La suite de 37,2 mais tellement bien écrit. A l'époque ce fut un choc. Même maintenant il reste très agréable à lire.
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— Devenu écrivain à succès, le héros de "37°2 le matin" reste pourtant pétri d'angoisses. Sa cohabitation avec un autre romancier n'est pas de tout repos, d'autant plus que la fille de ce dernier les entraîne dans une spirale infernale, ponctuée d'incendies et de bagarres. L'intrigue est quasi-inexistante, mais peu importe : comme disait Céline, seule la langue compte. Djian transmet des émotions puissantes au milieu de vicissitudes résolument terre à terre. Son style dessine à peine les contours, laissant ainsi davantage de place à l'imagination. On est constamment tenté d'adopter l'humour désespéré des personnages à l'égard de notre propre vie.
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