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Je ne ne suis que moyennement convaincue par cette lecture. J'ai beaucoup aimé le dessin, mais cette opposition des anciens contre les nouveaux : épée contre rapière, bible française contre latine.... ça fait peut être un peu trop donneur de leçon à mon goût : il faudrait forcément écouter le vieux sage.....
Et surtout j'ai imaginé aller plus loin dans le voyage, arriver à Genève... Donc peut-être suis un peu frustrée, qu'il se soit arrêter dans les montagnes jurassiennes.
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Une fresque fiction sur le maître d'armes de François Premier qui nous transporte jusqu'aux frontières de la Suisse par des combats épiques. Quand la rapière se mesure à l'épée....
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J'ai craqué pour la couverture et le pitch du maître d'armes, au programme moyen-âge, baston, traque en montagne... de quoi passer un bon moment.

Mais, malheureusement, déception à la lecture. Certes on retrouve bien les éléments annoncés : de la baston, euh Il n'y aurait pas que ça d'ailleurs ? ; moyen-âge, oui certes on y est (enfin à la fin) et en pleine guerre de religion, mais au final ça aurait pu se passer un peu n'importe quand ; traque en montagne, tient ça me ferait presque penser à Cliffhanger avec le héros de la mort qui tue, qui fait des trucs énooooorme en montagne. de quoi faire un bon film d'action, c'est clair.

Même si j'aime bien les BD sanglantes, les histoires violentes, au final je me suis un peu ennuyée (pourtant je vous jure, les têtes décapitées ça me fait rire au cinéma). La tentative de faire imprimer une bible en français (et pas en latin), les oppositions protestants-catholiques, aurient pu donner du corps au récit, mais j'ai trouvé que l'histoire se résumait à une chasse à l'homme.

Côté dessin, je suis un peu plus mitigée. La plupart du temps j'ai trouvé ce que la couverture m'avait laissé entrevoir : des couleurs collant à l'ambiance du récit, des personnages dont on devine les émotions, un dessin précis, très esthétique.

Mais malheureusement, il y a quelques cases où toutes ces qualités disparaissent, où les visages ne sont qu'esquissés (ce qui me gêne parfois dans les mangas).

Pour conclure, cette bande dessinée s'annonçait comme un bon divertissement. Malheureusement, je suis totalement passée à côté du scénario (de l'action certes, mais de l'ennui aussi) et j'ai été parfois déçue du dessin. Dommage.
Lien : http://www.leslecturesdemari..
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Je vous invite à découvrir ce roman graphique historique, qui se déroule en 1537 (fin du Moyen-âge / début de la Renaissance) et nous conte les aventures d'un Maître d'Arme nommé Hans Stahloffer (les pratiquants d'AMHE y verront un clin d’œil à un certain Hans Tahloffer, même si celui-ci était déjà mort à cette date). Accompagné par Casper, un jeune adolescent et par Gauvin de Brême, chirurgien du roi, Hans va devoir traverser la région du Jura en plein hiver pour transporter jusqu'en Suisse un manuscrit que son ami Gauvin à traduit du latin en français. Malheureusement pour lui, il s'agit d'une traduction du Nouveau Testament, et l'Eglise (représentée par ses docteurs en théologie de la Sorbonne) ne désire aucunement que le texte sacré ne devienne accessible aux gens du commun. Elle lance à sa poursuite un maître d'arme rival de Hans, Giancarlo Massimo Alessandro Di Malestraza, adepte de l'usage de la rapière, alors que Hans reste lui fidèle à l'épée à deux main de la tradition de Liechtenauer.
Récit d'aventure, de combats et d'honneur, visuellement très réussit dans son scénario, son dessin et sa mise en couleur, les 96 pages du "Maître d'Armes" nous éclairent sur cette période charnière de la fin du Moyen-âge et des débuts de la Renaissance, prémisses des idées nouvelles diffusées par la toute récente Imprimerie, de la future Réforme de l'Eglise et du mouvement des Protestants qui aboutiront aux Guerres de Religion...
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Avec le Maître d'armes, nous franchissons un plafond de verre. On se situe au-delà de ce qui est commun aux autres bd composant la grande masse. le talent peut se travailler mais c'est également quelque chose de parfois inné.

J'ai beaucoup aimé les scènes de combats mais surtout les joutes oratoires. L'idée d'avoir mêlé une bible traduite en français avec le choix de l'épée ou de la rapière est tout à fait remarquable. On s'aperçoit au fond que c'est un peu le même combat. Bref, la mise en scène est particulièrement intelligente et dynamique pour nous mener jusqu'au dénouement.

Un puissant one-shot avec des personnages hauts en couleur à l'exception du roi François 1er inexistant. Il faudra également passer sur les erreurs historiques (la région du Jura était sous la coupe de Charles Quint en 1535 et non du roi de France, son ennemi) ou encore la ressemblance troublante de Hans Stalhoffer avec le héros de l'oeuvre le Banni.

Au final, une excellente bd épique qui n'oublie pas l'humain. 4 étoiles, bien entendu.
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Le maître d'armes, personnage fascinant et romanesque s'il en est, déjà exploité, entre autres, par JRR Martin avec celui qui enseigna l'escrime à Arya Stark et reste dans toutes les mémoires, et par Ayroles et Masbou dans la saga de Cape et de Crocs, en une superbe allégorie de Cyrano de Bergerac...
Ici, Dorison nous le resitue dans un contexte historique assez bien documenté, le début des guerres de religion sous le règne de François Premier. Et dans un magistral one shot de 100 pages, fait assez rare pour le signaler.
Rude gaillard que ce Hans Stalhoffer... Je n'ai pas compté combien de gus il éventre, décapite et empale au cours de ce road movie/chasse à l'homme, mais il y en a un certain paquet, et il ne fait pas dans la dentelle (à noter qu'il est vraiment, mais alors vraiment très dur au mal, le garçon... Bon sang qu'est-ce qu'il se prend !) Heureusement, il n'est par ailleurs pas aussi rustre que cela, et sa longue expérience (confinant à la désillusion, à vrai dire) va rencontrer l'enthousiasme communicatif d'un jeune compagnon bien moins affûté que lui physiquement, et qui aura bien besoin de son aide musclée pour mener son entreprise à bien.
Rien de bien original dans ce type de relation me dira-t-on, mais la recette fonctionne à merveille : le tandem apporte à l'album une véritable profondeur et l'empêche de n'être qu'une suite de sanglants combats.
Hans s'avère même être presque "en avance sur son temps" en maudissant la stupidité de cette opposition entre huguenots et papistes, et paradoxalement en retard sur son temps en regrettant avec amertume le temps de l'honneur, de la noblesse et de la chevalerie, symbolisée ici par l'opposition épée/rapière (en vérité, la supériorité de la chevalerie et de la noblesse au combat avait déjà du plomb dans l'aile depuis les bombardes De Crécy en 1346, et avait été anéantie dans le massacre D Azincourt en 1415).
Autre paradoxe : ce Malestraza, partisan jusqu'au boutiste de la rapière que l'auteur se plaît à nous faire détester, champion du monde nouveau face à Hans, le champion d'un monde révolu, eh bien quand on y réfléchit bien, il représente les bourgeois, mais aussi le peuple, face à un Hans qui symbolise l'élitisme de la noblesse. Car après tout, "ces armes de lâche" que furent l'arbalète, la pique, la rapière et le pistolet, mirent ni plus ni moins que fin à la suprématie de la noblesse sur le champ de bataille, préfigurant ainsi la révolution et l'abolition des privilèges.
Sur le plan religieux, nouveau paradoxe : cette fois, Hans se bat (pas tout de suite, il est vrai) pour la démocratisation de la Bible, face aux faucons de la Sorbonne qui ne souhaitent pas que la messe soit dite autrement qu'en latin (et pour une raison toute différente de Brassens, faut-il le préciser ;-)
Rien de tout cela ne gêne, car l'humain n'est que paradoxes. Cela nourrit au contraire un propos extrêmement riche.
Le final va un peu au-delà de l'hommage très appuyé au film Rob Roy, puisqu'il reproduit quasiment au détail près la dernière explication musclée entre Tim Roth et Liam Neeson. On pardonne d'autant mieux que la scène est excellente, et s'avère une belle leçon contre l'arrogance, ce qui ne fait jamais de mal.
Le dessin de Parnotte, que je ne connaissais pas – Dieu me flagelle en latin et en français vulgaire – sublime véritablement le propos. C'est bien fait, c'est glacial, c'est sauvage, c'est crépusculaire, on est dedans. Les combats sont particulièrement bien orchestrés et réussis (l'aide d'un spécialiste du combat médiéval remercié en début de volume y a peut-être été pour quelque chose).
Malgré tout, mon seul reproche ira au dessin, en tout cas à certains endroits, mais notoirement stratégiques, où certains enchaînements se font mal, la faute parfois à certaines ellipses un peu hasardeuses d'une case à l'autre. Hop, ils sont avant la rivière, puis hop, ils sont après la rivière, par exemple... Sauf que tu ne le vois pas en première lecture et que c'est hyper important pour la compréhension. Plusieurs retours en arrière à des moments stratégiques m'empêchent donc de mettre la note maximale, je suis intraitable là-dessus, chacun son dada.
N'en demeure pas moins que c'est un ouvrage remarquable que je recommande chaudement, en dépit des hivers glaciaux dans la Franche-Comté du XVIe siècle.
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Tout se passe pour l'essentiel, la poursuite entre Stalhoffer et Maleztraza, sur une durée très restreinte de quelques jours, sur fond de religion (le peuple doit-il pouvoir lire la Bible ?) et d'opposition de culture, de valeurs et d'époques entre les deux protagonistes, tant sur la vision du monde que sur les armes, puisque c'est là aussi la base de l'histoire.

Et force est de constater que l'ensemble est globalement très réussi. le fait que justement l'histoire se déroule sur une période très courte apporte intensité et tension au récit. Pour le coup, au contraire de Juin 40, l'histoire étant limitée à deux personnages principaux - pour ne pas dire un seul avec Stalhoffer - on a à faire avec des personnages éminemment charismatiques. le contexte géographique joue également sur l'oppression de l'histoire. Tout se passe dans la montagne où la neige et la pierre contribuent à l'aspect glaçant de l'histoire.

Pour s'accorder avec un bon scénario, il faut un bon dessin et le fait est que Joel Parnotte remplit la mission qui lui a été dévolue. Il se dégage de Stalhoffer le charisme que lui confère le scénario, les personnages sont expressifs sans que ça ne soit exagéré. Les couleurs et l'ambiance jouent sur les contrastes et les ombres. A noter également quelques découpages originaux et une première planche plutôt chouette même si elle manque à peine de finesse. Ceci dit, le Maître d'Armes est un puissant one shot sur une opposition de s entre deux hommes, parfaitement servi d'un scénario impeccable et d'un dessin maîtrisé
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Moi qui pensait que les duels ne servaient qu'à régler les différends entre nobles personnes ou sauver l'honneur de preux chevaliers. Et bien non , les duels permettaient aussi de désigner le Maître d'armes du Royaume.
Place donc aux échanges de coups d'épées et autres poignards dans cette aventure placée sous le signe de la rédemption.
Dorison nous offre une nouvelle fois une nouvelle fois un scénario sans faille. Riche en rebondissements et moments de bravoures, servis par les planches de Parnotte, au diapason de l'histoire.
Un plaisir de lecture à ne pas bouder.
Foncez.
Bonne lecture.
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BD très plaisante, relatant les rapports très conflictuels entre 2 maitres d'armes, l'un adepte de l'épée et du code d'honneur qui y est attaché, l'autre de la rapière, nouvelle arme des "bourgeois".
Après un duel pour la place très convoitée de maitre d'arme du roi de France dont ils sortent tous deux meurtris, on les retrouve à la frontière suisse dans le contexte du passage vers Genève d'une bible traduite en Français depuis le latin, langue du clergé catholique ... et convoitée par les tenants de l'ordre établi.
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Super BD, entre légende et histoire.

Il est question d'honneur, de religion, de savoir et de...testostérone.
Seuls les hommes semblent concernés par les questions de religion, d'honneur, de bagarres dans cette BD...qui nous offre un suspens tout le long de l'histoire.
La bible traduite en français parviendra t-elle à destination pour instruire le peuple?
Le maître d'armes fera t-il son retour auprès du Roi?
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