AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,53

sur 64 notes
Un titre qui intrigue, une couverture très accrocheuse, très belle et me voilà embarqué dans un roman policier.

Au début on est vraiment dans le roman SF apocalyptique on est au coeur de la tourmente avec les éléments qui se déchaînent. On a à peine le temps de respirer qu'on est submergé par les vagues d'eau et de boue… on est avec les personnages qui vivent des situations dramatiques. La fin du chapitre on reprend notre souffle mais pas tous les personnages…

Puis un an passe est c'est un Paris post-apocalyptique qui apparaît et avec lui les enquêtes. le commissaire suit un tueur en série et une journaliste des trafics… mais comme le monde est petit tout semble s'entremêler. On n'est pas au bout de nos surprises et nos protagonistes non plus. Rebondissements en tout genre. La Mort rode, plane… on est dans une atmosphère délétère. Il faut se méfier de tout le monde, on ne sait pas qui va donner le prochain coup mortel.

Qui dit Paris, dit capitale et l'on voit les enjeux politiques qui viennent nourrir l'ambiance malsaine où les relations sont faussées.

Une sorte de course contre la montre se met en place dès qu'un enfant disparaît parce qu'il était au mauvais endroit et au mauvais moment…

Le problème c'est que les personnages sont des gens blessés moralement, affaiblis et perturbés alors ils ne sont pas à cent pourcent performants et il y a de gros malades de la tête en face !!!). Les vies humaines n'ont plus de valeur.

L'intrigue, les personnages, les décors, d'accord j'ai bien aimé… mais ce qui m'a vraiment mais vraiment plu et qui fait son originalité se sont les titres des chapitres. En effet, chaque chapitre porte le nom d'un tableau, sculpture du Louvre… Car le Louvre est un personnage de l'histoire !

Mais ce n'est pas juste pour faire joli… le contenu du chapitre fait écho à l'oeuvre et là s'engage une relation entre le lecteur et le livre. Cela m'a fait penser à un « desk », un mur avec des images qui inspire l'écrivain et qui donne le sentiment texte augmenté, derrière les mots une image. Avant de commencer le chapitre je regardais sur mon téléphone une reproduction et je me demander à quoi le texte allait s'attacher… Attention ce n'est pas une explication picturale… par exemple une scène de chasse cela va donner un chapitre où l'action et la traque vont être les maîtres mots… Parfois je n'ai pas trouvé vraiment le lien subtil. C'est un livre qui mériterait avoir des illustrations.
Lien : https://latelierderamettes.w..
Commenter  J’apprécie          10
Dans un Paris apocalyptique, le policier François Mallarmé voit sa vie basculer quand il perd sa femme et sa fille lors de la submersion d'une rame de métro. Ecrasé par le chagrin il doit cependant faire face à une affaire de meurtres troublants et son enquête l'amène dans l'un des lieux les plus emblématiques de la capitale, le musée du Louvres.
Entre manipulations, chantage, rituels barbares et fêtes décadentes, Mallarmé va être plongé dans un univers sans règles ni morale, confronté à nouveau à la souffrance, à la folie et à la mort…
Sur fond de crue du siècle dans la capitale française, les 2 auteurs nous entraînent dans une course effrénée pour démasquer un sérial killer mais pas que … Et c'est là tout l'intérêt de ce livre qui nous fait découvrir les coulisses du Louvre où se livrent de bien drôles de soirées privées ainsi que dans les couloirs du métro abandonnés après la crue et où se déroulent de bien drôles de choses.
Au passage, quelques petits coups de griffes envers certains Hauts Fonctionnaires et soi-disant serviteurs de l'Etat sont finement assénés.
Bref une anticipation plutôt crédible qu'on ne souhaiterait pas voir se réaliser.
A nouveau une belle réussite pour FX Dillard et son acolyte du moment.
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          30
L'idée est originale
Face à l'adversité, il y aura toujours des hommes pour s'enrichir du malheur des autres
Déçue par la fin qui m'a laissée sur... ma faim !
Commenter  J’apprécie          00
J'ai été attiré par ce roman de par son contexte des plus original, un Paris dévasté par une crue historique de la Seine après des jours de déluge. le prologue spectaculaire annonçait un récit jubilatoire. Malheureusement le rythme est assez irrégulier et l'enquête policière peu passionnante (mon humble avis bien sur).
Commenter  J’apprécie          70
le Louvre a été submergé, la Joconde a bu le bouillon, des êtres humains ont péri avec, et d'autres ont succombé à leurs démons. le commissaire Mallarmé, qui n'a pas été épargné mène l'enquête parmi une faune de dépravés qui pensent que l'argent peut tout acheter, y compris la vie humaine.
Un peu glauque à mon goût, mais je dois accorder aux auteurs l'art consommé du suspens pour l'un et une vraie connaissance des tableaux du Louvre pour l'autre.
Commenter  J’apprécie          10
Dans les salons bleus de la classe supérieure

Petite précision, la quatrième de couverture annonce "la Joconde a disparu" : non, le tableau a juste subi les outrages de l'eau et il est en rénovation. A moins que ce ne soit qu'un spoil outrancier ?
J'ai choisi ce livre pour son côté catastrophe, cela dure 3-4 chapitres très courts et basta. La quatrième de couv vous en fait un bon résumé. Si vous cherchez plus, cela va être difficile. Deux lignes parlent de la disparition des taxis et des VTC (les auteurs connaissent l'actualité !) et leur remplacement par des "taxis automatiques", comprenez sans chauffeur et autonome :
Et puis le gouvernement s'est exilé à Vincennes, l'Assemblée Nationale et le Sénat au château de Versailles et le 36 quai des Orfèvres a déménagé ! (Ceci dit, c'est d'actualité)
Je pensais lire un livre d'anticipation doublé de thriller policier, résultat anticipation et thriller sont aux abonnés absents. Reste le policier, pas si mal. le commissaire donc, tourmenté, torturé par la perte de sa femme et de son fils lors de la grande crue millénaire. Mais un bon flic à qui on ne la fait pas :
"François sait qu'elle ne lui dit pas toute la vérité. Il a une telle habitude de ces interrogatoires que le moindre frémissement sur un visage, les plus petites inflexions de la voix résonnent en lui comme des alarmes."

Les auteurs ont eu la bonne idée de lire J'écris du polar aux éditions Pour les nuls et ont ajouté une journaliste. L'inventivité ici, pas une journaliste d'investigation, mais une journaliste politique chargée de couvrir les meurtres ( ! ). Bien entendu, "elle a des yeux verts immenses " et elle est belle à couper le souffle. Vont-ils faire Crack crack boum uh ?

Quelques pépites : le commissaire se fait estourbir durant son enquête, il ne cherche pas plus loin les raisons de ce guet-apens et va draguer une midinette dans un troquet, et c'est tout. Oui, il est encore un plein deuil, il en fait des cauchemars chaque nuit, mais dès qu'il voit une demoiselle, les belles seulement, son petit coeur palpite. On a fait plus réaliste pour dire "faire son deuil".

Les auteurs ne se trompent pas sur le côté bancal, ils expliquent de temps en temps la psychologie de leurs personnages ou l'anticipation alors que le lecteur avait compris 50 pages plus en avant. Et cela de manière - très - appuyée.
"François ne croit plus à rien ; plus à l'amour, plus au bonheur, il ne croit plus qu'à la disparition de son épouse et de son fils. Il sent pourtant que cette femme l'attire, par sa beauté d'abord, il ne peut le nier – personne ne le pourrait –, mais aussi par sa force, sa capacité à surmonter les épreuves pour aller au combat, encore et toujours, rester debout. Cette qualité qu'il pensait avoir perdue et qui semble à nouveau l'animer depuis qu'on lui a confié l'enquête. Chloé, quant à elle, sent que ce type malheureux, distant, parfois cruel n'est plus que l'ombre de ce qu'il a été. Mais, elle ne sait pas pourquoi, elle lui trouve un charme déroutant. Sans doute parce que les mâles qu'elle croise sont le plus souvent si bouffis d'orgueil qu'ils se ressemblent tous, leur personnage public niant toute trace de sensibilité, et parfois même d'humanité. Elle est intriguée par cet homme qui souffre. Mais elle est aussi effrayée, à la fois par cette attirance soudaine et par l'abîme de clichés que véhicule un sentiment aussi commun."

Tout cela reste bien caricatural : les politicards sont tous pourris, ne pensent qu'à leur carrière, le flic dépressif, la belle journaliste, le métro et ses secrets, les cultureux pédants, les célébrités n'ayant que deux mots en tête, sexe et drogue (pas de rock n roll, désolé)
Je pense pareil des politicards et du milieu culturel, mais tout cela manque un peu de raffinement.
Les auteurs tentent de parler des sujets d'actualités comme les réfugiés et le FN, mais bon tout cela manque de développement, et c'est amené au bulldozer.

Côté positif, ça se lit très vite.
Et assez étrangement, on a envie de connaitre le fin mot de l'histoire.
Je n'oublies pas non plus un revirement vers la fin du livre qui m'a grandement surpris au vue de l'ensemble. (Sur la 4ème de couv, je suis sûr qu'ils ont mis "Le Game of Thrones du milieu culturel" en se basant sur ce seul élément !)

Ceux qui n'ont jamais lu d'anticipation, de SF et de thriller pourront, peut-être, y trouver leur bonheur.
Commenter  J’apprécie          60
Le déluge s'est abattu sur Paris. L'eau monte, s'engouffre dans le métro, s'infiltre dans les tunnels, sape les immeubles qui s'effondrent comme des châteaux de sable. La catastrophe a fait beaucoup de morts, causé d'énormes dégâts dont la ville n'arrive pas à se relever.
Paris est dévasté et la province ne veut plus payer pour réparer. le gouvernement s'est replié à Vincennes, laissant la place à la maire de Paris. Les politiques étant ce qu'ils sont, les luttes intestines, larvées, ou au grand jour éclatent qui facilitent les trafics en tout genre. Une faune composée de gangs, de trafiquants, meurtriers… règne dans les sous-sols de la capitale.
« Car après le chagrin et la peine, après la sueur et les larmes, viendrait le temps du chaos et des troubles. »
Des personnalités, des peoples comme l'on dit, sont tuées. François Mallarmé (mal armé pour survivre à la mort de sa femme et de son fils) reprend son métier de flic et conduit cette enquête qui le mènera au Louvre, dévasté après l'explosion, par la force de l'eau, de la pyramide. En effet, le seul point commun que Mallarmé trouve entre toutes ces personnalités est un rendez-vous au Louvre.
Le fils d'une des victimes était avec son père et a sûrement été kidnappé par le meurtrier. Une bande comme il y en a tant dans les boyaux du métro ? Une demande de rançon ?
KKK le rédacteur en chef du Nouveau Parisien, colle l'affaire entre les mains de Chloé, jeune journaliste,
« L'affaire prend une tournure éminemment politique, Chloé. Notre ministre de l'Intérieur ne manquera pas de saurer sur l'occasion de ce nouveau meurtre, de cette disparition, pour appeler à un retour immédiat du gouvernement à Paris. Et pour flinguer au passage les projets d'autonomie de notre maire chérie, l'inénarrable Marianne Figari… Tu ne vas quand même pas laisser ça à ce pauvre Fignol et à ses chiens écrasés »
On dit que les parallèles ne rejoignent jamais. Pourtant Mallarmé et Chloé vont finir par se rencontrer et travailler ensemble soulevant les trafics d'oeuvres d'art, les soirées privées spéciales
Comment parler de ce bouquin qui m'a tenu en haleine jusqu'à la fin ?
De fausses pistes en rencontre, de meurtres en soirées licencieuses… chapitre par chapitre, de page en page, les deux auteurs ont écrit un suspens avec de nombreuses pistes, habilement tressées avec une fin….
Anne-Laure Béatrix connait le Louvre sur le bout de ses pieds, donnant, ainsi beaucoup de véracité aux lieux. Chaque titre de chapitre porte le nom d'une oeuvre où le crime lié est mis en scène. Pourquoi le meurtrier a-t-il agi ainsi ?

Ce roman apocalyptique à quatre mains est stupéfiant de réalisme. Les eaux troubles de la Seine ne sont rien à côté du marigot souterrain et politique. Les premiers chapitres parlant de l'inondation sont apocalyptiques et vraisemblables. L'écriture est nerveuse sans être sèche, le scénario construit aux petits oignons ; de la belle ouvrage.

Je suis conquise

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          20
Une pluie diluvienne s'abbat sur Paris....atteignant 10m50 sous le pont d'Austerlitz, dévastant une grande partie du précieux patrimoine Français. ..

Un an après, une série de meurtres tout aussi cinglants les uns que les autres vient toucher la capitale. ..le point commun de ces meurtres?? le Louvre, La Joconde ...vous ne verrez plus Jamais ce musée et ce célèbre tableau de la même façon. ...et une simple averse non plus d'ailleurs. ..
.
Un immense merci à François-Xavier Dillard de m'avoir permis de lire ce livre co-écrit avec Anne-Laure Béatrix, en avant première.....deux plumes extraordinaires, pleines de rebondissements et d'intrigues. ...
Commenter  J’apprécie          00
j'ai adoré !

10.5 Austerlitz - mes lectures , mes passions .
Avez - vous visité le Louvre ? Moi , perso , c'est fait , du fond de mon canapé grace à Anne - Laure Béatrix et François - Xavier Dillard .Pendant 267 pages , j'ai…
LESPASSIONSDEFLO.COM|PAR FLO

Lien : http://lespassionsdeflo.over..
Commenter  J’apprécie          00
Un roman écrit à quatre mains, François Xavier Dillard et Anne-Laure Béatrix nous proposent un thriller complexe sous fond de roman post apocalyptique. Si comme je le dis plus haut, les premiers chapitres m'ont beaucoup plu, je n'ai en revanche pas aimé la suite. Je n'ai pas trouvé d'intérêt particulier à l'histoire que j'ai trouvée trop axée sur les complots politiques.
Le récit est néanmoins rythmé et agréable à lire puisque je suis allée au bout de cette lecture, c'est vraiment dommage que l'histoire n'ait pas su m'intercepter davantage.
►Ma chronique complète : http://www.leslecturesdelily.com/2017/01/austerlitz-105-ecrit-par-anne-laure.html
Mon blog : Les lectures de Lily (www.leslecturesdelily.com)
Lien : http://www.leslecturesdelily..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (132) Voir plus



Quiz Voir plus

Austerlitz 10.5

En 1910, le niveau maximal de la Seine avait atteint :

8.60m
8.62m
8.64m
8.66m

15 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Austerlitz 10.5 de François-Xavier DillardCréer un quiz sur ce livre

{* *}