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Citations sur Trois fois la fin du monde (146)

Septembre rafraîchit. [...] En bas, dans le vallon du ruisseau, autour du lavoir, ce ne sont plus des plaques de chaleur, mais des souffles le matin.
Du marron, du rouge par touches espacées. La forêt autour des pelouses jaunies. Un arbre laisse aller ses feuilles au milieu des chênes imperturbables.
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Ce n'est plus une haine étroite et médiocre, celle des premières humiliations, non, c'est une haine comme une drogue dure. Elle fait jaillir dans le cerveau des consolations fantastiques. Elle caresse L'égo. Elle transforme l'humiliation en désir de cruauté et l'orgueil en mépris des autres.
[...]. Dans cette cellule étroite, sans matelas, mes pensées se répercutent d'un mur à l'autre.
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Le B4 n'est pas forcément réservé aux "mal notés" par les Jaunes. L'administration y place aussi les indigents et les fous. S'entassent ici jeunes, squelettiques, drogués, bossus, désespérés, yeux sans lumière, vie sans amours. Jamais de silence, jamais de paix.
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Le feu nourrit les yeux de l'homme, l'homme le nourrit de bois.
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Alors de plus caché de la terre, du plus profond, du plus humble, des millions de graines lancent un cri muet de désir. Toutes, sous l’œil endormi, écartent la pellicule qui les tenait resserrées et déploient en même temps leur volonté opiniâtre de crever le sol. les rayons du soleil répondent à cet appel, tirent et attirent chacune de leurs tiges, les scindent en minuscules langues, en lianes, en feuilles claires, jusqu'à ce qu'elles se répandent enfin à la surface du sol.
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Oui c'est cela. Que les étoiles le prennent, que les étoiles l'aspirent, qu'il sombre dans le ciel.
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Un faucon au ventre blanc qui reste planté en l'air en battant des ailes, suspendu comme si une corde s'attachait à un point du ciel.
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Un buisson pâlit, s'argente.
La ferme a l'humidité agréable d'un berceau. Elle a au centre de la pièce une cheminée froide.
Sur le haut d'un rocher, un arbuste rougit, et l'argenté brûle, et tombe, et le sol s'emmousse.
Quelque chose se métamorphose.
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Il regarde son tilleul. Le jardin de la cabane change selon la lumière, selon la manière dont le ciel grossit et se vide sans pleuvoir.
Maintenant que la peur est partie, il voit beaucoup mieux.
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Ces arbres semblent tellement infatigables. Ils ont résisté à toutes les bourrasques. N'ont-ils jamais envie de baisser les branches ?
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