'Oh...'

Déçue par Philippe Djian que j'ai pourtant parfois apprécié.
J'ai le sentiment d'avoir perdu quelques soirées à lire ce livre. Je ne lui ai trouvé que peu d'intérêt.
L'aventure de cette femme, de son ex, de son voisin qui la viole, de son amant qui est le mari de sa meilleure amie, de son fils embarqué dans une relation douteuse…., tout ça, tiré par les cheveux, m'a profondément ennuyée.
De plus, la forme est lassante, sans paragraphes, sans chapitres, tout d'une traite.
Et l'écriture est assez quelconque.
Pas emballée du tout.

Je n'avais jamais lu de Djian auparavant, et il semblerait que je n'ai pas choisi le bon pour commencer...

Que dire de "oh..."?
Une histoire un peu tirée par les cheveux, une héroïne étrange et un peu irritante, entourée de personnages détestables et qui fait des choix très discutables...
Une intrigue déprimante, un final surprenant...
La principe de base est plutôt intéressant, ce "oh..." qui sert de titre au livre mais qui est aussi la toute dernière réplique du livre, ou le principe du "Comment en est-on arrivé là?".
Mais malheureusement l'intérêt ne fait pas long feu (et pourtant, sans que je sache pourquoi, je suis allée jusqu'à la fin, sans doute la faute à ce "oh..." intriguant), je l'ai lu sans grande conviction, et avec cet agacement envers l'héroïne qui allait croissant.

Elle est entre 2 âges, séparée de son mari, un fils ingrat, une mère étrange aux moeurs bizarres, et un père "maudit", en prison pour un crime monstrueux.
Un intrus fait irruption chez elle, la viole et s'enfuit.
La plupart auraient été voir la police...pas notre héroïne, qui semble ne pas savoir si l'évènement l'a vraiment touchée ou pas. Elle semble se chercher, mais pas dans le bon sens, faire perpétuellement les mauvais choix pour voir jusqu'où peut s'infiltrer la m**** dans sa vie.

Je ne vous en dit pas plus sinon je révélerais le noeud de l'intrigue, mais les choses ne vont pas en s'arrangeant, puisqu'elle s'enferme dans une relation toxique et autodestructrice complètement tarée...

Et que dire de la mise en page désagréable et perturbante, pas de chapitres, une ponctuation étrange qui ne fait que rehausser l'agacement qu'on a en le lisant...

Finalement ce "oh..." est sera sa réponse à la seule chose positive qui lui arrivera sans ce roman, qui n'est qu'une lente descente aux enfers.
Ce petit "oh..." est la lumière au bout du tunnel, un nouveau départ. Dommage que le roman s'arrête à cet instant.

"oh..."?
Pffff.....

Facile, je sais, mais je ne trouve pas mieux, désolée!

Je découvre cet auteur avec cet ouvrage et je suis un peu dubitative. C'est certainement moi qui ne suis pas arrivée à entrer dans ce livre et à éprouver des sentiments pour l'héroïne. Je ne l'ai pas comprise, je suis certainement passée à côté de son histoire mais il faut dire que celle-ci est bien compliquée. Je trouve que trop c'est trop. Au début je me suis sentie attirée par l'histoire mais au fil de son déroulement je me suis un peu perdue. Entre son histoire actuelle, le passé qui ressurgit, celle de son fils et de son ex mari ça fait beaucoup trop de choses pour un si petit livre et rien ne semble développé. Par petite touche l'auteur nous livre des bribes d'histoire mais sans approfondir et je suis restée sur ma faim...

C'est peu de dire que ça ne m'a pas plu. Je l'ai terminé uniquement car je l'ai reçu dans le cadre de l'opération On vous lit tout ! organisée par Libfly et le Furet du Nord et que je voulais l'avoir lu en entier pour pouvoir le chroniquer.
Je déteste refermer un livre en me disant : « Oui, et alors ? ». Je n'ai pas aimé l'intrigue, je n'ai pas aimé le personnage principal, je n'ai pas aimé le style, je n'ai pas aimé la conclusion. J'ai trouvé ça creux, parisien, glauque.
J'ai été très gênée par le fait qu'il n'y a pas de chapitre, pas de paragraphe marqué. Ce qui fait qu'on passe d'une scène à l'autre sans saut de ligne, le texte est d'un bloc et je n'avais jamais remarqué à quel point la mise en page est importante pour la compréhension et le rythme d'un texte en prose !
Mon premier Djian, mon dernier Djian ! Merci malgré tout pour ce partenariat, je trouve ça intéressant de lire quelque chose que je n'aurais sûrement pas choisi de moi-même !

Djian, je ne le connaissais que par deux adaptations au cinéma de ses romans "Bleu comme l'enfer" et "37°2". Son caractère viril, un brin macho, m'avait séduit.

Dès les premières lignes, l'utilisation du "je" pour narrer l'histoire d'une femme a tout foutu par terre. De surcroît, ces "je" répétitifs, suivis de phrases courtes, donnent au texte des allures de style télégraphique, genre scénario pour metteur en scène.

J'étais sur le point d'abandonner, quand j'ai reconnu le film de Paul Verhoeven, primé au Festival de Cannes, "Elle", avec Isabelle Huppert, film que j'avais beaucoup aimé. Dès lors, l'intérêt du livre devint le rapprochement avec mes souvenirs des images du film. Les divergences étant importantes, je m'en vais revoir le film !

Sur le fond, à l'heure du mouvement "Me too", l'aspect politiquement incorrect de cette femme qui prend du plaisir à être violée, pourrait être intéressant ! Sauf que la gente féminine bien pensante en révolte ne manquera pas de hurler qu'il s'agit bien là de la pensée d'un écrivain macho se cachant sous les traits d'une traitresse en chaleur...

Quoiqu'il en soit, le dénouement du livre est pitoyable, et le film, une fois n'est pas coutume, est nettement plus intéressant ! Sans doute Isabelle Huppert y est-elle pour quelque chose !

Le Philippe Djian de 37°2 le Matin me manque. Alors je le cherche dans ses autres livres… sans le retrouver. Son écriture m'apparait à la limite de la vulgarité lorsqu'il parle de sexualité – de VIOL, de plus. J'ai été dérangée par ce livre dont je n'ai pas saisi les enjeux et les questionnements…

C'est peu de dire que ça ne m'a pas plu. Je l'ai terminé uniquement car par principe je finis toujours un livre commencé quitte a le lire en diagonale !
Je n'ai pas aimé l'intrigue, je n'ai pas aimé le personnage principal, je n'ai pas aimé le style, je n'ai pas aimé la conclusion. J'ai trouvé ça creux, parisien, glauque.
J'ai été très gênée par le fait qu'il n'y a pas de chapitre, pas de paragraphe marqué. le texte est d'un bloc et je n'avais jamais remarqué à quel point la mise en page est importante pour la compréhension et le rythme d'un texte en prose !
Mon premier Djian, mon dernier Djian !
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ca m'à mis tellement mal à l'aise que je ne l'ai pas terminé...