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3,19

sur 406 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Pa convaincu du tout, la liste des occupations du Vendredi sur 3 pages et demie en page 57 m'a complètement perdu après j'ai feuilleté en diagonale. J'ai pas eu envie d'attendre de voir ni le diable ni la salle de bain....
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Plutôt marrant ce bouquin, un bon petit moment, mais de là à écrire comme mon cher vieux Rock & Folk que j'ai tant aimé " un bijou d'humour et d'inventivité tout à fait original". Car le bon petit moment fut assez court finalement, et plus petit que bon. La recette de Sophie Divry n'a pas tardé à me courir sur le haricot. Pseudo-branché avec un portrait de cette trentenaire, chômeuse "presque par inadvertance", accessoirement écrivaine, Quand le diable sortit de la salle de bains est toutefois pour le premier tiers assez cocasse et m'a arraché quelques sourires. Il faut vous dire que ce livre est du genre connecté, et que Sophie Divry s'amuse (elle) , un tantinet geek, avec ses digressions vaguement cyber. Parfois ça lorgnerait vers les calligrammes d'Apo, en moins bien, comme c'est étrange.

Reprenons notre sérieux. Ce bouquin est une plaisanterie et c'est bien le droit de Sophie de jouer la carte de l'humour, pas bien longtemps désopilant, mais ses difficultés financières si peu vraisemblables, allez savoir pourquoi, sont drôles. Un point c'est tout. Assez vite on se désintéresse des déveines et des désespoirs de Sophie, dignes du cinéma français actuel le plus souvent gentiment prétentieux et donneur de petites leçons. En fait Quand le diable sortit de la salle de bains est infiniment convenu, jusque dans les bonus car ce livre comme un DVD possède comme une sorte de making of. le bonus est écrit sur des pages rouges. Etonnant, non?

Sophie a beaucoup de frères qu'elle voit peu. Son indépendance me rappelle certains magazines féminins. Pas toujours très nuancés. Elle fréquente un peu Lorchus son démon personnel, assez mal élevé. Et son presque seul ami Hector est obsédé sexuel et musicien, enfin surtout sexuel. Ce qui nous vaut une scène inattendue illustrée d'une paire de ciseaux que l'on peut découper en suivant la ligne pointillée. Ce passage est d'ailleurs doctement précédé d'un avertissement sensibilité jeune public. C'est génial, non? Sophie se paie un peu sa fiole, au public.

Voilà. C'était ma collaboration avec Babelio que je remercie pour m'avoir fait confiance encore une fois afin de critiquer ce livre gracieusement envoyé. Ils ont bien du mérite chez Babelio. Si un lecteur venant à passer ici souhaite lire ce livre je me ferais un plaisir de lui faire parvenir. Nombre de critiques sont plus élogieuses que la mienne, ce qui n'est guère difficile.
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Entre des saynètes d'un kitchissime ridicule, dont, par exemple, le dialogue entre un grille-pain et une bouilloire (mais si !), nous avons dans la première partie les interminables jérémiades d'une chômeuse en fin de droits qui ferait mieux de consacrer son énergie à se prendre en mains pour se sortir de la mouise. Mais même faire un dossier pour une demande d'aide, c'est-à-dire faire quatre ou cinq photocopies, c'est trop pour elle.

Dans la deuxième partie, elle invective sa mère, qui a pourtant retrouvé pour elle son rôle nourricier, car celle-ci ose lui donner les conseils évoqués ci-dessus et prononcer deux ou trois remarques jugées réac par sa fille qui se place du côté indigéniste de l'extrême-gauche ultra-vertueuse. On trouve là, entre autres, un passage qui tente de montrer aux individus grotesquement attachés aux Lumières combien le voile islamique est un acte d’émancipation.

Dans la troisième et dernière partie, l'« héroïne » trouve du travail dans un bar à vins, mais bien évidemment elle se fait exploiter par le patron malhonnête et voleur (qui exploite aussi puis vire sans préavis un Noir sans papier affecté à la plonge) et sexuellement harceler par son frère : comment aurait-il pu en être autrement ? Les patrons, tous des affreux. Et même leur parentèle.

Ce mince récit est truffé de listes infantiles et d'historiettes incidentes qui le ralentissent sans jamais rien lui apporter et exaspèrent le lecteur et de néologismes, notamment des verbes de parole, que l'auteur doit trouver originaux et amusants – sans doute est-elle la seule. Elle joue aussi avec la typographie et le calligramme – mais on est très, très loin d'Apollinaire.

Et dire qu'un tel livre a pu avoir le soutien du CNL et de la région Rhône-Alpes, les bras m'en tombent !

J'avais beaucoup aimé La Condition pavillonnaire et j'apprécie la participation de l'auteur aux _Papous dans la tête_, mais ce livre-ci est un vrai désastre.
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Je cesse ma lecture p. 50. Je n'accroche ni à l'histoire, ni au style.
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Voilà un an que Babelio me tanne pour une chronique d'un livre que je n'ai pas du tout aimé. Alors, je m'y mets!
En général, je n'écris pas un mot sur ces romans qui ne m'apportent rien si ce n'est la confirmation que j'ai trop de livres qui m'attendent pour ne pas m'attarder sur ceux qui laissent froid, voire m'ennuient, et me donnent l'envie de lire autre chose.
Quand le diable sortit de la salle de bain fait partie de ceux-là.
Superficiel, mal écrit, rempli de clichés, ennuyeux… désolé, mais il ne m'a pas fait rire.
Je m'arrête là.
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Inutilement bavard. Un roman brouillon qui n'a rien d'intéressant à dire. Trop de mots inventés, trop de listes pour remplir les pages, une description de la pauvreté qui semble artificielle comparée à celle que j'ai vécue au même âge que le personnage du livre. On a l'impression que l'auteure parle de ce qu'elle ne connaît pas réellement. Mais surtout, c'est le style qui me fatigue ; j'ai commencé par sauter des pages entières pour finalement abandonner.
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Waouh, quel ennui, ce livre a failli me tomber des mains à chaque minute, et pourtant je m'étais ruée dessus tant j'avais apprécié La cote 400 et La condition pavillonnaire, que j'ai tant et plus conseillés à mon entourage. Celui-là je ne l'offrirai pas à mon ennemi...
Un enfoncement de portes ouvertes entrecoupé des inutiles fantasmes sexuels de l'ami Hector, ou alors c'est tellement au 99ème degré que je n'ai rien compris !
J'éprouve de la compassion pour le grand bouleversement qui a éprouvé Sophie et lui a fait connaître solitude et chômage, mais la voir attendre l'extrême limite de "la dèche" pour réaliser qu'elle a une tête et deux bras qui peuvent servir autrement qu'à attendre de fantomatiques piges mal payées et que les minima sociaux sont faits pour les gens qui ne les ont pas, c'est franchement pénible et offensant.
D'interminables listes viennent couronner le tout et font tourner les pages encore plus vite...
Non franchement, ma critique est à la hauteur de ma déception !!!
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Alors .. Voici un livre complètement déjanté ( ce n'est pas moi qui le dit mais l'auteure ).

Moi, perso, je ne suis pas contre le déjanté mais là j'ai eu vraiment beaucoup de mal !!
Disons que trop de déjanté tue le déjanté ... on finit par se lasser !

Nous suivons les tribulations d'une jeune trentenaire au chômage tentant de survivre avec quelques centaines d'euro par mois et connait toutes les galères des gens en situation précaire.

C'est un mélange de tout et de rien , assez lourd , parfois vulgaire ( les pages "hot" n'apportent franchement rien au récit).
On y trouve une écriture inventée , des calligrammes, des dessins, des énumérations à n'en plus finir ( qui vous incitent à lire en diagonale ).
Bref un méli-mélo déstabilisant, c'est foutraque.
Style inutilement

Le sujet du récit aurait pu être intéressant, mais j'ai eu l'impression que l'auteur ne prend plaisir qu'à se lire et relire ses "bons " mots.

Je suis sévère .. beaucoup trop de bémol et pour moi c'est à fuir. Où alors le style est tellement poussé ( au 99° degré ) que je n'y ai rien compris.
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