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4,27

sur 2412 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans un précédent commentaire je vous avais parlé d'un ouvrage que je qualifiais de difficile.
Effectivement, j'ai souvent dû arrêter ma lecture pour me tourner vers des ouvrages plus légers mais, comme un aimant, il m'attirait inexorablement. Après plusieurs jours (et nuits), je l'ai enfin terminé. Il y a beaucoup de choses à dire sur cet ouvrage titanesque mais je me limiterai à quelques points. J'ai un avis mitigé sur l'ensemble car c'est très rare que je sorte aussi hébétée après une lecture : une foule d'émotions m'a envahi, d'innombrables sujets ont été abordés par l'auteur allant de la peine à mort à un réquisitoire contre le catholicisme.
Je vous avoue que je m'attendais à un ouvrage avec des personnages proches de ceux de Tolstoï. Et ce fut le contraire, car les protagonistes étaient majoritairement sombres et tortueux. Je n'arrivais pas à saisir leurs mobiles ni à comprendre leur logique donc, je ne me suis attachée à aucun des personnages. le héros principal, c'est-à-dire le prince, était peut-être gentil mais à force de vouloir contenter tout le monde, il créait l'effet inverse. Je n'ai ressenti aucune pitié ou compassion envers ce grand dadais. Les autres personnages, notamment Nastasie, la famille Epantchine dont cette peste d'Aglaé, ce profiteur de Lébedev ou Hippolyte, sont aussi encore moins sympathiques.
Puis j'ai souvent perdu le fil conducteur durant la lecture : les dialogues commençaient souvent par les conséquences d'un évènement non mentionné dans les chapitres précédents. Au fur et à mesure de ma lecture, je découvrais ce qui s'était passé. Puis, l'auteur joue sur plusieurs angles de l'histoire : de temps en temps, il met en avant pendant plusieurs chapitres un personnage secondaire et on oublie presque les autres pour se concentrer sur la vie de celui-ci. Et puis, changement de décor et on bascule de nouveau vers un autre point de l'histoire. Ce système est assez déstabilisant, même pour un lecteur aguerri.
Pourtant, le style d'écriture est époustouflant. Il est riche, profond, recherché et c'est un vrai délice à lire même si je ne comprenais pas vraiment toutes les idées de l'auteur. Parfois, je lisais juste pour le plaisir d'entendre tous ces mots. En plus, la fin est remarquable et m'a vraiment surprise.
Je pense qu'une fois le livre terminé, il faut se poser un moment pour l'assimiler lentement car même si je ne l'ai pas personnellement apprécié, c'est un chef-d'oeuvre. Beaucoup de sujets ont été abordé sur la vie, la mort, la religion et le libre arbitre d'un homme….
A lire, oui mais ...
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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J'ai lu ce gros classique dans le cadre du club de lecture d'Antastesia.

Nous y suivons l'histoire d'un prince russe exilé en Suisse pour soigner sa maladie qui rentre au pays après plusieurs années de traitement.
Arrivé à Pétersbourg, notre jeune prince, au caractère très honnête et naïf, prend contact avec sa famille éloignée et pénètre ainsi un monde sans pitié : celui de l'aristocratie russe.
Les intrigues familiales et amoureuses sont alors au rendez-vous.

J'ai d'abord été agréablement surprise par l'accessibilité de l'écriture, la fluidité, les personnages charismatiques et l'humour de l'auteur.
La première partie a été un pur plaisir de lecture mais malheureusement la suite s'est un peu gâtée.
L'intrigue manque à mon goût d'une certaine ligne directrice, l'auteur raconte tellement d'histoires en une que cela finit par lasser un peu, la longueur de certains monologues m'a souvent découragée et ce malgré des sujets parfois passionnants !

Ce classique ne manque cependant pas d'attrait, l'auteur y aborde avec sagesse beaucoup de sujets philosophiques, l'humour tend à donner au roman des airs théâtraux.
Les personnages sont souvent exaspérants tant ils sont compliqués mais cela participe au dépaysement.
La fin est une apogée dramatique glaciale et marquante.
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Dostoïevski est à l'honneur cette semaine! Quand j'ai sorti ces deux tomes de ma bibliothèque, je ne pensais pas les lire tous les deux, je m'étais dit que je n'allais vous présenter que le premier tome mais une fois terminé, j'ai enchainé avec le deuxième. Il était évident que je voulais connaitre les suites des aventures de ce Prince. Je ne pourrais pas vous résumer l'histoire mais sachez que celui qu'on appelle Idiot ne l'est pas tant que ça. le Prince veut bien faire, tout le temps, et cela peut être agaçant. Il n'est pas écouté, il est moqué et on se fiche bien de le faire devant lui. Cependant, comme il a hérité d'une belle somme d'argent, il est invité un peu partout et se fond dans la « merveilleuse » société russe où tous les coups sont permis, où les demandes en mariage se multiplient, où les discussions sans fin sont légion.
Le personnage du Prince m'a beaucoup plu par sa fragilité, due à des crises d'épilepsie, et sa façon d'être avec les personnes qu'il rencontre. ce Au fur et à mesure de ses pérégrinations, le Prince va s'immiscer dans ces familles quitte à être pris pour l'homme à marier.

Dans ce deuxième roman russe lu pour notre challenge, j'y ai trouvé des dialogues dignes d'une pièce de théâtre. C'est assez vivant comme écriture, on ne s'ennuie pas quand les personnages parlent entre eux. Ils arrivent de partout, s'invitent de toute part, parlent sur le dos de tout le monde et au milieu de ce méli-mélo, le Prince essaie tant bien que mal d'apporter un peu de sagesse et de vérité .
Mais malheureusement, j'ai trouvé le tout extrêmement long… et j'ai allègrement sauté quelques pages pour retourner vers l'intrigue intéressante. Avec plus ou moins quarante personnages au compteur, il faut s'accrocher pour tout suivre et j'avoue que cela a été compliqué de rester attentive pendant de si longues pages.

Ma découverte de la littérature russe s'est donc faite avec deux très grands romans, plébiscités par beaucoup de lecteurs. Cette dernière lecture a été très lourde et je ne pense pas réitérer l'expérience avec d'autres romans… sauf si vous arrivez à me convaincre du contraire et vu ce qui a été proposé cette semaine, je ne vais jamais dire jamais…
Lien : https://pagesversicolores.wo..
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quelle délire tout ce que je retiens de ce roman c'est que dostoivsky se moque du lecteur, le manupulant a divers reprises j'en ai assez de dostovsky je crois que je ne lirais plus de dostoivsky
je n'ai jamais été aussi iritée par une histoire a ce niveau. une histoire qui finit avant meme de commencer et un heros qui retourne a sa case de depart quelle !!
en fin j'ai pas aimé ce livre que je trouve trop etrange et dont l'histoire est dénuée de sens
ps; il faut comprendre dans quel etat d'esprit etait destoivsky en ecrivant cela
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Malheureusement il fait partie de mes déceptions de cet auteur, la plus grande étant les Possédés qui, je le confesse sans honte aucune, fait partie des livres que j'ai exécré. Sans aller dans cet extrême, l'Idiot m'a laissée perplexe, dubitative et déçue au plus haut point. La thématique qu'a tenté de développer l'auteur est belle, pointer les vices des êtres humains mais la manière pour y parvenir est beaucoup trop rébarbative, des longueurs assommantes qui desservent le livre. La longueur du livre est l'un des défauts premier de ce livre car, inévitablement semble t-il, l'auteur se perd et veut tirer la corde de son écriture pour faire durer son plaisir d'écrire, quitte à perdre son lecteur ou à l'exalter (au choix). Ce livre est dans la même verve que Candide de Voltaire, sauf que ce dernier est beaucoup plus court et beaucoup plus intelligible, selon moi. Et puis le nombre de personnages fatiguent la tête, pourtant les frères Karamazov est plus long mais je ne me perdais pas autant avec tous les personnages et les surnoms qui pullulent en veux tu en voilà et les surnoms des surnoms, c'est source de perdition. Quand l'humain côtoie le bon, au lieu d'en tirer source d'inspiration pour s'élever lui, au contraire, il cherchera à le vicier et le dégrader à un niveau inférieur à lui pour cancaner de lui ; c'est ce qui est advenu du prince, il est ange, les autres le côtoyant l'ont jugé, l'émerveillement du prince les a touchés à des moments mais sa bonté naturelle qu'ils n'ont pas l'habitude de côtoyer, les a mis sur leurs gardes aussitôt et ils l'ont rendu fous, TOUS autant qu'ils sont. le prince s'est perdu pour des gens qui ne l'ont pas hissé vers le haut, comme lui le faisait, mais pour des gens qui l'ont tiré vers le bas et la folie ultime.
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Ce roman russe, qui s'ouvre sur l'arrivée d'un personnage radicalement différent dans la société noble, dévoile peu à peu toute la complexité d'un homme tiraillé entre son désir de faire le bien et l'effet que produit chez lui le mal ; à l'image de la nature humaine elle-même. On assiste à un fourmillement de personnages qui se rencontrent, se désirent, se haïssent dans un ballet continuel.
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J'ai lu ce livre pour comprendre l'âme russe.
Je n'ai pas tout compris.
J'ai dû rater pas mal de chose car si je suis arrivé au bout des 900 pages, c'est en me demandant quand même régulièrement pourquoi j'insistais...
Ca a vieilli sans doute.
On peut évidemment en dire autant de la littérature Française du XIXème.
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Mazette c'est compliqué ce livre, d'abord tous les personnages ont mille noms différents, ensuite j'arrête pas de perdre ma page, c'est énorme et écrit tout petit... Mais qu'est ce que tu as tant aimé dans ce roman Thomas ? C'est intéressant hein, la société russe qui parle mariage et moralité. Mais bon.
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j'ai u le livre et j'ai assisté à une représentation ; ce héros me bouscule, m'attire mais il rend les gens qui 'entourent tellement insignifiants que mon intérêt se perd.
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Je suis perplexe, j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon temps. Haute société, un personnage pas fou mais pas très intelligent, et les autres personnages sont ce que l'on rencontre partout, souvent ils sont sans grand intérêt.
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