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4,27

sur 2443 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je tiens d'abord a préciser qu'il s'agissait ici de mon premier Dostoïevski, que j'ai vraiment adoré le style de l'auteur, le côté très dense et fouillé de son écriture, de ce côté la c'est un vrai coup de coeur!

Le roman en tant que tel, l'auteur décrit parfaitement l'âme Russe, la société russe (du moins celle de son époque), son fonctionnement, les accords en vue des mariages entre personnes de familles bien notées, pourvue d'argent, de titres et j'en passe.

Si j'ai un reproche à faire a cet ouvrage c'est un peu son inaction car tous le livre est en fait, la somme des échanges verbaux/verbeux entre les différents protagonistes, qui à dit quoi, pourquoi, dans quel but...
C'est très bien fait, mais sur 800 pages à un moment on se demande quand l'action en tant que telle va vraiment démarrer.

L'auteur est un maître pour faire ressentir une ambiance, décrire, faire vivre les réunions de la société russe, et les complots.

Le personnage principal de par son côté Candide, Naïf, voir idiot comme le dit si bien le titre, est très touchant on a envie de l'aider, qu'il arrive vraiment à son but, mais on sent très vite qu'il est faible, qu'il est un peu le mouton au milieu des loups et qu'il n'est la que pour se faire manger ( et parfois involontairement faire souffrir les gens qu'il aime par sa faute).

Un livre très réussi, mais je suis impatient de découvrir les autres livres de Fédor pour voir si les autres sont un peu plus dotés d'action !

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tout simplement exellent, l amour vrai,l amour cupide, l amour passion, le prince est naif pour ce monde ,c est l homme "parfait" comme ....le christ
l homme dans toute sa spendeur;lol a lire et relire et relire.....
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C'est mon premier livre de Dostoïevski. J'ai tout simplement adoré. C'est un livre qui a pris une tournure dont je n'aurais jamais pensé. En effet, le livre se rend très loin ; non seulement pour la quantité de pages (900), mais par l'étendue des idées de Dostoïevski. le prince Muichkine, dernier descendant d'une famille noble russe, réside en Suisse depuis sa tendre enfance. Il est différent des autres. En fait, il est idiot. Il décide de partir pour Saint-Pétersbourg à la rencontre d'une connaissance. Il ne saura pas dans quoi il se met les pieds. Naïf et vouloir que du bien, le prince, se verra plonger dans une société russe démesurée où le bien ne remporte pas toujours sur le mal. Il existe, dans cette livre plusieurs personnages. Certes, je vois dans chacun d'eux un charme qui les distingue. l'idiotie peut prendre différents points de vue. On peut être idiot mais par forcément une mauvaise personne. C'est un livre qui nous emmène à se questionner sur nous-mêmes, sur nos perceptions et sur la psychologie de l'être humain. Ce livre est incontournable. J'ai déjà hâte de lire les prochains livres de Dostoïevski.
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Tout le roman s'articule autour d'un personnage : l'idiot qui ne l'est pas vraiment. Ce personnage, le héros, a été atteint d'une maladie, pour laquelle il a été soigné en Suisse, et on le rencontre alors qu'il revient en Russie, sa patrie. Rapidement, ses rencontres notamment vont bouleverser sa vie. On le qualifie d'idiot,d'abord parce qu'il a été malade et que d'une certaine façon il le revendique ; mais aussi parce qu'il a en effet une façon toute particulière, différente des autres, de se livrer dans une forme de candeur, de voir clair dans les autres, voire de se laisser abuser. Les personnages sont brossés avec génie, le récit est captivant et émaillé comme toujours d'idées, de théories qui se confrontent. J'ai beaucoup aimé.
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En août 1867, Dostoïevski visite le musée de Bâle, en se rendant à Genève. Il y découvre le Christ mort d'Holbein, qui le stupéfie. C'est là qu'il commence à écrire ce qui deviendra L'Idiot. "Je tiens un roman, et si Dieu m'assiste, il en sortira une oeuvre importante."

L'idée principale est de représenter un homme positivement beau. Il n'y a rien de plus difficile au monde... Il n'y a au monde qu'une figure positivement belle : le Christ.
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Ce roman m'a beaucoup plu.

Pour ajouter ma pierre à l'édifice, j'ajouterais aux nombreux commentaires déjà présents ici que la construction du roman sur la forme d'un long plan séquence interrompu à une seule reprise est formidable pour s'immerger dans le récit. Nous ne quittons pas la prince Michkine de son siège de train jusqu'à la scène de théâtre dramatique chez Anastasia Philippovna réunissant l'ensemble des personnages nouvellement rencontrés.

Cette sensation de virevolter d'actes en actes dans une sorte de tragicomédie romantique dynamise la lecture, et accentue encore le sel des rencontres, du comiques et de l'ironie des disputes enflammées.
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Une excellente surprise ! N'ayant jamais lu Dostoïevski je craignais une lecture difficile, et pourtant je me suis retrouvé transporté au milieu de ses personnages et de Saint Pétersbourg ! Difficile de le lâcher et presser de le retrouver, ce roman m'a passionné pendant de longues heures et j'avais peine à y laisser le prince Muichkine à la suite de tous les rebondissements et intrigues traversées...
Très belle découverte que je recommande
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Inhumain, Incroyable, Impossible, Irréel, Intemporelle.

Impossible de ne pas sacraliser l'un des plus puissant Intellectuel de tout les temps.

Impossible de ne pas se dire tais-toi, fais gaffe durant l'épisode du diner pour Mychkine.

Impossible de ne pas aimer cette anti-héros.

Impossible pour un épileptique comme moi de ne pas consacrer l'idiot comme un recueil d'espoir.

Impossible de ne pas se sentir transporter par la fin magistrale.

Impossible de ne pas comprendre la stigmatisation d'un malade.

Idiot surement pas, Incontournable surement.
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L'écriture de Dostoïevski est toujours aussi belle et puissante même dans ces instants de longueurs poussés par le système économique de la création de cette oeuvre.

Par ailleurs, certains paragraphes sont si profonds qu'ils en atteignent presque une forme de vérité universelle capable de toucher chacun. Je pense aux passages où des personnages comme Aglaiä ou Nastassia Filippovna se livrent. Cela ne tient qu'à la complexité de ces derniers, qu'aux aspirations en permanence endiguées par l'Autre. Chez Dostoïevski, l'émancipation est un âpre combat dont personne ne ressort indemne.
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Le plus grand roman de Dosto, une incroyable plongée dans les méandres de la pensée humaine. Un livre dévoré en quelques jours seulement, malgré ses plus de mille pages. Beauté surnaturelle, à découvrir au plus vite et au mieux. Un incontournable.........................
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