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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Aaaaah, Corto.
L'aventurier mutique qui en dit si long par ses silences.

Ses derniers opus m'avaient très largement refroidis.
Et j'aime pas ce ressenti hivernal, c'est que j'ai une p'tite santé.

Mais j'ai, ici, le sentiment d'un regain d'optimisme en achevant ce quinzième tome, signe d'une franchise mythique peut-être pas si moribonde que cela, finalement.

Misant sur la présence de personnages emblématiques aux prises avec des méchants vraiment très méchants, Canales et Pellejero délivrent une partoche plutôt sympathique à l'oreille.
Les yeux ne sont pas en reste puisque le trait quasi mimétique fait très largement le job, contentant ainsi tous les amateurs originels d'un Pratt aujourd'hui inégalé.

Corto séduit cependant bien plus facilement la gente féminine que le lecteur avide de récit suprêmement bien torché.
Ici, l'on se coltinera quelques longueurs, pas mal de chemins de traverse uniquement là pour (des)servir un récit qui aurait gagné à être épuré.
Mais le tout, au regard de ce dénouement royal ultime, tient suffisamment la route, enfin la mer, pour que l'on quitte un Corto en bien délicate posture, avec l'envie pressante de le retrouver sous de biens pires auspices.

Bon boulot.
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De l'aventure maritime, et, des aventures en compagnie de Corto Maltese qui va d'une île à une autre pour sauver un jeune fils de roi ïlien. de l'action, surtout avec le sinistre Raspoutine dans les parages. Les dessins de Ruben Pellejero sont pleins de finesse et même de poésie par moment. L'histoire n'est pas facile à résumer mais le plaisir est de se laisser flotter au grè des planches dessinées.
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On ne peut s'empêcher de comparer la reprise au Corto Maltese d'Hugo Pratt. À chaque reprise de série, de personnages emblématiques, on a toujours tendance à vouloir crier au blasphème trahison ! Ce n'est pas le vrai, le pur… Alors que la notion de pureté n'existe en réalité qu'en chimie, n'en déplaise à certain qui voudraient nous faire croire que tout ce qui n'est pas pur est impur, c'est à dire l'abjection même, la honte, l'immontrable, faisons des autodafés !
Donc je n'ai rien contre les reprises, quand c'est bien fait comme ici car en effet, ce Corto Maltese est bon, pas parfait, mais tous les albums d'Hugo Pratt ne sont pas parfaits, il y en a même d'assez moyens (Les Celtiques).
Le voici ddans les îles du Pacifique, l'histoire est située juste avant la première rencontre avec ce héros, Corto Maltese apparaît pour la première fois en 1914 dans “La ballade en mer salée” et cette histoire donne une explication pour cette première apparition, attaché sur un radeau perdu en pleine mer, et rien que pour ça, cet épisode vaut le détour. Et donc, voilà Corto Maltese au prise avec les autochtones et quelques européens installés pour des raison avant tout lucratives. C'est un récit chargé d'exotisme, un peu de magie, de superstitions, quelques luttes de pouvoir, et Corto slalome entre toutes ses tensions avec son flegme habituel, au risque de se prendre quelques coups au passage. On pourrait presque dire que c'est un Corto Maltese classique, la fidélité pourrait presque passer pour de la timidité de la part des auteurs, mais l'histoire est prenante. Certaines illustrations sont pleines de souplesse de volutes, plus aériens que le trait d'Hugo Pratt, j'ai aimé. Par contre la colorisation manque de finesse, elle est réalisée en numérique, l'abus des dégradés numériques m'a vraiment dérangé, alors que le noir et blanc aurait été plus efficace, ou pourquoi pas de la vraie aquarelle pour accentuer l'exotisme du voyage, je trouve cette colorisation poussive en décalage avec le récit et le graphisme, elle vient ternir la réussite de cet album (je ne pénalise que d'une demie étoile dans ma note et vous conseille plutôt la version en noir et blanc).
J'ai bien aimé cette histoire exotique, bien ancrée dans l'époque et dans le ton de la série, avec un Corto toujours aussi flegmatique et poseur, fidèle à lui-même, un bon épisode.
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Troisième aventure signée Juan Díaz Canalès et Rubén Pellejero, qui reprend la franchise Corto (ici en racontant la situation qui aboutit à la première image de "La ballade de la mer salée", Corto abandonné en mer crucifié sur un radeau)
Les personnages emblématiques sont bien là (Corto, Raspoutine, le Moine..) et l'ambiance de la série est respectée. Cependant je trouve le dessin plus surchargé que celui de Pratt ,les dialogues trop longs et pas toujours utiles ,enfin le scénario est très confus :qui trop embrasse mal étreint. Au total ce n'est ni déshonorant ,ni scandaleux mais ça me laisse une impression mitigée pour le moins.
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Alors reprise de Corto ou pas?
La reprise du dessin est plus qu'honorable, Pellejero s'en tire plutôt bien, le trait est présent même si les grandes envolées de Pratt sont moins présentes. L'histoire? Pas si mal. Un bon scénario d'aventure, mais il manque sans doute un soupçon d'onirisme, de romantisme. L'histoire de ces jeunes gens est émouvante mais un peu confuse (ce qui était un peu la marque de Pratt aussi d'ailleurs).
Plutôt pas mal et s'il est difficile de ne pas comparer, cela reste un bon ouvrage, bien fait.
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Je me demande s'il vaut la peine de suivre Corto Maltese sans Hugo Pratt, mais j'ai le même sentiment avec la saga Blake et Mortimer. Hergé avait peut-être raison. Autant obliger scénaristes et dessinateurs à créer quelque chose de nouveau.
L'album est plutôt réussi graphiquement, malgré un abus de mouettes ! Je n'ai pas compté dans combien de cases on les retrouve… Mais les dialogues sont moins savoureux, Corto a perdu de son mordant, de son ironie. Il est trop statique également : pas le moindre uppercut distribué, ou alors je les ai oubliés.
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Le style est là incontestablement. Corto n'a pas changé mais Raspoutine s'est modernisé. Nos amis se retrouvent en Tasmanie pour libérer un jeune homme mystérieux. le voyage les mènera au Sarawak à Bornéo ainsi que dans quelques iles du Pacifique. Pendant ce temps le Moine tire les manettes accompagné de son fidèles Cranio.
Si le style a été respecté, l'âme n'y demeure pas, on ne s'y trompe pas. La patte de Hugo Pratt manque, on lit une interprétation vide de la substantifique moëlle.
De grâce, laissez les personnages en paix quand leur maître ont disparu. le mercantilisme n'a pas sa place chez un personnage tel que Corto.
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Prélude à la Ballade

Les mythes sont immortels… Et en tant que figure iconique de la BD d'aventure, Corto Maltese devait survivre à son créateur et poursuivre ses aventures… Au fil des tomes, Hugo Pratt a tissé un canevas et fait voyager ses êtres de papier aux quatre coins du globes… Avec audace et talent, Juan Díaz Canales et Ruben Pellejero s'engouffrent dans un non-dit du destin du célèbre marin pour proposer un prologue cohérent et entraînant à la Ballade en Mer Salée, première aventure de Corto Maltese…

Le récit s'amorce une année, jour pour jour, avant que ne commence la fameuse ballade… Les deux auteurs catalans s'inscrivent dans le sillon tracé par la plume du maître italien, s'abreuvant aux mêmes sources et mêlant avec art poésie, Histoire, fiction, rêve et réalité, le tout balayé par le souffle mélancolique de l'Aventure et du romanesque…

Ce quinzième tome s'avère tellement entraînant qu'une fois refermé, on n'a qu'une envie : se replonger dans la lecture de la Ballade en Mer Salé…


Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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C'est toujours un plaisir de retrouver Corto Maltese et les belles vagues du Pacifique...Et pourtant, il manque bien sûr quelque chose, cette touche de poésie, d'absurdité et de folie propre à Hugo Pratt.

Un agréable moment de lecture tout de même.
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