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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La cour des Mirages est sans doute l'un des romans les plus violents que j'ai lu. Violent par des descriptions atroces, violent tout autant par la colère qu'il renferme.
Pour autant, passé cette mise en garde, ce (très) long roman mérite un détour, malgré quelques diversions d'actualité politiques qui, de mon point de vue, n'ajoutent pas grand chose au texte.
Nous sommes à Paris en 2012. Dans un contexte de passation de pouvoir et de chasse aux sorcières au Ministère de l'Intérieur, un flic déprimé, notamment suite à la disparition de sa fille de dix ans, réintègre la PJ. Gabrielle Prigent va faire équipe (mais peut-on parler d'équipe ?) avec Laurence Verhaeghen sur des enquêtes dites sensibles qui vont les amener à rentrer dans l'enfer de la pédocriminalité.
Entre policiers ripoux ou cinglés, puissants criminels et médiocrité, Benjamin Dierstein décrit une enquêté hallucinatoire dans un monde plus que sordide. C'est fort, sans lumière, nulle part.

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Masse critique annonçait un polar politique. Cela me tentait bien. Je n'avais pas vraiment lu la 4 e de couverture, je ne m'étais pas arrêtée non plus sur la couverture ce nounours oublié sous la pluie.
Je n'avais pas noté non plus que ce bouquin faisait 840 pages ! Une histoire qui commence par une famille massacrée, et le suicide probable du père. Pourquoi ? Et qui ? Affaire politique sans doute
C'est un flic, obèse, vivant dans le souvenir de sa fille disparue il y a 6 ans, et surtout de celui de la retrouver qui va enquêter, avec la commandante Laurence Verhaeghen . Ceux deux-là sont détonants. le livre démarre fort, on accroche tout de suite au style de l'auteur. C'est la fin d'une trilogie mais cela ne dérange pas et je me disais que j'aimerais bien retrouver ce personnage dans les romans précédents. Avant de comprendre où il nous emmène.
Par contre le thème est effrayant. C'est terrible de cruautés et d'horreurs. le thème centrale est la pédophilie dans toute son abjection et l'horreur des scènes entraîne vite vers la nausée. On se demande pourquoi l'auteur décortique autant les scènes. Il y revient souvent et on ne préférerait ne pas savoir.
C'est dérangeant par la crudité exposée, le calvaire vécu par les petites victimes
La partie politique sur fond de l'arrivée de la gauche au pouvoir est passionnante, beaucoup de noms sont cités. On fait un peu le tri dans tout ça. Et on souffle un peu jusqu'à ce que l'auteur ne nous ramène encore et encore vers l'impensable et l'innommable.
Finalement je ne crois pas que je pourrais relire un livre de cet auteur, dommage car c'est un super bon polar, bien écrit avec des personnages bien campés. Mais c'est une descente aux enfers, on est au coeur de la barbarie avec des héros cabossés. Et ce sujet de la pédophilie est difficilement supportable.
Merci à Babelio et l'éditeur Nouveau Monde pour cet envoi.

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Une lecture malheureusement mitigée pour moi.

C'est le 3ème tome de la trilogie « Echos des années grises ». Je n'ai pas lu les 2 premiers, mais ce n'est pas gênant pour la compréhension. L'auteur parle bien de ses personnages et j'ai apprécié de ne pas être perdue.

J'ai vu passer de bons et très bons retours sur ce roman. Mon avis va détonner quelque peu.

Bien sûr, il y a de bonnes choses, mais cela ne m'a pas suffi pour faire pencher la balance du côté positif.

Attention, cet avis est très subjectif et ne concerne que moi !!!

Après avoir vu l'image de couverture et lu l'accroche, je m'attendais à ce qu'il y ait un peu de politique dans l'histoire. Mais pas autant. Un rappel du contexte, c'est très bien, mais là c'est vraiment trop pour moi (l'auteur va même jusqu'à retranscrire ce que les personnages entendent à la radio).

Pour les personnages : je n'ai eu aucune empathie pour eux. Laurence Verhaegen en a après tout le monde, elle est très versée politique. Et plus que borderline.

Gabriel Prigent ne m'a pas inspiré grand-chose non plus, même s'il est celui qui m'attirerait le plus. Il est toujours hanté par la disparition de sa fille 6 ans auparavant, ce qui se comprend aisément. Mais là encore, l'auteur insiste beaucoup (il donne plusieurs fois la liste des médicaments que prend son personnage, il consacre des paragraphes entiers à ses états d'âme ..) Ce qui a sur moi l'effet inverse de celui escompté. Ça m'éloigne du personnage et ça finit par le rendre presque caricatural à mes yeux.

Ensuite, il y a le style de l'auteur. Je n'accroche pas vraiment. Des phrases parfois courtes, parfois très longues et sans ponctuation (une dure 3 pages). Beaucoup de points de suspension et de sigles.

Pourtant…

J'ai bien aimé l'alternance des chapitres entre les deux principaux personnages. L'auteur sait bien décrire leurs ressentis.

L'enquête en elle-même me plait bien. J'avais envie de savoir qui et pourquoi. Dommage que ce côté polar soit (pour moi) noyé.

On est dans une atmosphère lourde et épaisse que l'auteur sait très bien faire ressortir, mais là encore un peu trop. J'ai eu l'impression de baigner dans un monde noir sans aucune lueur, où tout est poisseux.

Je pense que j'aurais pu apprécier ce livre si le contexte était prétexte à l'enquête, alors qu'ici pour moi c'est l'inverse. C'est pour moi plus une critique sociétale qu'un polar noir. Si je reste objective, ce côté est très bien fait. Mais ça ne me correspond pas, ce n'est pas ce que j'attends de ce genre de roman.

Je vous invite à vous faire votre propre avis.
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Troisième tome d'une série, ce roman peut se lire indépendamment. Il faut néanmoins être prêt psychologiquement car les sujets traités ne sont pas évidents.

On entre dans la lecture avec l'enlèvement de la fille du commandant Gabriel Prigent. Ce fait va le marquer dans sa vie professionnelle et personnelle pour finir en sorte de loque humaine 6 ans après les faits. Il est toujours habité par cet événement et ressasse sans cesse ce point de bascule pour retrouver sa fille Juliette. En parallèle, on a son ancienne collègue Laurence Verhaegen qui, du fait de son passé trouble, se voit contrainte de rejoindre une équipe et y jouer le rôle de pseudo taupe. Ces deux personnages vont être amenés à travailler ensemble malgré l'inimitié qu'ils ont l'un pour l'autre.

L'enquête principale est sur la mort d'un homme connu dans le milieu socialiste et de sa famille. L'équipe du 36 Quai des Orfèvres est chargée de découvrir ce qui s'est passé mais c'est ce qui va être le fil déclencheur pour plonger dans un univers malsain où les pédocriminels côtoient des flics et des politiciens corrompus. La lecture est dure car elle s'ancre sur des faits réels en y intégrant du fictif qui ne l'est peut-être pas tant que ça.

Prigent et Verhaegen, qui sont dans l'équipe chargée de l'enquête, vont mener chacun de leur côté leurs recherches selon les objectifs qui les tiennent. Chacun essaye d'avancer de son côté avec son affect sans coordination car les aspirations personnelles priment pour chacun des deux. On a aussi en toile de fond l'avènement de la présidence de François Hollande, de son équipe et les déboires judiciaires de la droite sarkozyste. Ces informations permettent de situer les faits (en 2012) mais certaines d'entre elles parasitent la narration.

Les chapitres sont bien rythmés mais le sujet fait qu'on a besoin de souffler lorsqu'on avance dans la lecture. le problème n'est pas le style narratif mais les faits qui sont très brut car l'auteur ne nous épargne rien. On en ressort lessivé, perturbé et en espérant que la Justice dans le monde réel soit bien loin pour les victimes de ce qui est décrit ici.
Lien : https://delivresendecouverte..
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840 pages de noirceur ! Un livre que je n'aurais pas dû lire, tant le sujet est cruel et insoutenable. Deux flics très abîmés par la vie nous jettent dans le monde de la pédophilie enfantine qui prend racines et se ramifie dans les hautes sphères… DSK, Julie Gayet, Cahuzac, Sarkozy, tout le monde en prend pour son grade ; La politique est hyper-présente. C'est bien écrit, de bons procédés d'écriture ( ellipses, changement de narration ..), c'est addictif et malgré les horreurs qui s'enchainent, on continue à lire… un thriller politico-social, sexe, pédophilie, magouilles, pouvoirs, pots de vin, avidité… J'en suis encore toute retournée..
Lien : https://www.plkdenoetique.co..
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