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3,16

sur 125 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Philippe Djian est un romancier français né en 1949 à Paris. Longtemps présenté comme un héritier de la Beat Generation en France, il est notamment l'auteur en 1985 de 37°2 le matin qui lui apporta la popularité mais depuis, son style et son inspiration ont beaucoup évolué. Son nouveau roman, Double Nelson, vient de paraître.
Luc est un écrivain à la peine pour finir son roman. Il a vécu plusieurs mois de bonheur intense avec Edith mais ils viennent de se séparer et il en souffre. Petite précision qui ne manque pas de piquant, Edith dirige un commando des Forces spéciales ! Et justement, rescapée et blessée à la suite d'une mission, elle trouve refuge chez Luc, lui demandant de l'héberger et de la cacher. Bigre !
Oui, bigre ! Car depuis que Philippe Djian a décidé qu'il était temps d'écrire des bouquins avec une histoire, cette fois il s'est lâché. Les Forces spéciales avec des missions secrètes, une prise d'otages et tout le tralala, le Philou ne se sent plus. Bon, je vous rassure (ou je vous inquiète) nous sommes bien chez Philippe Djian, cet angle de son bouquin est complètement abracadabrant, inutile de vous précipiter dessus et venir ensuite geindre dans mon gilet que vous êtes déçus. Ajoutons une voisine érotomane qui lui colle aux basques et l'affaire est pliée quant au scénario. Mais ce n'est qu'une toile de fond, un décor sans plus.
Son propos reste le même depuis toujours, les rapports compliqués entre les hommes et les femmes, « Tu sais que moi, en tant qu'écrivain, les amours impossibles, c'est mon gagne-pain » alors il remet son ouvrage sur le métier dans chacun de ses livres. Je t'aime moi non plus, les portes claquent, la lingerie vient de chez Victoria Secret. La question que l'on est en droit de se poser, ce filon n'est-il pas tari ? Car même moi qui suis un fervent admirateur de l'écrivain je commence à me lasser…
Reste son écriture, légère et aérienne, sans gras superflu et ce je ne sais quoi qui fait son charme ; une sorte de second degré ou d'humour discret généré par l'exagération des situations afin de développer dans la bonne humeur son propos.
C'est court, ça se lit très vite, ce n'est pas désagréable. Point.
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J'aime beaucoup Philippe Djian. Il m'a fait découvrir Carver, Salinger et d'autres au même style d'écriture je dirais ligne claire, direct, épuré précis. le problème ici c'est son histoire auquel j'ai vraiment du mal a croire. Elle entremêle des éléments qu'il a dû noter sur un carnet (ça pourra servir) mais rien ne tient vraiment debout. Reste le rapport hommes femmes qui l'intéresse toujours et est quelques peu misogyne ce qui par les temps qui court est une position assez courageuse.
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Je ne suis ni une spécialiste, ni une inconditionnelle des romans de Philippe Djian. Si j'en ai apprécié quelques uns, ce ne fut pas le cas de ce dernier.

Dans DOUBLE NELSON, les deux protagonistes sont ceux d'un couple formé de ce que j'appellerais « une femelle dominant et un mâle dominé »
Elle, c'est Edith, membre des Forces spéciales, sorte de Ninja féminin que rien n'arrête, une flingueuse qui tire plus vite que son ombre, disposant d'« un mental d'acier, une résistance à toute épreuve et « spécialisée dans les affaires de commando, d'espionnage, d'exfiltration »
Lui, c'est Luc, romancier en panne, qui ne cesse de procrastiner - il se trouve toujours de bonnes raisons- et dont le roman est « en berne »
Leurs relations sont souvent celles d'une sorte de catch amoureux ( d'où le titre DOUBLE NELSON qui désigne une prise de catch :celle de la soumission.
Ils ont rompu, - violemment car Edith a des manières expéditives - puis un jour elle revient chez Luc, blessée et lui demande de la cacher. Ils vont devoir cohabiter, mais vont -ils remettre le couvert ?
Face à la maison de Luc, celle de Marc, séparé de son épouse. Il vit désormais avec Michele, jeune femme atteinte d'érotomanie aigüe, irrésistiblement attirée par Luc. Comment échapper à son harcèlement ?
A cela va s'ajouter une nouvelle mission spéciale pour Edith et dans laquelle elle entraîne Luc.

J'ai retrouvé dans ce roman des caractéristiques des précédents : la présence d'un personnage écrivain, certains prénoms, des dialogues que rien ne distingue de la narration, des phrases courtes sèches et juxtaposées, et aussi......... des ellipses dont est coutumier Djian.
Chez lui, l énoncé des résultats des actes précède souvent l'énoncé de leurs causes et si j'ai d'abord souri aux déboires amoureux des personnages, je me suis rapidement sentie désorientée par les sombres affaires de mission secrète où se trouvent embarqués nos héros .
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Je passe sur le style habituel de Djian, le type de personnages qu'il affectionne, son humour, qui font que ses livres toujours assez courts se lisent très bien et très vite. Je reviens sur un détail que je n'ai pas vu dans les critiques et avis, qui concerne les missions de notre militaire des forces spéciales : vous avez remarqué ? non ?...ça ne vous a pas semblé bizarre, ces "OPEX" qui ont lieu...dans le voisinage de la maison des personnages principaux ? C'est en fait très drôle ! point d'humour de l'auteur (plus que du jemenfoutisme je pense) que de faire débarquer la militaire blessée en tenue d'homme-grenouille...dans son salon, comme si elle avait attaqué la maison du voisin !
Clin d'oeil parodique savoureux...mais pas le meilleur de Philippe Djian.
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Je ne sais pas si j'ai trop d'attente pour les livres de Philippe Djian...
Depuis 37,2 le matin, j'avoue que c'est difficile de trouver quelque chose à cette mesure.
Cela dit, ce petit livre très court se lit facilement, l'intrigue est là mais toujours entre les rapports hommes/femmes qui ne se passent pas bien.
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Plutôt déçue par ce roman dont le style complique la lecture. Certes, Djian a innové en faisant fi d'une partie de la ponctuation mais cela ne rend pas plus interessante l'histoire. Cette dernière est assez banale. Luc et Edith. 2 personnages auxquels je ne me suis pas attachés. Luc me semble peu crédible. J'ai préféré Marc, ou Georges le père. Voire Michèle, amoureuse transie de Luc, qui passe de la depression à la tentative de meurtre. Et puis Iris, qui arrive à quelques dizaines de pages avant la fin et dont l'intérêt importe peu. Edith quant à elle, cette militaire des forces speciales, il faut sacrément faire preuve d'imagination pour craindre,ne serait ce qu'un battement de cil, pour sa vie. En somme, je suis déçue depuis quelques temps car j aime Djian. Je me dis que le prochain sera meilleur mais non. J'attends donc le prochain. Nous ne sommes jamais à l'abri d'une bonne surprise.
Lien : https://fnac.com
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