En 1947 à Saint Pétersbourg, un journal local, Les Nouvelles de Saint Pétersbourg, confie à
Fédor Dostoïevski (1821-1881) la rédaction d'une chronique dominicale. Ce recueil regroupe les chroniques ainsi parues les 13 et 27 avril, 11 mai, 1 et 15 juin 1847.
Selon la dédicace, ce livre traîne dans ma bibliothèque depuis plus de 6 ans. Selon la marque page coincé à l'intérieur, j'avais alors arrêté ma lecture après la chronique du 13 avril. A sa relecture, et en survolant les autres chroniques, je comprends pourquoi :
Dostoïevski n'y raconte que des banalités, fait référence à quelques événements locaux récents sans grand intérêt un siècle et demi plus tard, et sous une forme peu agréable (ainsi, sa manière de s'adresser à ses lecteurs sied peut-être à une chronique mais m'a plutôt agacée).
Cet écrit de jeunesse, n'est selon moi guère représentatif de l'oeuvre de cet auteur, malgré l'indication trompeuse d'
Actes Sud en quatrième de couverture selon laquelle « on retrouve dans ces feuilletons tous les thèmes chers au jeune
Dostoïevski, thèmes qu'il ne cessera d'approfondir tout au long de son oeuvre ». Si vous souhaitez découvrir cet auteur, portez votre choix sur un autre ouvrage.