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4,07

sur 1016 notes
Amarillo est, déjà, le dernier album de la série à succès Blacksad.
Cet ultime album nous laisse avec un sentiment que l'on peut qualifier de doux-amer.

Doux, car nous découvrons ici ce qui a fait le succès de la série : la qualité des dessins, sa précision, sa richesse, sa précision. Nous allons ici retrouver notre protagoniste, son acolyte ainsi qu'un nouveau personnage secondaire intéressant, bien qu'un peu trop caricatural.

Amer, car il s'agit du dernier album… Donc toutes les bonnes idées qui ont été laissées ici (notamment les portes ouvertes sur le passé et la famille de John Blacksad) resteront des pistes non exploitées. Cet album apparait également comme moins immersif que les précédents…

Sans être inintéressante, l'histoire ressemble à une forme de road movie mal maîtrisé : notre détective chat est contraint de subir les aléas qui lui sont imposés. Il ira certes découvrir un auteur maudit, l'Amérique profonde pendant que le lecteur découvre – lui – le monde du cirque. Certes il s'agit d'un polar, mais contrairement aux autres albums de la série, il manque quelque chose ici, comme si l'imagination s'est tarie.

Il est difficile de s'arrêter ainsi… Sans être à la hauteur des albums précédents, cet ultime volume reste néanmoins une très bonne bande dessinée, qui pourra d'ailleurs se lire de manière indépendante.
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Un débat sur la créativité littéraire entre deux écrivains tourne mal. La course poursuite démarre... Entre la Nouvelle Orléans et le Texas en passant par l'Illinois, John Blacksad va voir du pays avant de retrouver notre écrivain maudit.

Si j'ai apprécié le tome précédent, celui-ci m'a déçue à cause de son aspect décousu sur le plan narratif. Certes le travail sur les planches est toujours appréciable mais ce road trip ne m'a pas du tout transportée.
Dommage...
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Pour ce nouvel et attendu album de Blacksad pas de chat noir au regard sombre sur la couverture. Pas non plus de marche dans le blizzard à travers la carcasse d'un avion, de sigle nucléaire rouge sang, de noyade. Non. Un john tout sourire au volant de sa décapotable aussi jaune que les champ (de colza?) alentours. Notre détective préféré aurait-il enfin trouvé bonheur et paix?

Non, bien sur... Blacksad ne serait pas Blacksad sans quelques meurtres et âmes en perdition. Néanmoins comme le museau de notre héros il n'y a pas que du noir. Il y a toujours beaucoup de touches d'humour, d'amour et d'espoir!

Il s'agit là d'un road-movie où l'on croisera des personnages hauts en couleurs. Tous avec des gueules exceptionnelles comme seul sait le faire l'excellent Guarnido. Je suis toujours restée bouche bée devant ses dessins (je fais attention à ne pas baver sur la Bd tout de même, ça serait criminel!). Ses animaux humanisés, où l'inverse, ont des expressions faciales hors du commun. Carrément animale et franchement humaine. Guarnido est un surdoué du mouvement, de l'expressif, des émotions. C'est beau à regarder, c'est facile à déchiffrer. Un travail remarquable.

Le scénario n'est pas en reste (distribuons des fleurs à tout le monde). C'est rythmé et acrocheur. On nous agite une friandise devant les moustaches en dévoilant un minuscule fragment de la vie personnelle de Blacksad avec cette soeur élevant seul son fils adorable et cette phrase en suspend sur leur père... (c'est pas sympa de nous apater avec une friandise et de nous laisser sur notre faim!) Canales replace également ici des protagonistes de Ames Rouges : le bison poete completement barré, et les deux flics qui ont un croc contre Balcksad. Cela est-il une préparation pour ressortir la belle Alma au prochain tome??

Blacksad est une BD que j'attendrais toujours avec beaucoup d'impatience!
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Je l'ai attendu, je l'ai lu et je ne suis pas déçue.
A travers ce tome, la série Blacksad ne perd rien de ses qualités : l'intrigue est bonne et les dessins toujours aussi bons quoiqu'en disent certaines personnes.
Et pourtant, j'ai été moins emballée par "Amarillo" que par les tomes précédents. Difficile de faire mieux qu'"Âme rouge" et "Artic-Nation" ! Je regrette surtout que l'histoire de la "beat generation" n'ait pas été un peu plus approfondie, c'est un aspect intéressant de la culture américaine qui semble plus servir ici de prétexte qu'autre chose. Je trouve John beaucoup moins impliqué, moins sombre, moins Blacksad en quelque sorte.

Je resterai néanmoins fidèle, je lirai les suivants...Je les attends déjà avec impatience.
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Dernier tome de la série Blacksad, je suis vraiment réjouie de cette découverte. Un univers que j'apprécie : des enquêtes menées par un chat détective assez flegmatique et des illustrations très soignées.

Un tout petit moins côté scénario ici, je le trouve légèrement moins abouti. Mais du plaisir à voir Blacksad en biker ou en cadillac dans un road movie sur les routes américaines.
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Blacksad est toujours à la Nouvelle-Orléans. Alors qu'il est chargé de ramener une voiture à Tulsa, il se fait dérober le véhicule par deux écrivains en quête de sens. « Aucun acte prémédité et violent n'est dénué de sens, ce sont l'inaction et la lâcheté qui pourrissent le coeur de l'homme. Tu devras l'assumer si tu veux un jour devenir un véritable écrivain. » (p. 15) À la poursuite des voleurs, il se retrouve dans un cirque et doit faire face à de vieilles connaissances pas vraiment heureuses de le revoir.

Me voilà un peu déçue par ce nouvel épisode des aventures de John Blacksad. le beau matou s'écarte toujours un peu plus du droit chemin, mais avec moins de panache cette fois-ci. Neal Beato, fouine avocate au rire facile, est un personnage intéressant, mais sa présence ne suffit pas à pimenter le récit. le dessin est toujours aussi réussi et le chat toujours aussi plaisant à regarder, mais l'image n'est pas aussi flamboyante que dans le volume précédent, où la Nouvelle-Orléans rayonnait de couleur et de musique. Nous verrons bien ce que réserve le tome 6.
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Blacksad décide de rester à la Nouvelle-Orléans et son pote Weekly le quitte à regret.

Moi aussi j'ai regardé partir Weekly avec regrets, car c'est un personnage que j'apprécie beaucoup.

Heureusement, les auteurs vont m'en sortir un nouveau de leur poche : Neal, un avocat éditeur avec une belle tête d'hyène et une gueule sympathique.

Dommage que sa collaboration avec notre chat détective s'arrêtera à ce tome…

Ce récit commence comme des vacances pour notre Blacksad, un peu à la manière du Corniaud, le voici chargé de reconduire la Cadillac d'un riche Texan à Tulsa. Voilà un boulot pépère et bien payé. Notre chat roule, la pédale douce.

Oui mais, tel un Hercule Poirot sur lequel pleuvent les meurtres lorsqu'il prend des vacances, les emmerdes, volant en escadrille (et non en espadrilles), lui tombent dessus sans qu'il sache vraiment comment faire pour gérer tout ça.

Plusieurs choses resteront sans réponses dans ce cinquième tome : comment le riche texan réagira-t-il en découvrant sa superbe bagnole cabossée de partout et puant le macchabée ?

Pourquoi Chad, le beau lion et écrivain talentueux sur le retour et son pote le Bison, poète qui se prend pas pour de la merde, ont-ils volé une moto et ensuite la bagnole de Blacksad ?

La villa vue au départ leur appartenait-elle ou l'avaient-ils squattée ? Que deviendra le rouleau aux chiottes ? Mystères…

Si ce tome n'est pas mou du genou, si les dessins sont toujours magnifiquement exécutés, si les expressions faciales sont toujours superbes et d'une finesse que j'apprécie, si les couleurs sont chatoyantes, j'ai tout de même eu l'impression que notre détective félin se laisse emmener plutôt que de mener la danse.

Les personnages, même secondaires, ont une importance capitale et ceux de Neal l'avocat gouailleur et de Chad, l'auteur à succès qui doute, sont des portraits magnifiques et plein de profondeur.

Notre incursion dans le monde impitoyable du cirque ne nous donnera pas envie d'aller acheter un billet, mais cela permettra à Blacksad de nous montrer qu'il a encore de la ressource et de faire connaissance avec sa frangine.

Road movie les poils au vent, ce cinquième tome n'a pas la force des trois premiers, même s'il reste d'excellente facture et supérieur à bien d'autres bédés. Malgré tout, ces avalanches de situations alambiquées semblent n'être là que pour meubler un peu.

Pourtant, j'ai passé un bon moment avec mon Blacksad, un peu comme si nous étions en vacances et qu'il nous arrivait des bricoles amusantes, avant qu'elles ne deviennent franchement dangereuse pour notre santé.

À noter que le final est très beau… Il fallait avoir des couilles, Chad, et tu les as eues.

Maintenant, sans attendre des années, je vais passer au nouveau tome qui vient de sortir. Parfois, découvrir des séries sur le tard, ça a du bon.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un bon volume, même si légèrement en dessous des précédents (faut dire qu'ils mettaient la barre très haut). Tout est un peu "moins" , et pourtant c'est du bon. Les personnages sont pas mal du tout, en particulier Elmore, le proprio du cirque. Son côté panda-clown-flippant est réussi.
L'intrigue part dans tous les sens : vol, meurtre, écrivain maudit, road-trip... C'est parfois un peu artificiel mais on se laisse prendre au jeu.
Niveau dessin, c'est toujours aussi beau. Des traits forts, des expressions de visages crédibles, une ambiance colorée d'ocre et de jaune pour ce tome ci.
Une ambiance, comme toujours.
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Treize ans plus tard, malgré l'immense succès de la série, "Amarillo" sorti en novembre 2013 , n'est que la cinquième enquête de John Blacksad, l'imposant détective privé aux traits de chat.

Et heureusement, ce tome 5 marque une évolution notable, puisque on est plus dans un road-trip dans les grands espaces américains sous forte influence la beat generation et à Kerouac . L'histoire n'est pas toujours très facile à suivre et surtout présente trop de rebondissement pour un format classique de BD, mais cette tentative d'aller sur un chemin différent séduit quand même. On est séduit par l'intelligence de l'intrigue qui ne verse jamais dans le manichéen et assez loufoque et poétique.

Mais plus que par le scénario, cet amarillo convaint énormément par l'illustration de Guarnido, vraiment à son meilleur. Ses personnages mi-humains mi-animaux restent toujours aussi vivants et expressifs graphiquement, et le traitement choisi pour les couleurs touche également agréablement fortement la rétine.

Bref, un Tome 5 très plaisant qui nous inonde d' un univers graphiquement assez incroyable.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Cet album est un ton en dessous des autres. le graphisme m'a semblé moins soigné, les détails ne sont plus aussi riches que dans les premiers tomes. Cette fois, notre détective préféré se trouve plongé dans des ambiances mixtes. On commence par le milieu beatnick avec des écrivains à la Kerouac, avant de plonger dans l'univers du cirque. Là aussi, c'est moins convaincant. Espérons que ce coup de mou ne durera pas dans une série qui jusqu'ici a fait un sans faute.
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