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3,53

sur 64 notes
Monsieur FX DILLARD, je l'ai découvert au moment de la sortie de son second livre, Fais le pour maman.

Nous avons échangé quelques messages, via les réseaux sociaux, à propos de la disponibilité de son bouquin en magasins (pas terrible, terrible... j'ai fini par le commander...), mais aussi, concernant notre emménagement, chacun dans une nouvelle maison, à la même période.

Je l'avais invité à venir en Normandie, pour me livrer en main propre son livre (ne le trouvant nulle part...)...
Lui promettant même le champagne (un bouquin et une nouvelle maison pour lui, une maison pour moi, faut au moins ça !)...
Mais la rencontre n'a jamais eu lieu...

Deux années se sont écoulées, j'ai aimé Fais le pour maman, j'ai apprécié Un vrai jeu d'enfant, j'ai continué à entretenir une certaine amitié pour Monsieur FX, suivant son actualité en retrait.

A la sortie de Austerlitz 10.5, je m'étais promis de le rencontrer enfin !

Mon sac à dos était bien trop chargé pour que j'y rajoute une bouteille de champ', mais l'intention y était !

Quais du polar me voici ! Monsieur FX me voilà !

Une rencontre toute en timidité de ma part, mais intérieurement, je lui ai dit tout ce que je voulais ! lol

Rentrée avec des souvenirs plein les yeux en Normandie, j'ai débuté mon Austerlitz 10.5 dédicacé, avec beaucoup d'espérance et d'envie.
C'est donc avec un réel plaisir que j'ai apprécié cette lecture dans un Paris quasi post-apocalyptique.

Roman pour lequel, cette fois, il a collaboré avec Anne-Laure Béatrix, directrice des relations extérieures du musée du Louvre.
Ce bouquin ne pouvait qu'être bien documenté !

Entre manipulations, magouilles, chantages et corruptions, nous suivons le commissaire Mallarmé, déjà bien chahuté dans sa vie et touché de plein fouet par la catastrophe passée, dans une nouvelle affaire de meurtres atroces, au coeur du plus grand musée du monde, le Louvre.

L'intrigue est sombre et nous tient en haleine.
L'atmosphère est pesante, lugubre, cauchemardesque...

Un roman que j'ai lu d'une traite !

Un récit noir et terrifiant, qui ne laisse rien présagé de bon, si une telle catastrophe devait arriver...

Bienvenue dans un monde sans morales, ni scrupules !

Pourquoi seulement 3 étoiles ? Parce que j'ai toujours un peu de mal avec ce qui est politique...

Oh ! Et j'oubliais... le titre de chaque nouveau chapitre est une vraie curiosité... A vous de vous y intéresser...
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Un an après une crue millénaire particulièrement dramatique qui à vu Paris, ses rues, son métro, ses immeubles, monuments et musées sombrer sous les eaux noires d'un fleuve déchaîné, dans des scènes apocalyptiques et meurtrières, le commissaire François Mallarmé, qui a perdu femme et enfant dans la catastrophe et qui se noie dans l'alcool, se voit confier une nouvelle enquête.
L'assassinat de personnalités publiques de premier plan et la disparition d'un enfant, fils d'une des victimes.
Anne-Laure Béatrix et François-Xavier Dillard nous entrainent dans les coulisses du Louvre, le plus grand des musées parisiens.
Bienvenue dans le monde du trafic d'oeuvres d'art, de la magouille, de la trahison et du meurtre sur commande.
Un aréopage de politicards corrompus et avides de pouvoir mènent le bal. Jusqu'au plus haut sommet de l'Etat, la bataille des égos fait rage… Et si la plus grande catastrophe n'était pas celle provoquée par la nature ?
Mallarmé devra naviguer en eaux troubles pour mener à bien sa mission.
Un livre entre le roman noir et l'oeuvre d'anticipation au rythme soutenu et captivant jusqu'à la dernière page.
Mais dites-moi Madame Béatrix, dites-moi Monsieur Dillard, y aura-t-il une suite ? parce que moi…. Enfin, je ne peux pas en dire plus, mais……..
Merci à François-Xavier Dillard qui m'a dédicacé ce livre aux Quais du polar de Lyon, une rencontre sympathique.
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usterlitz 10.5 (titre qui tire son nom de l'échelle permettant de mesurer la cote de la Seine, située à proximité du pont d'Austerlitz) est un thriller original et qui ne tombe à aucun moment dans la facilité.
En moins de 300 pages, ce duo d'auteurs (dont l'une, directrice de la communication du Louvre, signe là sa première fiction) fait fort en termes de scénario, thématique, de décor (apocalyptique), d'action et de rythme. Politique, corruption, trafic en tout genre (dans le milieu de l'art en particuliers) et délinquance viennent court-circuiter une reconstruction difficile et apportent une richesse à l'histoire de base (le meurtre de personnalités) qui permet au lecteur d'enchaîner les (courts) chapitres.
Une fois totalement plongé dedans, grâce à la première partie anxiogène, terriblement réaliste et angoissante, la seconde partie (plus centrée sur l'après et les événements plus politico véreux qui en découlent) passe comme une lettre à la poste. Cette fiction, thriller où la moral peine à retrouver sa place, est à découvrir !..........................................
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En 1910 la crue de la Seine n'avait pas dépassé les 9 mètres. Une centaine d'années plus tard, Paris est de nouveau sous l'eau mais cette fois-ci l'eau atteint un nouveau record sous le pont d'Austerlitz : 10,5 mètres.

La capitale est ravagée et lorsque les pluies cessent enfin au bout de plusieurs jours, la ville n'a plus le même aspect. Bon nombre de parisiens ont péri dans leurs bureaux ou à leur domicile et pour les survivants, la vie ne sera plus jamais la même.

Le gouvernement d'union nationale mis en place après la catastrophe siège désormais au fort de Vincennes et les deux chambres ont élu domicile au château de Versailles. Certains vont profiter de la panique générale ainsi que de la désorganisation des services de l'Etat et de la municipalité pour mettre la ville à sac. Toutes sortes d'exactions, de trafics et de chantages politiques vont alors participer au chaos général.

Le prix de l'immobilier a explosé, les musées et administrations désertés, à l'exception du Louvre qui connaît pourtant de gros dégâts et dont certaines oeuvres sont à jamais disparues et la première d'entre elles, la Mona Lisa que plus personne n'a revu depuis les évènements tragiques.

Un an après, une meute de loups nettoie inexorablement les rues de Paris des voyous et des vagabonds en tous genre et commet des exactions qui rappellent les chemises brunes des années 30. Au même moment, un tueur en série sévit dans la capitale et s'en prend à des personnalités bien connues du monde du cinéma, de la télévision ou du sport.

Des victimes richissimes massacrées après leur visite au Louvre. François Mallarmé, un flic qui a perdu sa femme et son fils dans la crue et qui depuis noie son chagrin dans l'alcool et la drogue, est chargé de cette épineuse affaire.

Vous savez combien j'affectionne thrillers et polars et celui-ci m'a permis de sortir de ma zone de confort puisqu'il a pour décor un Paris et un Louvre post apocalyptiques, c'est ce qui m'avait séduit dans le catalogue Belfond et aussitôt reçu, je l'ai entamé et j'ai beaucoup aimé.

Roman à quatre mains écrit par Anne-Laure Béatrix, directrice des relations extérieures du Louvre et François-Xavier Dillard remarqué pour ses deux précédents polars (Un vrai jeu d'enfant et Fais-le pour maman), Austerlitz 10.5 se révèle intéressant et passionnant à plus d'un titre.

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Je le dis d'emblée, je n'ai malheureusement pas été convaincue. le livre s'est lu pourtant très facilement et j'étais quand même intriguée par ce Paris ravagé et ces histoires de meurtres. Mais je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et à vraiment suivre avec beaucoup d'intérêt les événements. J'avoue avoir refermé le livre avec un sentiment très mitigé et en me disant qu'il serait vite oublié.

Du côté des personnages, même si on suit principalement le commissaire et une journaliste, on a également régulièrement le point de vue d'autres personnages notamment du côté politique et de temps en temps celui du tueur. Il y a eu un gros travail sur la description des personnages et même s'ils m'ont semblé réalistes et que je les ai trouvé très bien décrits, je ne m'y suis pas du tout attachée. Il faut reconnaitre que les auteurs ont bien travaillé sur les différentes personnalités et la plupart sont sombres avec de nombreuses blessures.

Je ne peux même pas reprocher au livre de manquer de rythme car il s'en passe des choses mais je n'arrivais pas à m'intéresser à l'enquête dont j'ai trouvé la résolution un peu plate. Je pense que la partie politique prend trop de place dans le livre et que cette partie ne m'a pas forcément intéressée. Mais si vous aimez les complots politiques, peut-être que ce livre est fait pour vous.

Le livre est finalement assez court et propose beaucoup de points de vue, pas mal d'éléments car on y mélange enquête, vie politique, vies personnelles. Beaucoup de choses que je n'ai pas trouvées assez approfondies au final pour que je puisse complètement m'immerger dans le roman.

Vous l'aurez compris, une lecture très mitigée qui n'a pas su me convaincre malgré de bons éléments. le côté politique m'a vite refroidi et l'enquête ne m'a pas passionné.
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Et si Paris se retrouvais sous les eaux?
Apres "un vrai jeu d enfants " et "fais le pour maman ",F.X.D nous revient en pleine forme avec un roman ecrit a quatre mains.
On est fasciné par le realisme de son recit ou le Louvre et le Joconde prenne la première place.
En meme temps on souffre avec Francois Mallarme qui va se jeter corps et âme dans une intrigue taillé aux couteaux.
Encore une reussite pour l auteur qui nous transmet par son histoire l amour pour jotre patrimoine. U e reussite de noirceur.
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La pluie tombe, l'eau monte et la Seine déborde. Les hommes, les logements, les monuments, rien ne résiste à l'énorme vague qui submerge Paris.
Un an après, dans une capitale post apocalyptique où tous les trafics sont permis, la vie reprend son cours. Pauvreté et richesse s'oppose, les premiers vivant dans les tunnels comme des rats, les seconds dans des bâtiments neufs ultra sécurisés. Comme par les siècles passés, l'état et ses ministères dirigent la France hors de Paris. Les luttes de pouvoir entre la mairie de Paris et les services de l'état concernant la gestion de la crise sont légions, la plus importante concerne la culture.
Austerlitz 10.5 n'est pas un roman d'anticipation mais bien un roman policier classique. Des meurtres sordides et leurs assassains, un flic détruit par la mort de sa famille lors de la crue, une jeune et belle journaliste sont les personnages secondaires du livre. Les vrais héros de Austerlitz 10.5 sont LE LOUVRE et LA JOCONDE. Et c'est un vrai régal.
Une statue, un tableau, une oeuvre différente en tête de chapitre scrupuleusement  choisie comme fil rouge. Les auteurs nous guident dans le Louvre en professionnels. La scène qui a retenue toute mon attention est la visite des toits et la vision de Paris Dévasté. Dans ce roman à 4 mains, La Joconde n'est plus simplement un tableau, elle devient femme.Les hommes l'aiment quasiment charnellement et tuent pour elle.
Un grand bravo à François-Xavier Dillard et Anne Laure Beatrix pour ce roman. Un merci pour nous rappeler le passé historique de Paris.
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Une présentation originale mêle l'intrigue aux collections exposées au Louvre. Un pari pour les auteurs qui nous font ainsi parcourir les couloirs et passages secrets, découvrir les maîtres des vestiges antiques inconnus ou plus classiques et oubliés, les regarder sous un angle moins académique, leurs sujets ayant toujours un rapport significatif avec l'action du roman.
La crue centennale de la Seine a ravagé Paris, cruellement touché sa population et engendré des trafics incroyables et souterrains, au nom de la culture et de l'ambition personnelle de ceux qui fréquentent les antichambres du pouvoir.
Un flic malchanceux se trouve happé par cette tourmente et tente d'arrêter les agissements d'un tueur en série, par ailleurs narrateur épisodique.
On retrouve la minutie de la construction des intrigues de François-Xavier Dillard (un vrai jeu d'enfants et Fais-le pour Maman) qui sème le doute chez le lecteur et le secoue émotionnellement tant le réalisme des situations est provocant.
Que dire de plus sans spolier … l'exercice à quatre mains, s'il a ravi les auteurs, a sans doute ajouté de la difficulté et rendu crédible le tout, pour notre plus grand plaisir.
Même si l'auteur assure qu'il s'agit d'un pur hasard, je ne peux m'empêcher de penser à Mallock et son « principe de parcimonie » qui lui aussi fait disparaître la Joconde et submerger Paris par une crue centennale … mais c'est bien une autre histoire, autrement traitée. Simplement disons que cette menace n'a jamais été aussi préoccupante. La version que nous en lire Austerlitz dans ses prologues (Scène de déluge et jours 3 à 8) est tout simplement grandiose mais ça c'est la patte Dillard !
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Le roman débute par une première partie terrifiante et apocalyptique. Imaginez Paris victime d'une crue sans précédent, une vague balayant tout sur son passage et s'infiltrant partout. La mort est partout et pour ceux qui restent l'instinct de survie fait ressortir le pire chez certains.

François Mallarmé a perdu sa femme et son fils dans la catastrophe et il ne s'en est pas complètement remis. Seul son travail lui permet encore de tenir debout. L'affaire que lui confie son supérieur lui semble banale : des célébrités sont retrouvées mortes et un enfant a été kidnappé. L'urgence est de le retrouver mais il n'y a aucune piste. A cela s'ajoute une sombre affaire de trafic au Louvre.

D'ici à ce que tout soit lié, il n'y a qu'un pas que François va franchir.

La première partie du livre est terriblement anxiogène de par son réalisme. Les évènements décrits sont terrifiants car cela pourrait arriver et serons-nous prêts si cela arrive vraiment ? Rien n'est moins sûr.

La deuxième partie est plus centrée sur les personnages et l'après. Comment peut être gérée une telle crise et surtout les auteurs nous montrent comment le mal peut s'insinuer en s'ajoutant au malheur. le personnage de François est également intéressant : il se bat pour survivre dans ce monde où tout lui a été enlevé : entre espoir et désespoir son coeur vacille.

Le est fluide et malgré le climat angoissant de ce roman on ne peut s'empêcher de tourner les pages pour en connaitre l'issue.

Austerlitz 10.5 est écrit à quatre mains et le lecteur doit se cramponner avec ses deux mains pour ne pas perdre pied.
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Retrouver François-Xavier Dillard dans une telle équipée, qui l'eut cru ? le voici acoquiné pour l'occasion avec Anne-Laure Béatrix pour nous conter une sombre histoire sur fond de crue centennale de la Seine. Une histoire écrite à quatre mains, pour le cauchemar de tous les franciliens.

Une chance sur cent que cette crue arrive, manque de bol c'est le cas dans cet étonnant Austerlitz 10.5. Là, tout de suite, vous vous dites que vous savez à l'avance où vous allez mettre les pieds (dans l'eau), et que cette histoire va raconter cette lente montée des eaux.

Plouf, perdu. Oui, Paris a perdu les eaux et tout le roman baigne dans une ambiance apocalyptique. Mais, les deux auteurs ont voulu une approche bien plus originale et ne se sont pas embourbés dans un récit dont la voie semblait toute tracée.

Car, il s'agit bien d'une enquête policière et d'un thriller qui repose sur la vase laissée par cette catastrophe annoncée. Quelques pages pour décrire l'horreur, pour ensuite raconter une histoire dont la tension s'élève à mesure que le flux liquide s'abaisse. Loin d'avoir servie d'ablution, cette crue est l'élément déclencheur d'une féroce lutte de pouvoir.

Il fallait bien être deux pour proposer un tel périple (lacustre), à la fois dans Paris et à travers les tableaux des grands maîtres (connus ou moins connus).

Anne-Laure Béatrix, dont c'est la première fiction, est directrice de la communication du Louvre. Autant dire qu'elle sait de quoi il retourne quand il s'agit de nous promener dans les dédales du musée, avec comme point central la Joconde, bien sûr. Là encore, les deux écrivains auraient pu tomber dans la facilité, mais ils ont réussi à construire une intrigue vraiment nouvelle autour de ce tableau emblématique et de ce Paris dévasté qui tente de se reconstruire.

De quoi mettre l'eau à la bouche du lecteur à la recherche d'autre chose qu'un banal polar. Les thématiques développées dans ce roman sont brûlantes, sulfureuses. Entre dépravations et dominations, c'est un portrait au vitriol de nos hommes de pouvoir qui est dépeint. de quoi apporter de l'eau au moulin de ceux qui ressentent une défiance accrue envers ces « élites ».

Cette anticipation crédible lance quelques pavés dans la mare tout en n'oubliant jamais son objectif de divertissement. Avec des chapitres courts mais denses (loin de ne comporter que des dialogues, comme certains livres du genre), le récit développe une intrigue sombre et en profite pour y inclure quelques thématiques en sous-marin, comme le problème des réfugiés ou les velléités fasciste de certains. Avec une telle crue, chaque francilien devient un réfugié en puissance.

Dommage d'ailleurs que les deux auteurs n'aient pas davantage développé cet environnement où la misère découle de cette eau qui coule. Quelques passages supplémentaires pour accentuer encore cette ambiance visqueuse auraient été bienvenus, à mon sens. Seul léger bémol dans un avis qui se veut assez enthousiaste.

Parce que c'est vraiment une intéressante réussite à 10 doigts, immersive, intelligente et prenante. Une lecture qu'on termine un peu essoré, tant les personnages sont malmenés.

Bref, ce roman astucieux et plutôt explosif vous brûlera les entrailles comme une eau de vie tout en vous faisant visiter la capitale comme vous ne la connaissez pas (et j'espère de tout coeur que vous ne la connaîtrez jamais ainsi).

Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Austerlitz 10.5

En 1910, le niveau maximal de la Seine avait atteint :

8.60m
8.62m
8.64m
8.66m

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