Étiqueté coup de coeur des bibliothécaires à la médiathèque, je redoutais un peu la fin déjà échaudée par
La fissure.
Mais non. J'ai beaucoup aimé
le liseur du 6h27 du début à la fin.
Forte impression du début. Tout le texte qui tourne autour de la Chose, l'ambiance, les sonorités, les descriptions un froid dans le dos qui m'a rappelé d'autres écrits sordides sur les moments noirs de l'Histoire. Puis très vite l'auteur fait la part belle à l'humour. J'ai vraiment éclaté de rire sur l'échange entre Guylain devenu M. Vignal et Monique nommée
Monette. Douceur et bienveillance entre les personnages qui contrebalance toute l'horreur que supporte ce cher Guylain dans sa vie. le pouvoir de la lecture dans le train tient presque de la magie. Une enchanteresse qui hypnotise les lecteurs.
Toute l'histoire repose sur les livres, la lecture est le rebondissement de cet objet que Guylain trouve dans le rer qui va changer sa vie.
Un roman court, qui se lit en moins d'une demi journée. Tel un conte, il met du baume au coeur. C'est la victoire du beau sur le laid. du bien sur le mal. Un récit qui fait du bien.