné de son fidèle Weekly ont été embauché par Faust Lachapelle, le dirigeant d'une maison de disques, pour retrouver la trace d'un musicien talentueux Sebastian Fletcher.

Entre orchestre musical, cabaret et carnaval, cet album revêt de joyeuses couleurs mais ne vous y trompez pas. Sous les paillettes et la fiesta, c'est l'enfer, le silence.
J'aime bien ce titre et la phrase introductive de Black qui va avec :
" Sartre affirme que l'enfer, c'est les autres. [...] Pour moi, l'enfer, c'est le néant."
Le néant, le silence. Une sombre histoire qui ne profite qu'aux riches et à ceux qui ont le moyen de réduire les plus faibles au silence. Et pour tout oublier, pour s'échapper de secrets trop bien gardés, on se perd dans la drogue.

Décidément, cette BD a beaucoup de qualités. L'univers dans lequel nous plonge les auteurs est à chaque fois différent et tellement bien rendu qu'il en devient immersif.

Au prochain !
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Voici le quatrième Blacksad que je lis. J'ai été un peu moins enthousiasmé par la lecture de cet opus. Malgré tout, je lui reconnais le coté sombre vu la thématique qui est soulevée dans cet opus - la drogue. Un fléau qui touche à toutes les strates sociales et qui sert entre autres à un pivot de l'histoire.

Un album (le mot est bien choisi) aux touches un peu plus jazzy, aux couleurs plus vives, mais qui malgré tout annoncent des teintes plus sombres. Et toujours cette douce mélancolie qui flotte dans cet album. C'est bien là l'une des touches perceptibles des auteurs.
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J'ai moins accroché qu'avec les deux précédents ... Je trouve que les aspects mystère et « enquête » sont moins prégnants, que l'impression d'urgence est moins présente et que l'ambiance est moins prenante que dans les deuxième et surtout troisième tomes.

John Blacksad se retrouve en Nouvelle-Orléans, sur fond de jazz, il doit y trouver un pianiste de génie héroïnomane et l'affaire se complique quand le fils du grand producteur qui l'a engagé s'en mêle.

Peut-être y manque-t-il un personnage secondaire aussi marquant qu'Alma Meyer, qui permettait vraiment dans le tome précédent de faire un jeu de miroir intéressant avec Blacksad et qui permettait d'insuffler de l'émotion et de la passion à l'histoire ; peut-être y manque-t-il les enjeux politiques sombres et graves du deuxième tome, avec ces histoires de groupuscules racistes se battant pour le pouvoir et entraînant leurs proches dans une spirale de violence.

Ici l'affaire est plus « légère », ce qui ne me déplaît pas forcément, l'affaire du troisième tome était aussi moins « sombre » et permettait aux auteurs de parler d'art, d'amour, de relations amoureuses et familiales compliquées, cela me semblait toutefois plus « juste », puisqu'il y avait le contexte de la chasse aux sorcières et du maccarthysme en arrière-plan pour justifier les meurtres, l'enquête, réintroduire brusquement les intrigues politiques et briser la vie quotidienne et banale des personnages et les relations qui naissaient entre eux ... Dans ce tome-ci, c'est l'appropriation des musiques populaires à des fins lucratives et l'exploitation des pauvres qui fournit l'aspect « policier » et « noir » de l'histoire, mais j'ai été moins convaincu, moins happé ; la relation père/fils entre les deux boucs ne m'a pas plus ému que cela, de même que le mariage raté du jazzman… J'ai trouvé les révélations inattendues et l'histoire du groupe de musiciens touchante mais on n'a pas droit à la chanson de Sebastian Fletcher qui révèle l'affaire au public, elle est racontée par les personnages et c'est donc moins marquant émotionnellement. J'ai trouvé que le dénouement tombait un peu « à plat ».

Ressortent de ce tome deux planches vraiment impressionnantes : la scène du carnaval qui prend toute une page et une scène de cauchemar elle-aussi carnavalesque qui n'occupe que la moitié d'une page, il me semble. Ce sont de magnifiques scènes de mardi gras à Nouvelle Orléans dans les années cinquante, avec des tonnes de personnages déguisés qui chantent, jouent, dansent et défilent, tout cela étant enveloppé d'un filtre macabre et horrifique pour la planche de cauchemar/ « bad trip ». La scène au restaurant créole, avec les jeux d'ombre et de lumière et les passages chez le macaque vaudou sont aussi jolis.

Encore une fois, les décors et les personnages secondaires sont sympas, c'est juste un petit peu moins prenant que les deux tomes précédents et le troisième tome reste celui qui m'a le plus marqué. Peut-être qu'une relecture moins espacée par rapport aux autres numéros me permettrait de l'apprécier davantage !
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Un très beau tome d'un point de vue graphique qui nous transporte dans les contrastes de lumière louisianais de la Nouvelle-Orléans des années 60/70, mais qu'au niveau scénaristique j'ai personnellement trouvé un peu en-dessous des épisodes précédents.

Il n'en est pas moins bien vu, somptueusement dessiné, irrésistiblement sensuel et entièrement captivant.
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Trèe bon tome des aventures de Blacksad, qui nous conduit dans le monde du blues de la Nouvelle Orléans. Comme d'habitude, nous visitons les zones noires de l'histoire américaine et cette fois, plutôt que la couleur, c'est la musique qui est mise en lumière, celle des club de jazz un peu glauques, des joueurs de jazz drogués et perdus et celle des affairistes exploitants de cette misère humaine. C'est très bien construit, avec quelques superbes scènes de carnaval dans les rues de la nouvelle Orléans.
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Avec ce 4ème opus du détextive John Blaksad, Diaz Canales et Guarnido nous entraînent dans le berceau de la musique noire américaine, la Nouvelle-Orléans.
Cette enquête fera remonter un passé peu glorieux d'un grand nom du jazz.
De nouveau, cet album nous propose un récit extrêmement bien travaillé et sublimé par des illustrations et couleurs qui rendent hommage aux meilleurs des polars nord américains.
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Quel plaisir de retrouver John Blacksad, un de mes détectives préférés (après Holmes, bien entendu), dans une nouvelle enquête.

Moi qui le découvre seulement maintenant, je me régale à chaque fois que j'ouvre un album.

La Nouvelle-Orléans… Son carnaval, ses guérisseuses, ses légendes, le jazz…

Cette fois-ci, Blacksad, aidé de la fouine Weekly, enquête dans le milieu de la musique.

Sebastian "Little Hand" Fletcher, un pianiste de talent, qui a disparu et son producteur, Faust Lachapelle, a engagé notre chat noir afin d'enquêter sur cette disparition mystérieuse.

Les dessins et les couleurs sont toujours un régal pour les yeux, à la limite de l'orgasme visuel.

Le scénario semble conventionnel au départ mais comme d'habitude, il s'éloignera du classique pour entrer dans du plus sombre et faire sortir des secrets que chacun cache. Et personne n'a envie que ses secrets remontent à la surface !

Dans ce 4ème tome, les auteurs abordent la misère qui règne dans certains quartiers, obligeant les gens à vivre d'expédient, de mendicité,… Certains sombrent dans la drogue et les puissants n'hésitent jamais à exploiter la misère des uns pour assurer leur fortune.

Heureusement que Weekly vient apporter sa petite note d'humour dans ces pages bien sombres.

Mon léger bémol sera pour le final qui arrive un peu trop vite à mon goût… le récit est rempli de mystères, de non-dits, de rebondissements, d'action, de violence, de sombritude (néologisme offert) et puis bardaf, le final tombe brusquement et tout nous est expliqué un peu trop rapidement.

Mais ceci n'est que pinaillage comparé à l'excellence des dessins, des couleurs, des personnages, des dialogues et du scénario qui est tout de même en béton. Quelques pages de plus auraient permis de prendre un peu plus son temps dans la résolution finale.

Merde, il ne me reste plus qu'un seul album à découvrir…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Une explosion de couleurs pour cette quatrième aventure de Blacksad.
Cette fois-ci, direction la Nouvelle-Orléans, où notre chat détective est chargé de retrouver un musicien de jazz aussi talentueux que torturé.

Palette de couleurs vives et variées pour les scènes de carnaval ou bien chatoyantes pour des éclairages à la bougie.
J'ai beaucoup aimé.
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Et de 4. Nouvelle Orléans. Enquête sur fond de jazz. A lire en écoutant les 2 chansons citées dans l'album. Histoire un peu dense, fouillis : un disparu, des musiciens, de la drogue, une femme enceinte, un bouc malade.... Je m'y suis reprise à 2 fois pour bien comprendre, tout pour prolonger le plaisir des yeux. le graphisme est toujours magnifique, les couleurs aussi, les scènes sous l'ombre des arbres sont sublimes. Tout comme les femmes, sexy en diable. On est dans le monde d'avant, de papa, des pépés bien gaulées. Bref, plus trop dans l'air du temps. N'empêche, bel ouvrage.
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