AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 419 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Délirant, cocasse, surréaliste, plein de fantaisie, drôle, charmant et décapant, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier ce petit livre.
Bien que je lui reconnaisse de belles qualités, telles une écriture agréable ou l'originalité charmante des personnages, je ne suis pas parvenue à entrer dans l'histoire.
C'est un roman qui vaut sans doute plus que la cote que je lui décerne mais elle reflète surtout mon ressenti.
À relire, peut-être plus tard...
Certains lecteurs donnent d'ailleurs ce conseil, il se peut que je le suive.
Commenter  J’apprécie          306
Déjà orphelin de père, Titou perd sa mère à l'âge de trois ans. Il est recueilli par son grand-père, inénarrable vieil homme solitaire et férocement anticonformiste.

Très court roman de l'écrivain américain Jim Dodge, L'Oiseau Canadèche est un hymne à la liberté. Un appel à mener sa vie comme on l'entend, sans se préoccuper des normes ni du regard des autres. Tous les attachants héros de ce conte sont des originaux qui vivent heureux en n'en faisant qu'à leur tête, qu'ils soient passionnés de clôtures, distillateurs d'un alcool à 97% ou amoureux de la nature. Les règles, la normalité ? Des empêcheuses de tourner en rond. D'ailleurs, plus que l'intrigue, mince et complètement loufoque, c'est le style de Jim Dodge, concis et bourré d'humour, qui fait le charme de ce délicieux conte philosophique.

Une savoureuse novella américaine.
Commenter  J’apprécie          62
L'esprit de la côte nord-ouest étasunienne en une centaine de pages. Mais, bon, est-ce assez pour tous devenir baba ?
Commenter  J’apprécie          61
Canadèche ! Mais quel oiseau qui sort de l'ordinaire, tout comme ce livre.
J'ai bien aimé, une lecture tranquille pas trop longue. J'ai eu l'impression que le livre essayait de faire passer des messages censés faire réfléchir mais je n'ai pas été particulièrement réceptif. Tant pis pour moi !

Ce que j'ai apprécié est la description de la vie dans cet endroit isolé des États-Unis au milieu du 20ème siècle, j'ai été touché par la relation grand-père petit-fils et par la liste de leurs différences qui ne les séparent pas pour autant parce qu'ils s'aiment.

Par contre, les histoires avec l'oiseau, le sanglier et l'indien ne m'ont pas tellement intéressé.

Mais le livre n'est pas long donc je ne regrette pas cette lecture du tout !
Commenter  J’apprécie          50
Canadèche est un conte assez délirant, cocasse et certaines scènes restent gravés dans nos mémoires. Celle du cinéma par exemple, où l'on apprend les goûts cinématographiques très sûrs de Canadèche, ou encore celle durant laquelle le grand-père décide d'apprendre au volatile à voler, sans prendre en compte la loi de l'attractivité terrestre…



Les personnages sont profondément humains, inspirés, hors-normes et nous permettent d'évoluer dans un monde parallèle bienheureux, simple dans lequel ennemis et amis sont clairement identifiés. Tout coule dans l'univers de cette drôle de famille.



« On pense à Richard Brautigan et son Général sudiste de Big Sur pour les divagations pacifistes, au James Crumley de la danse de l'Ours pour mille raisons, au Denis Johnson de Déjà mort pour les vies d'aventure remontées au petit bonheur, à Will Oldham de Palace Music pour le trémolo dans la voix, à Sherman Alexie pour l'eau de feu, les visions… à tous ces tendres déconneurs qui dans le effluves matutinaux de café remettent leur casquette, leur épaisse chemise à CARREAUX, et remontent dans le pick-up intersidéral de leurs vies cabossées. » ( Postface de Nicolas Richard)





Ce que j'ai moins aimé :



Trop court, je suis restée sur ma faim, surtout que j'en avais énormément entendu parler par la blogosphère.



Pour moi, ce court roman souffre d'un problème de construction : les premiers chapitres mettant en place l'action sont trop longs par rapport au court nombre de pages du roman : « Brève histoire de famille » présentant la famille des personnages court de la page 11 à 55, soit près de la moitié du roman, « Canadèche » centré sur le canard, partie plus drôle et intéressante à mon goût, de la page 59 à 105.

Les ellipses temporelles sont des tunnels occultant tout un pan de l'histoire des personnages, puisque l'on passe de Titou enfant à Titou adulte de vingt ans en quelques pages à peine.



Le tout aurait pu être plus fluide en étant plus travaillé à mon sens.




Lien : http://www.lecturissime.com/..
Commenter  J’apprécie          40
Fraicheur, originalité, humour caustique, tonalité légère et réjouissante,
On referme le livre empli d'indulgence et de tolérance pour tous ceux qui sortent des sentiers battus,
qui suivent un chemin de vie où les valeurs de sobriété et de travail n'ont pas de sens,
et qui malgré tout restent profondément humains.
Commenter  J’apprécie          20
Je suis très embêtée pour critiquer ce livre !
j'ai beaucoup aimé ce roman, entre le conte, les légendes et la poésie. A dire vrai un livre pas comme les autres et qui invite a la réflexion sur la tolérance, la mort.....
Commenter  J’apprécie          20
Jake apprend qu'il a un petit fils, Titou et que ce dernier est devenu orphelin. Son coeur fit un bon de tendresse et remua ciel et terre pour adopter ce bout de chou. Il devient pépé Jack et fier papi.

L'histoire pourrait paraître toute simple. le papi et le petit fils vivent ensemble et heureux. Jake fabrique de l'eau de feu qui selon lui permettra de vivre indéfiniment. Titou perfectionne sa passion pour faire des clôtures. Chacun vit tranquillement jusqu'au jour où il découvre un oeuf hors du commun. D'ailleurs, il va naître un oiseau hors du commun, qui va être nommé Canadèche. Une sorte de canard géant gourmand, qui ne sait pas voler et qui aime partir à la chasse. C'est l'animal de compagnie qui va encore plus rapprocher ces deux hommes.

Mais sous l'apparence d'une simple histoire se cache un conte initiatique. L'esprit d'un vieil indien se sera réincarné dans ce fameux sanglier. Et Canadèche, il est aussi, peut-être, l'esprit d'un femme, d'une maman??

Malgré une écriture très agréable, l'histoire m'a semblé très étrange par moment, surtout vers la fin. Je me suis demandée si l'auteur n'avait pas écrit sous LSD. Certains moment de l'histoire m'échappait. Comme si l'auteur était dans un trip et que je n'arrive pas à atteindre son imaginaire. J'ai peut-être l'esprit qui commence à devenir étriqué. Je dis pourquoi pas au canard mais cette scène avec le sanglier. C'était trop pour moi. D'autant plus que cela arrive vers la fin. Je vais laisser le livre dans ma bibliothèque dormir pendant un temps indéterminé. Un jour, je le relierai et une autre vision s'offrira à moi ou pas.
Commenter  J’apprécie          12
Un conte déganté à lire et relire plein d'images humoristiques entre ce grand-père bouilleur de crue et son petit fils fan de clôtures et de pêche à la mouche qui traque un vieux sanglier avec sa cane Canadèche.
Commenter  J’apprécie          10
Un ouvrage, court, qui peine un peu à démarrer. On commence par Gabrielle, la mère du petit Titou, qui se noie et laisse son enfant entre les mains du grand père, Pépé Jake, dont la trajectoire de vie est détaillée. Il vit dans une sorte de ranch, gagnant sa vie en jouant aux cartes et en distillant un whisky aux vertus surprenantes. Puis Titou grandit et a l'obsession des clôtures, il devient être asocial qui vit en autarcie avec Pépé Jake, un jour il trouve un caneton qu'il sauve des griffes d'un redoutable sanglier qu'il traque inlassablement. le nom donné au caneton contient un jeu de mots pas vraiment évident en français, cela à la lecture de la postface. Cette cane va prendre une place importante dans la vie des deux hommes et provoquer une sorte d'épiphanie chez Titou.
C'est une fable légère, où le temps n'est rien, Pépé Jake en est un bon exemple, on reste un peu sur sa faim car on aurait aimé accompagner les personnages plus longuement.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (797) Voir plus



Quiz Voir plus

Philo pour tous

Jostein Gaarder fut au hit-parade des écrits philosophiques rendus accessibles au plus grand nombre avec un livre paru en 1995. Lequel?

Les Mystères de la patience
Le Monde de Sophie
Maya
Vita brevis

10 questions
440 lecteurs ont répondu
Thèmes : spiritualité , philosophieCréer un quiz sur ce livre

{* *}