AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 231 notes
5
6 avis
4
11 avis
3
6 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En 1989, trois jeunes adultes solitaires décident de prendre leur vie en mains, chacun part en quête de ses origines.
Il y a Noah qui après avoir passé sa vie sur les routes avec sa mère, pose ses valises à Montréal.
Joyce, descendante de fiers pirates, veut suivre la voie familiale en devenant une pirate moderne.
Et un narrateur anonyme qui travaille dans une librairie à Montréal et rêve d'aventures.
Aux premiers abords, ces trois personnages n'ont rien en commun, pourtant petit à petit les liens vont habilement se tisser…

Je me suis ennuyée à la lecture de ce roman.
Certes, l'écriture est agréable et facile à lire, certes, les personnages sont sympathiques, certaines scènes sont drôles, alors que m'est-il arrivé ?
Pourquoi suis-je déçue par cette lecture ? Je ne sais pas vraiment.
Un livre doit avant tout rencontrer son lecteur, sinon rien n'est possible, et là,
manifestement le déclic ne s'est pas produit.
J'ai sûrement raté quelque chose d'important si j'en crois les excellentes critiques et les nombreux prix remportés par ce roman.
Commenter  J’apprécie          241
Cet auteur-là sait écrire, c'est indéniable. Il manie très habilement un langage vif, imagé, souvent amusant, qui sait tout aussi bien nous peindre des décors de grands espaces ou de villes, nous évoquer des états d'âmes de fin d'adolescence, ou nous faire part avec la plus grande précision (mais sans être ennuyeux) de considération cartographiques, archéologiques, ethnologiques, informatiques, ichtyologique, etc. Mais là encore, le style vivant et piquant sait faire sourire, même sur des digressions de ce genre.
La trame du roman en elle-même est un voyage. Un voyage entre trois vies, un voyage sur une décennie (de 1989 à 1999), un voyage qui ramène toujours aux rues de Montréal, quel que soit le point de départ : les plaines de la Saskatchewan, un village de pêcheurs de la Basse-Côte-Nord ou une librairie de la Petite-Italie. Oui, ce dernier lieu est lui-même situé dans Montréal, mais le personnage qui y passe ses journées a une telle propension à divaguer qu'il semble souvent revenir de très loin. A moins qu'il revienne simplement des livres.
Mais la métropole québécoise n'est pas le seul point commun des trois vies que Nicolas Dickner nous invite à suivre. Il y a aussi l'âge de ces deux garçons et de cette fille (environ 20 ans en 1989, première époque du roman). Il y a aussi leur état d'esprit, leurs airs un peu paumés, leurs envies de changer d'air, peut-être pour changer de vie, peut-être pour simplement retrouver les repères de la vie qui aurait dû être la leur, si... si l'autre point commun de leur existence n'avait pas disparu.
Cet autre point commun, que je cite en dernier mais qui est fondateur de tous les autres, s'appelle Jonas Doucet. Oncle de la jeune fille, il est géniteur (peut-on dire père?) des deux garçons. Deux garçons qui ne se connaissent pas, puisqu'ils n'avaient aucune raison de se rencontrer : ils sont nés de deux mères différentes, au hasard des pérégrinations de ce baroudeur de Jonas Doucet. Aucun de ces deux demi-frères ne connait ce géniteur, pas plus que leur cousine, d'ailleurs.
Et les repères que recherchent ces trois jeunes, de même que leur mal-être, lié à leur mode de vie solitaire, de même que tout leur comportement et leurs choix, semblent influencés par cet invisible parent.
Mais que trouveront-ils de significatifs au cours de leurs recherches ? Un métier ? un rôle ? une mission ? une relation ? une passion ?
Et ce qu'ils trouveront est-il vraiment ce qu'ils cherchaient ?
Et ce qu'ils trouveront leur permettra-t-il de se satisfaire ?
Et ces trois recherches personnelles trouveront-elles entre elles un lien, un point de croisement, que la ville de Montréal semble pouvoir être ?
Je me suis posé toutes ces questions. Quelques réponses sont données. Mais beaucoup restent en suspens.
Pourtant, on continue la lecture : portraits plaisant, ambiance bien dépeintes, style vif, imagé, amusant m'ont entraîné encore avec plaisir de page en page.
Et c'est ce qui reste, une fois le roman refermé : le style. Mais il reste aussi, malheureusement, l'impression que Nicolas Dickner a ouvert beaucoup de pistes sur lesquelles il n'a pas suffisamment avancé : des motivations pour ses personnages, leurs états d'âmes, la réalisation de certains de leurs projets, la succession de certains évènements qui devraient être forts, tout cela est traité avec beaucoup de superficialité.
Et dans ce contexte, les quelques hasards qui tombent du ciel (pour parfois ne pas mener très loin), semblent encore plus futiles. Comme des petites touches de peinture rajoutées sur la belle toile que Nicolas Dickner nous offre. Mais son art de l'écriture aurait été mieux employé si on avait pu trouver, derrière la toile, un peu plus de consistance.
En fin de compte, il s'agit quand même d'un bon roman pour ses ambiances, pour sa découverte de certains lieux et de certaines habitudes. Grâce à cela et à la plume de son auteur, j'aurais envie de suivre Nicolas Dickner dans ses prochains romans. Au moins pour voir s'il saura faire oublier ce petit défaut du premier en approfondissant un peu plus ses sujets.
Commenter  J’apprécie          110
Je suis déçue, car après avoir lu de nombreux commentaires élogieux à propos de ce roman, j'avais hâte de savourer ma lecture, mais ce ne fut pas le cas. Je n'ai pas réussi à aimer le récit, même s'il est bien écrit, que les personnages sont sympathique et que l'idée est originale. Je n'ai ressenti que le désintérêt le plus total, même si certains passages m'ont fait sourire. Soit je n'étais pas du tout le public-cible (j'aime pourtant des romans de tous les genres), soit le moment était mal choisi pour la lecture de ce roman).
Commenter  J’apprécie          70
Ce livre m'avait été recommandé mais j'ai été déçue. Une histoire somme toute assez simple, à part le fait que les personnages se croisent sans se connaître. On sourit quelquefois de certaines situations mais c,est tout.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (475) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature québécoise

Quel est le titre du premier roman canadien-français?

Les anciens canadiens
La terre paternelle
Les rapaillages
L'influence d'un livre
Maria Chapdelaine

18 questions
221 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature québécoise , québec , québécoisCréer un quiz sur ce livre

{* *}