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sur 7249 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
(Lui)« Oui… et puis non. » « Ah, c'est malin, ça ! » et puis « Je l'ai déjà vu mille fois, ça ! »

Ma lecture de ce roman de Joel Dicker n'aura été qu'une succession d'hésitations entre le plaisir coupable et l'envie de le fermer, entre l'admiration pour le sens du rebondissement et la résignation devant des dialogues souvent convenus.

Une disparition, liée à un meurtre 20 ans plus tôt. Un mystère. Des policiers bientôt à la retraite faisant équipe avec une jeune flic compétente. Tout le monde cache quelque chose. Tout le monde ment. Ça flashbacke dans tous les sens. Tout ça rappelle finalement plus Cold Case et Fargo que Simenon et Vargas. Mais les voyages dans le temps tiennent en haleine. Mais le tout se laisse lire avec une grande facilité.

Un bémol. Une intrigue policière se dévoile souvent par la parole des protagonistes ou des témoins. Cette parole doit être crédible, rapportée dans un langage réaliste, propre à leurs univers, leur passé, leur culture et leur classe sociale. Sinon, on n'y croit pas et la vérité elle-même perd de son sens. Déjà dans La Vérité, Dicker usait de dialogues souvent entendus dans les polars télévisés. Les stéréotypes, dans La disparition aussi, abondent ainsi que les phrases creuses, rapportées dans un langage soutenu (même quand on est en pleine arrestation, on a droit à du passé simple… et les policiers s'appellent « poulet », évidemment). Mais les 630 pages du 4ème roman de Joel Dicker nous attirent tout de même. Parce qu'on a tous quelque chose à cacher. Nous habitons tous une ville ou un village et l'on aime à penser que nos voisins ont des secrets plus lourds que les nôtres. Et puis, la littérature plus populaire fait du bien : arrêter de se pencher sur les contours d'une phrase, vivre le loisir de se laisser emporter par une intrigue aux 1000 rebondissements.
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Un "page turner" plein d'incohérences et de raccourcis faciles et pratiques pour les besoins de l'intrigue.
Se laisse lire et se laisse oublier tout aussi facilement.
Je crois que c'est ce gars là qui a eu le premier prix de l'académie Française avec un précédent livre ... Gloups !
Pas lu mais j'espère que c'est d'un autre niveau.
Au total : livre de plage pour cerveau qui a besoin de repos
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Ce livre est un roman policier, ni plus, ni moins. Il ne m'a pas transcendé, je n'ai pas ressenti de réelle émotion en le lisant. le seul moteur qui m'a poussé à tourner les pages, c'est l'envie de savoir qui est le coupable. Ni plus, ni moins. A la fin le coupable est démasqué. Et c'est fini.
Ce qui me fait aimer un bouquin en général, c'est le plaisir que j'ai à chaque fois que je l'ouvre d'y retrouver des personnages auxquels je me suis attaché. Ici, les personnages sont romancés et caricaturés de telle sorte qu'ils semblent sortir tout droit d'un livre de Levy ou Musso. J'ai eu du mal à leur donner corps pour m'attacher à eux et pour vouloir les connaître. Et j'irais jusqu'à dire que certains personnages étaient agaçants par leur absence de profondeur.
Le livre fait des bonds dans le temps, et fait ainsi les parallèles entre l'affaire actuelle et l'affaire d'il y a 20 ans. Et Joël Dicker prend un malin plaisir de terminer chacun de ces bonds dans le temps par un cliffhanger. Il termine un chapitre par un événement majeur qui fait qu'on veut savoir la suite, mais non ! On retourne 20 ans plus tard et la suite vous la connaîtrez plus tard, sauf qu'à la fin de ce chapitre vous aurez un autre cliffhanger pour supplanter le précédent. J'ai trouvé cela tout simplement insupportable.
Autre élément trop bancal, l'écriture des dialogues trop scolaire. Lorsque les policiers interrogent les témoins, tous s'expriment de la même manière, ils connaissent l'heure exacte de leurs moindres faits et gestes, et chacune de leur justification est construite de la même manière.
Bref, la pauvreté des personnage couplée à la pauvreté des dialogues aura donné à cette lecture un goût amer. Additionnons à cela un dénouement qui nous laisse un peu pantois et on a un roman policier d'une banalité soporifique.
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Bien
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Franchement, je n'ai pas pu aller au bout tellement je l'ai trouvé mail écrit et à côté...
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Après « La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert » et ses personnages creusés et complexes, son intrigue inspirée et son style à la fois fluide et extrêmement bien construit, à travers lequel Joël Dicker racontait véritablement une histoire, l'auteur nous livre un nouveau roman dans lequel il reproduit la recette du précédent. Mais la sauce ne prend évidemment pas : les personnages sont aussi ridicules que leur psyché, l'intrigue est déconstruite, confuse, et le final « à tiroirs », en forme de course contre la montre, comme dans « La Vérité... », est totalement bâclée et incohérente. Là où « La Vérité... » développait un récit poignant, dans lequel un coupable sans envergure réussissait à porter le crime sur ses frêles épaules, « La Disparition... » se contente d'enchaîner des faits de manière très superficielle et confère la culpabilité à un personnage pour lequel le lecteur n'accorde qu'un faible intérêt. C'est mou et triste, là où « La Vérité... » était dynamique et prometteur.
Toutefois le suspense reste de mise et se révèle (relativement) prenant. Mais l'auteur, sur les dernières lignes, nous gratifie d'un happy end « vite torché » des plus pathétiques. J'attends le suivant avec impatience en espérant que Joël Dicker retrouvera sa superbe.
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Je me félicite d'avoir tenu jusqu'au bout.
À la page 300 il est déjà aisé de résoudre le crime, mais l'auteur tarde à faire venir le twist et quand on voit qu'il reste encore 300 pages à lire... pour une histoire maigre et sans fond.
Mon premier Dicker, je lirais les autres tout de même mais avec appréhension maintenant.
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Joël Dicker nous transporte à Orphea, une petite ville fictive des Hamptons qui a été le théâtre d'un quadruple meurtre il y a 20 ans. Aujourd'hui, Stéphanie Mailer a disparu, les événements sont-ils liés ?
Entre flash back et interventions des différents protagonistes, la police enquête.
Comme beaucoup, j'ai aimé La vérité sur l'affaire Harry Québert et j'avais hâte de lire la disparition de Stéphanie Mailer. Il est certain que le rythme et les rebondissements sont là, on ne s'ennuie pas malheureusement l'intrigue est cousue de fil blanc: l'annonce du meurtrier et de ses motivations ne sont pas une surprise... ça fait 300 pages qu'on a tout compris!
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prenant, agréable mais un peu long et style limite!
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Je ne sais pas si c'est parce que j'ai vraiment aimé les 2 autres livres que j'avais lus de ce même auteur, et que j'en attendais beaucoup de celui-ci, mais j'ai été très déçue par ce livre.
Pour commencer le titre ne convient absolument pas à l'histoire et aux événements principaux de ce roman, ç'aurait dû être le titre d'un des chapitres à tout casser. Contrairement à ses autres livres, les personnages ne sont pas du tout attachants, à la limite du ridicule la plupart du temps, comme ces policiers pas du tout crédibles, le critique extravagant, les grands parents du personnage principal ou même la maîtresse psychopathe, niveau caricature complètement exagérée on pourrait difficilement mieux faire. le manque de réalisme est vraiment dérangeant, et la simplicité des déductions que les enquêteurs faisaient était à la limite du ridicule. L'auteur a essayé d'ajouter les histoires d'autres personnages en parallèle, initiative que j'ai trouvé intéressante, avant de me rendre compte que ça n'ajoutait rien à l'histoire principale et qu'il n'y avait que très peu de liens qui ne servent en aucun cas à faire avancer l'histoire ou à la rendre plus excitante et qu'en définitive ça n'a fait qu'ajouter de la longueur à un roman qui est déjà INTERMINABLE. Après honnêtement je suis prête à pardonner l'histoire un peu barbante qui par moments n'a ni queue ni tête, mais de là à avoir l'impression que l'auteur n'a même pas pris la peine de relire son livre avant de l'éditer non ! L'auteur tourne autour du pot du premier mot de ce roman jusqu'au point final, il y'a beaucoup trop de répétitions : c'est toujours les mêmes adjectifs qui reviennent à chaque fois, en plus des expressions toutes faites du genre « L'étau se resserre », « le jour où tout bascula » et j'en passe. Il y'a aussi tous ces flashbacks, et tous ses différents points de vue, ça ne me dérange pas généralement mais là c'était exagéré. Je ne vois pas l'intérêt de faire un saut dans le temps pour nous raconter quelque chose qu'on savait déjà, encore une fois ça n'a servi qu'à rendre ce roman plus long qu'il ne l'est déjà et franchement on s'en serait passés.
Ce livre est tout de même un page-turner et j'avais vraiment envie de connaître le fin de mot de l'histoire, ça ne m'a malheureusement pas empêchée d'être complètement déçue au moment des révélations.
Trop long pour rien, un manque de style fou, absence de description, trop de répétitions, trop de personnages complètement ridicules mis inutilement en avant, on ne prend aucun plaisir à lire ce roman et une fois fini on regrette tant la fin est décevante. Allez le lire si vous avez du temps à perdre, sinon je ne le conseille absolument pas.
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