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livre lu dans le cadre de la masse critique. Un grand merci pour l'envoi de ce livre tant à la maison d'édition le Passage, qu'aux organisateurs de la masse critique, dont je salue le travail.
Marie qui a perdu ses parents est confiée au prêtre Paulin. Après avoir été agressée; il prend la décision de l'envoyer à Paris chez Diderot comme copiste. Marie arrive dans un monde inconnu et devient Félicité à la demande de Diderot qui ne veut pas de prénom à consonnance religieuse. Elle saura par sa discrétion, son intelligence et ses capacités de copiste, devenir une confidente de Diderot. Elle découvre l'encyclopédie, le plus grand ouvrage de Diderot, mais aussi l'espionnage de la police, les traitres. Diderot pense qu'elle peut écrire elle aussi, et lui laisse le choix de partir, lorsqu'il ne ressent plus le besoin de l'avoir près d'elle.
Un livre enchanteur qui ne se laisse pas de côté, et pour un auteur méconnu, qui a retenu toute mon attention
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Félicité est une jeune fille que le Destin a choisi pour elle une voie qu'elle n'aurait jamais soupçonnée.

Encouragée par sa mère, la jeune fille s'est très tôt plongée dans l'oeuvre littéraire de son époque. Son livre préférée : la princesse de Clèves. Elle sait donc lire et écrire et tout naturellement, on lui propose de devenir la copiste de Diderot, père de l'Encyclopédie.

A son contact, la jeune fille va découvrir un univers très riche culturellement et elle va également faire son apprentissage de la vie et des hommes.

A cette époque, il était difficile d'aller à l'encontre de la pensée de l'Eglise. « Eduquer » les populations, réfléchir par soi même (n'est-ce pas le but de la philosophie). Pour Diderot, la culture était le remède à tous les maux.

Il a fait figure de précurseur et l'histoire a montré que ses contemporains ne lui ont pas rendu la tâche aisée.

A ceux qui auraient aimé vivre au siècle de Lumières, ce roman est fait pour vous, tant les descriptions historiques rendent le récit abordable à tous.

Et puis Félicité est très attachante, elle a soif d'apprendre et elle ne pouvait pas mieux tomber que sur Denis Diderot pour qu'il soit son mentor. de cet apprentissage va naitre un respect et une belle amitié à mon sens même si à l'époque l'amitié homme-femme n'était pas très répandue ou bien non comprise.
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Je pense que cette copiste a été inventée mais l'intérêt est de connaitre la condition des femmes dans les années 1750 et de voir vivre Diderot à travers ses yeux.
Un Diderot en plein travail du septième volume de son incroyable encyclopédie (encyclopédie qui mettra 20 ans à être terminée). Il n'y travaille pas tout seul bien sûr mais nous sommes à la période où D Alembert sous la pression, quitte l'ouvrage, où la prison guette, que la publication est sans cesse retardée et qu'il faut parlementer avec les éditeurs et les libraires. Un Diderot fort occupé, aimant les femmes et la boisson, encourageant celle qu'il nomme Félicité (car Marie, non, trop religieux) à s'instruire, découvrir les articles de l'encyclopédie et à se méfier des hommes trop beaux parleurs. Un Diderot aussi dans sa vie familiale avec une femme qui ne comprend pas ce qu'il fait, une petite fille qu'il adore, ses amis aussi Voltaire, Rousseau, Mme d'Epinay.
Et donc cette jeune femme entrée comme copiste des différents écrits de Diderot, lettres ou roman et qui va s'émanciper, apprendre au contact de cette belle société érudite et menacée par le censure. Son rêve : tenir un salon comme ces femmes si différentes et si cultivées.
Le tout est très facile à lire, de courts chapitres, c'est enlevé, on y apprend en survolant et donne envie d'approfondir ses connaissances sur cette époque.
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Ce livre aurait pu être sous-titré "Diderot pour les nuls"... On y retrouve les idées du philosophes résumées vite fait au fil du livre. Mais franchement ça reste succinct.. J'ai été déçue par ce livre, pourtant le sujet m'enthousiasmait vraiment ! Malheureusement tout est superficiel, les personnages et les rares intrigues sont survolés , jamais développés ni approfondis. On reste en surface de tout.. Et le style d'écriture, d'une grande platitude, n'arrange pas les choses.. Un livre sans grand intérêt, heureusement vite lu.
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Félicité est une jeune paysanne de Langres. Sa mère, Emilie, a été élevée au couvent et en garde un vilain souvenir, pas question pour elle que sa fille aille chez les religieuses mais elle tient à ce qu'elle ait un bon niveau d'instruction.

Lorsque les colporteurs reviennent chaque année, Emilie achète des romans afin que sa fille cultive le goût de la littérature au grand dam du cousin Paulin, le prêtre de la paroisse, qui préférerait que ses ouailles se contentent de la sainte bible.

Devenue orpheline, le curé la recueille et propose de la faire entrer comme copiste chez un notaire de Langres qu'il connaît bien. L'homme de loi lui propose plutôt de la placer chez le fils d'un coutelier de ses amis : Denis Diderot.

Le vicaire ne le connaît ni d'Eve ni d'Adam et le notaire, acquis aux idées des Lumières, se garde bien de lui révéler l'athéisme du philosophe, et voilà Félicité en partance pour la capitale…

Le siècle des Lumières, Diderot, l'Encyclopédie et le billet de George, il ne m'en fallait pas plus pour me donner envie de lire ce court roman, qui, une fois n'est pas coutume, n'a pas trainé dans ma PAL.

Vous connaissez mon goût pour les romans historiques et lorsqu'ils ont pour cadre le XVIIIè siècle et qu'ils me permettent de côtoyer mon philosophe préféré, Denis Diderot, comme dans La petite copiste de Diderot, impossible pour moi de résister !

Danielle Digne est passionnée d'histoire et elle connaît rudement bien Diderot, j'ai donc passé un agréable moment en compagnie de Félicité et Diderot bien sûr mais aussi tous les protagonistes secondaires du roman tels que Madame d'Epinay, le baron d'Holbach, l'abbé Galliani, l'abbé Morellet, D Alembert

Lorsque Félicité arrive à Paris en 1760, Diderot est en pleine tourmente car l'Encyclopédie, attaquée par ces jésuites de malheur, est frappée d'interdiction royale. Notre philosophe qui trime sur son grand oeuvre, enrage de ne pouvoir en venir à bout et crie à l'injustice d'autant plus que cette Encyclopédie qui lui prend toute son énergie, lui rapporte bien peu !

Ce roman bien documenté montre très bien le combat pour les Lumières mené par Diderot et les Encyclopédistes et nous dévoile le personnage attachant et éblouissant qu'était Diderot dans le privé mais aussi le travailleur infatigable qu'il savait être.

Les rapports houleux avec sa femme Antoinette et tendres avec sa fille Angélique, la correspondance qu'il entretenait avec Sophie Volland, la grande amitié qui le liait au baron d'Holbach et à Louise d'Epinay, son attachement à sa robe de chambre (il lui a même consacré un texte !), ses rapports avec Voltaire, Rousseau et Catherine II, la vente de sa bibliothèque à la tsarine, ses soucis avec la police et la censure, le traumatisme que fut pour lui l'emprisonnement à Vincennes, etc. Danielle Digne n'oublie rien et nous propose une plongée réussie au coeur de la vie de Diderot et du mouvement encyclopédique.

La jeune Félicité se montre intelligente et attachante, pleine de vénération pour son grand homme tout en ne cachant pas les travers et défauts qu'avait aussi le philosophe, loin d'être un saint, mais doté d'un grand coeur.

Grâce à son héroïne, l'auteure peut aborder la place des femmes dans la société de l'Ancien Régime. Copiste était un métier dévolu aux hommes, héritiers des fameux moines du Moyen Age, et que la romancière ait choisi ce métier pour Félicité et un philosophe comme Diderot ne doit rien au hasard.

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C' est un livre agréable à lire, et qui dans le contexte actuel "du politiquement correct", vient nous rappeler les batailles qu'ont du mener les philosophes et autres personnes "éclairées" pour passer outre la censure des pouvoirs en place et exprimer leur liberté de pensée et d'expression.
Rapportée par la jeune Félicité venue de Langres pour aider Diderot en tant que copiste, la bataille des encyclopédistes nous apparait longue, ardue et semée d'embûches .Sous son regard de jeune provinciale, j'ai découvert un Diderot aussi déterminé dans sa difficile entreprise, que sensible dans ses rapports humains.
Le livre se termine par le retour de Félicité à Langres, mais pour ma part j'aurais bien aimé savoir ce que cette expérience lui a apporté dans sa vie future.A t-elle vécu jusqu'à la révolution, y a t-elle pris part d'une manière ou d'une autre......mystère. La porte s'est entr'ouverte et donne envie de l'ouvrir en grand.
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délicieux
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