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3,69

sur 3451 notes
Une petite pépite qu'il faut absolument découvrir, un savant et savoureux mélange d' humour, de tendresse et de poésie. Je l'ai lu émue, les yeux tristes et rieurs aussi, Guylain le personnage est hyper touchant et attachant, je lui ai trouvé des airs d' Amélie Poulain.
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Le Liseur du 6 h 27 est un roman écrit par Jean-Paul Didierlaurent voici mon résumé et mon avis sur ce magnifique roman.

Nous suivons Guylain Vignolles, un employé discret, travaille au pilon dans une usine où l'on broie des livres invendus. Chaque matin, lors de son trajet en RER de 6h27, il lit à haute voix les feuillets sauvés la veille des griffes de la redoutable broyeuse de livres, la Zerstor 500. Dans ce décor familier transformé par la magie des personnages hauts en couleurs, l'histoire nous entraîne dans un conte moderne, drôle, poétique et généreux.

Guylain, le protagoniste, mène une existence maussade et solitaire. Son amour pour les livres le pousse à sauver ces fragments d'histoires pour les partager avec les autres passagers du train. Mais sa vie prend un tournant inattendu lorsqu'il découvre un texte qui va bouleverser son quotidien.

Le roman explore des thèmes tels que l'amitié, la solitude, l'amour et la passion pour la littérature. L'écriture de Didierlaurent est à la fois tendre et humoristique, et les personnages sont attachants.

J'ai apprécié la plume de l'auteur et la façon dont il traite des émotions et des relations humaines.

Si tu aimes les histoires touchantes et poétiques, le Liseur du 6 h 27 pourrait te plaire.

En somme, ce roman est une belle découverte pour celle et ceux qui aiment les récits simples, mais profonds, et qui croient en la magie des mots.
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Livre deniché dans le bac coup de coeur de la bibliothèque.
Quelle merveille! Depuis que je l'ai lu je ne fais qu'inciter mon entourage à faire de même.
On se trouve plongé dans d'un conte de fées moderne, où se mêle poésie et bienveillance.
Ouvrir une lucarne sur la vie d'un homme travaillant dans une usine de destruction de livres et d'une dame pipi ne semble pas un postulat de base pour écrire une histoire et pourtant, la magie de l'auteur opère.
J'ai refermé le livre avec le sourire aux lèvres et un sentiment de plénitude m'a longuement accompagné.
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Un livre qui, pour le sujet, fait penser immédiatement à «Une trop bruyante solitude» de Bohumil Hrabal mais alors que ce dernier est drôle et acide celui de Didierlaurent est doux et amer. Et si on cherche plus loin on peut voir une «bête inhumaine» créature personnifiée par la Zerstor 500 qui dévore les livres alors que d'autres les brûlait dans Fahrenheit 451 où comme un curé et un barbier envisageaient de les détruire par bibliothèque entière pour purger Don Quichotte de ses idées loufoques .
Les personnages ne sont pas des intellectuels, Guylain un technicien d'usine, une dame pipi, un ouvrier cul de jatte et un gardien de parking pourtant rimailleur et Josy, cela change des incontournables lettrés que l'on rencontre sur 9 livres sur 10, mais tout est axé autour de la littérature même le poisson rouge Rouget de Lisle V -ème du nom
Une vie étriquée de solitudes urbaines, des personnages étriqués voire mutilés, des lieux de vie étriqués avec le RER, la fosse de l'usine, l' appartement, et la maison de retraite ainsi que la clé USB qui contient toute une vie mais est petite.
La lecture aléatoire orale dans le RER de Guylain est peut-être un moyen pour vaincre la morosité matinal de ceux qui se lèvent tôt, un peu mieux que la voix de l' agent RATP du métro parisien, et dans la maison de retraite de réenchanter les vieillards
Une lecture non choisie qui résout le problème des PAL à constituer parmi les milliers d'ouvrage sur le marché.
Une écriture sans prétention comme les personnages, quelques aphorismes populaires de tantine pour égayer le sujet et le réalisme du récit mais il se dégage une certaine chaleur humaine du récit du d'abord aux personnages sympathiques, même les gros cons caricaturaux car il y en a , sans parler du chien au train arrière bien fatigué, et, aussi au pouvoir des mots
On est juste étonné que le RER soit aussi ponctuel ce 27mm c'est quelque chose
Un moment bien cordial et gentillou mais bon on ne lirait pas des histoires comme ça tous les jours ça pourrait virer mièvrerie assez rapidement.
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Lu 2017. Une petite lecture qui délasse et se lit bien, mais pas vraiment inoubliable.
J'avais trouvé la plume plutôt agréable, mais l'intrigue sans grande surprise et très convenue : une personnification de la machine intéressante (bon, on est quand même loin de Zola, et peu importe d'ailleurs), quelques bons mots, des tirades en alexandrins loufoques, une dame-pipi rigolote...
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Une lecture aussi légère que plaisante, qui laisse en bouche un sourire en coin rempli d'espoir.

Des personnages atypiques et attachants, une histoire trop courte qui rafraîchit comme une bouffée d'air automnal et des émotions qui glissent joyeusement sur une trame enchanteresse.

Bravo monsieur Didierlaurent!
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J'avais lu le Liseur de Bernard Schlink, alors ce roman-ci que je viens de terminer m'a bien amusé.
Lecture aisée, une histoire des plus originales, des personnages bien décrits, un plaisir cette lecture.
Guylain, un jeune homme célibataire travaille à l'usine, où l'on détruit les romans invendus, un monstre de machine les réduit en bouillie. Durant son trajet le matin dans le RER de 6h27 il lit des passages de livres divers pour distraire les passagers encore endormis. Les jours sont tous pareils, sauf le jour où il découvre une clé USB, qui après de nombreuses tentatives lui fera découvrir la femme de sa vie, une madame pipi.
Je viens de découvrir une pépite. Je n'en reviens pas de ma chance.
Cette histoire par son originalité m'a donné l'envie de la lire d'une traite, de rester en chemise de nuit au lit toute la journée, mes pieds et mes orteils bien au chaud sous ma couette.
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Agréablement surprise par cette lecture qui pourtant ne me faisait pas spécialement envie. Une lecture spéciale de part son récit autour de la chose, des lectures matinales de Guylain, des alexandrins d'Yvon.
J'avais peur de me lasser de ces lectures matinales et du descriptif du travail de Guylain aux côtés de la chose et de trouver l'ensemble ennuyant. Mais cela n'a pas été le cas. La lecture est rapide, légère, fluide, amusante par moment.
Et puis arrive une découverte avec des lectures différentes à bord du 06h27. Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler mais j'ai refermé le livre avec le sourire, une note finale positive, amusante et réconfortante.
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J'ai dégusté ce livre en 2 jours à peine, parce qu'il était tout simplement, doux, comme un bonbon au miel. Il est réconfortant, car Guylain est un personnage foncièrement bon, même si son travail le répugne, qu'il ment, qu'il se ment...je l'ai trouvé réaliste, poétique, alors qu'on pourrait le croire banal comme n'importe quel passager de RER.

Avec lui, j'ai parcouru ce récit qui est merveilleusement bien écrit : ce n'est pas une plume diablement compliquée qui se fait lire, mais une plume que j'ai trouvé parfaitement adaptée au récit, belle, poétique là encore.

J'ai découvert quelques personnages, qui possédaient tous un caractère distinct et une image forte, que ce soit en bien, ou en mal, on les découvre et on s'y fait, comme si on les connaissait depuis toujours.

Au cours de ma lecture, le postulat de départ à assez vite évolué, depuis l'intervention des soeurs...mais c'est surtout avec un énième élément que, Guylain trouvera enfin la beauté qu'il manque dans sa vie. Je ne saurai pas le dire, le montrer aussi bien que le récit mais...il sort de son ombre, avec attention et amour. On dépasse celui qu'il était, il sort de sa monotonie, vers la couleur, et j'ai trouvé cette...ascencion, magnifique et douce.

La fin m'a un peu coupé l'herbe sous le pied, parce que je pensais que le récit serait plus long, que je verrai cette apothéose dessiner son destin mais...nous pouvons amplement l'imaginer, et la vivre, désormais, en "s'aidant un peu".
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Moi je l'aime bien ce bouquin. Ni dithyrambique ni critique, il m'a fait passer un bon moment, reposée de la lecture de Tiffany MacDaniel.
J'ai craint un instant, au moment de la découverte de la clé USB, qu'il ne se transforme en deux grandes nouvelles, que cette quête fasse oublier tout le reste. Mais non, l'auteur inclue habilement les personnages secondaires dans ce nouvel élément, et le tout suit son cours.
Bon, sans vous spoiler, Evry 2 je connais, et c'est bien embelli dans le livre. Il y a belle lurette que ces deux là ont dû quitter les lieux.
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