Là-dessus, tout le monde se déchaîne. Ils sont tous pliés et leurs rires me parviennent comme autant de murs qui se referment sur moi et menacent de m'écraser. Tout devient de plus en plus petit et je sens mes poumons se ratatiner tandis que j'ai de plus en plus de mal à respirer. Je serre les dents, furieuse. Enfoiré.
Je n'ai jamais voulu te mentir, mais j'ai voulu chaque baiser.
Quand on lit du Penelope Douglas, il est presque impossible de ne pas lire Punk 57 (Hate to Love dans la version traduite). Je viens de rectifier le tir. Je l’ai lu fin août, et c’est une lecture que j’ai beaucoup aimé.
J’avais un peu peur de me lancer, vu qu’il est sorti il y a quelques années déjà. En somme, on voit bien que c’est une romance qui commence à dater. L’utilisation de certains mots familiers à plusieurs reprises m’ont un peu gêné dans ma lecture. Concernant les deux personnages, je n’ai pas réussi tant que ça à accrocher à celui de Rayen, je ne saurais dire pourquoi. J’avais du mal à la comprendre sur certaines de ses réactions. Misha, quant à lui, je l’ai apprécié un peu mieux, et j’ai réussi à m’y attacher au fil de l’histoire. J’ai bien aimé l’apparition des Cavaliers dans cette histoire : ça me donne envie de relire la saga des Devil’s night.
En soi, c’est une petite romance qui fait le travail, mais je sais qu’elle ne va pas me marquer plus que ça, bien que j’ai eu un coup de cœur pour le personnage de Misha.
- La plupart des gens n'ont pas la possibilité de devenir des dieux vivants. Tu es sûr que tu n'es pas en train de passer à côté de quelque chose ? Tu ne seras pas toujours là.
- Moi, non, mais ma musique, oui.
- Solitude, vide, fraude, honte, peur, murmure-t-il en me serrant plus fort contre lui. Tu n'as pas encore compris ? Tu n’as pas à être effrayée ou gênée. Personne n'est mieux que toi parce que tu es unique. Personne ne peut te remplacer. Et, le plus important, c'est que toi tu t'en rendes compte. Les autres n'ont aucune d'importance.
- On est tous moches, Ryen. La seule différence, c’est que certains le cachent tandis que d’autres l’affichent.
Je suppose que je voulais une mère. Je voulais une famille. Je voulais que tu me voies jouer de la guitare. Je voulais te voir le matin de Noel, je voulais que tu me souries, je voulais que tu soit là pour me rassurer ma sœur quand elle était triste ou effrayée. Je voulais que tu nous aimes. Je voulais que tu dises à notre père que c'était quelqu'un de bien qui méritait mieux que toi et qu'il devait arrêter d'attendre que tu reviennes. Je voulais que tu nous dises d'arrêter de t'attendre. Je voulais te voir. Je voulais comprendre. Je voulais comprendre pour qui ma sœur était morte d'une crise cardiaque à dix-sept ans, parce qu'elle prenait des pilules pour rester éveillée et étudier et être la fille, l'athlète et l'élève parfaite en espérant que ça te fasse revenir ! En espérant que tu serais fière d'elle et que tu la reprendrais ! Je voulais comprendre pourquoi tu n'étais pas venue à l'enterrement de ta propre fille. Ton bébé qui était allongé sur une route sombre, froide et humide pendant des heures tandis que tes nouveaux enfants étaient en sécurité, bien au chaud dans ta nouvelle maison avec ton nouveau mari.
- Tu es vraiment doué pour me faire pleurer. J'ai adoré.
- Il y a beaucoup de tes mots dans ces paroles. On est plutôt bons ensemble , toi et moi, tu ne trouves pas ?
- Aussi bons qu'on peut être mauvais.
- Et je veux le pack complet.
- Je me suis complètement effondré après. J'ai arrêté d'écrire parce que je ne voulais pas en parler, sauf que j'étais aussi incapable de parler de quoi que ce soit d'autre. Je ne pouvais pas continuer à vivre comme avant, mais je n'arrivais pas non plus à affronter ma nouvelle réalité. J'avais besoin de toi, mais je ne savais plus comment te parler. Je ne savais plus comment parler à qui que ce soit. Sa mort a tout changé.
Un jour, ma mère a dit : « La vie, c'est se perdre cinquante fois sur une route cahoteuse. Tout ce que tu peux faire, c'est espérer que ça finira par arriver au bon endroit. »