Sherlock Holmes : Le signe des Quatre (La marque des Quatre)

On retrouve donc notre cher Holmes pour un nouveau mystère ; celui du signe des quatre. Alors que lui et Watson sont tranquillement installés dans l'appartement qu'ils partagent à Baker street, une femme frappe à leur porte : elle a reçu une étrange note lui fixant un rendez-vous à propos d'une injustice dont elle serait victime. Qui de mieux donc pour accompagner la jeune femme à cette mystérieuse rencontre que nos deux protagonistes ?

Très vite, notre duo mythique se retrouve sur les traces d'un trésor qui aurait dû revenir à la belle Mary. Si, l'intrigue semble sympa - et elle aurait pu l'être, en vérité - je n'ai pas du tout accroché. La faute a des personnages plutôt brouillons, pas assez approfondis, à des événements qui s'enchaînent bien trop rapidement. L'histoire avait de quoi être intrigante et captivante, mais j'ai trouvé que tout était trop tiré par les cheveux, en commençant par les déductions de Sherlock, qui semblent loin d'être évidentes et qui ne tiennent pas tout à fait debout.

Cette lecture s'est donc révélée assez frustrante, bien qu'elle nous fasse voyager au coeur de l'Inde coloniale. J'ai aimé retrouver Sherlock et son compagnon, deux personnalités que j'apprécie et que j'ai hâte de voir évoluer ! Si l'histoire dans sa globalité me laisse mitigée, j'ai toutefois beaucoup aimé apprendre le mariage, prochain, de notre très cher Watson ! Rendez-vous donc la suite de leurs aventures !
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Quoi de mieux pour découvrir la genèse du roman policier, que de passer par les écrits d'un certain Sir Arthur Conan Doyle, narrant les enquêtes d'un détective devenu iconique dans l'imaginaire populaire : Sherlock Holmes et son ami John Watson ?

Le Signe des Quatre est le deuxième récit majeur des aventures de Sherlock, et s'il garde la même structure narrative que son précédent, à savoir l'usage des enfants des rues, le flashback final... On ressent clairement que Doyle a su peaufiner ce qui devait l'être, avec notamment un récit moins dense et un flashback plus court et maîtrisé. L'arrivée d'une faiblesse dans le quotidien du détective, à savoir la cocaïne (qui d'ailleurs sert de sublime conclusion douce amère à ce récit), permet d'apporter de l'épaisseur au personnage et de le rendre davantage humain, capable d'erreur.

Du reste, c'est une très bonne aventure, rythmée avec soin et efficacité et gardant les mécaniques Holmesiennes qui nous font vibrer.

Les enquêtes de Sherlock Holmes commencent un peu toujours de la même façon. Une personne désemparée vient soumettre un mystère à l'habile détective. Dans le Signe des 4, c'est une jeune femme, fille d'un officier des Indes qui a mystérieusement disparu dix ans auparavant. Depuis quelques années, elle reçoit, une fois par an, une très belle perle. Or, son mystérieux bienfaiteur lui a donné rendez-vous. Sherlock et son fidèle Dr Watson acceptent de l'accompagner et se trouvent ainsi entraînés à la poursuite d'un fabuleux mais dangereux trésor.

Je ne suis pas une fervente lectrice de Sherlock Holmes. J'aime beaucoup le personnage dans les adaptations cinéma et télévision récentes mais je n'ai pas lu beaucoup d'enquêtes. le challenge solidaire "Des classiques contre l'illettrisme" était l'occasion de combler cette lacune, au moins un peu.
Cette histoire est une longue nouvelle ou un court roman. Je l'ai lue en pointillés, ce qui a sans doute nuit à mon immersion. Cependant, il me semble quand même que l'enquête n'est pas très prenante. le mystère de départ est assez vite résolu, de même que les autres mystères qui suivent et sans que le lecteur ait vraiment la possibilité de se casser la tête à essayer de le résoudre lui-même.
Comme le souligne la préface, le personnage de Sherlock Holmes est très monolithique, toujours fidèle à lui-même, implacablement doué mais dénué de toute humanité. Cette histoire n'apporte ni nuance ni évolution ni révélation à son personnage. Il n'est finalement pas très sympathique. Heureusement qu'il y a Watson pour contrebalancer. Dans cette histoire, il s'enflamme peut-être un peu vite pour la jeune femme en détresse mais cela apporte un peu de vie et même de suspens (!) dans une histoire qui en manque quand même cruellement.
Un bon point, cependant, pour le traitement du personnage féminin. Elle dénote un peu au milieu des femmes fadasses qu'on retrouve souvent dans la littérature "de genre" de cette époque-là.

En résumé : Une histoire pas très prenante, qui démontre une fois de plus l'extraordinaire habileté de Holmes mais sans le rendre très sympathique.

"Le signe des quatre" n'est que la seconde aventure du détective (bientôt célébrissime) Sherlock Holmes. Celui-ci traverse une période dépressive, car il est désoeuvré. Un jour, il reçoit la visite de Mary Morstan. Chaque année, cette jeune femme a reçu par la poste - sans explication - une magnifique perle. Or, elle vient d'être invitée à un rendez-vous avec un inconnu. Accompagnée par S. Holmes, elle rencontre une personne qui se présente: c'est le fils d'un homme qui fut autrefois un ami du père (décédé) de Mary. Un trésor longtemps caché vient d'être découvert. C'est alors qu'un meurtre se produit et que le trésor disparait. L'enquête du détective commence aussitôt, et elle le met sur une piste hindoue qui se révèle ancienne, obscure et dangereuse. Je n'en dirai pas plus, si ce n'est que la course-poursuite finale est restée dans les annales.

Ce court roman, rédigé en un mois (!) par Conan Doyle, se focalise sur le personnage (encore nouveau) de Sherlock Holmes, génial et surprenant. Son faire-valoir, le Dr Watson, passera aussi rapidement à la postérité. Quant à l'aventure, elle est rocambolesque et, par certains côtés, très exotique. J'ai bien aimé.

Un livre sympathique.

Ayant bien commencé ma lancée, je continuais donc ma lecture des aventures de Sherlock Holmes. de plus, je choisis de livre les livres dans leurs ordres de sortie (merci, Wikipédia kof).
Comme pour Une étude en rouge, j'étais un peu anxieuse pour ma lecture, car à faire de voir des films et séries, j'avais l'impression de connaitre l'histoire sur le bout des doigts… et bien pas tant que ça. Si l'intrigue je la connaissais, j'ai été surprise que ce soit dans cette aventure (soit la seconde !) que Watson rencontrât son épouse ! Je savais que Watson se mariait, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit « aussi rapide » et qu'il rencontrait la jeune femme au court d'une enquête. Donc c'était plutôt une bonne surprise.

Après quoi dire de plus ? La plume de Doyle est vraiment agréable. Même si on connait l'intrigue (ou presque), à aucun moment je n'ai senti de longueur. Je ne me suis pas ennuyée non plus.

Comme pour le tome précédent, la lecture nous fait ressentir l'érudition de Doyle et sa capacité à nouer des intrigues à partir de ces dernières. Au final, il y a un côté exotique sans que celui-ci soit trop prononcé (pas d'orientalisme primaire).

Bref, un moment de lecture très sympathique.

La deuxième enquête de Sherlock Holmes écrite par Arthur Conan Doyle nous fait à nouveau voyager. Alors que pour sa première apparition, notre détective devait remonter dans l'histoire des Etats Unis, ici c'est une partie assez sombre de l'histoire de l'Inde que l'enquête va nous faire découvrir.

Le Signe des Quatre est vraiment très similaire à Une Etude en Rouge car le déroulement est presque le même. Au début, on entre une nouvelle fois dans l'intimité de nos deux compagnons et on apprend le penchant assez morbide de Sherlock pour la drogue. le personnage que l'on connaît si bien se forme petit à petit et c'est vraiment intéressant de le découvrir.

Une énigme est ensuite très vite proposée à Holmes et Watson, mais en accompagnant Mary Morstan ils ne se doutaient pas de l'ampleur qu'allait prendre leur enquête. J'ai particulièrement aimé l'ambiance de ce deuxième livre, très sombre et gothique. L'enquête se passe presque intégralement la nuit, dans le fameux fog de Londres. Arthur Conan Doyle nous offre plein de rebondissements, les situations sont de plus en plus inattendues et l'enquête finit par une course poursuite assez étonnante pour un livre qui se veut avant tout réfléchi.

Enfin, comme dans Une Etude en Rouge, l'histoire se termine par le récit du coupable qui nous permet de nous plonger dans l'Inde des maharajas. J'aime beaucoup ce procédé car il nous permet vraiment de voyager et de bien rentrer dans la tête du criminel.

Je crois avoir préféré cette deuxième histoire à la première, tout simplement car j'ai retrouvé l'ambiance que j'avais tellement aimé lors de la lecture de mon tout premier Sherlock Holmes avec le Chien des Baskerville. C'est à nouveau une enquête bien menée, une méthode de narration toujours aussi intéressante et des personnages que l'on adore redécouvrir !
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Une fois de plus, j'ai beaucoup aimé cette aventure de Watson et Holmes ! L'histoire est originale et tout aussi dépaysante que la première. Ce que j'apprécie vraiment, c'est le fait d'avoir deux histoires en une. En effet, si l'auteur nous explique l'enquête du détective dans les moindres détails, il ne néglige pas pour autant le cheminement ayant conduit le coupable à commettre son crime. Ainsi, l'auteur ne se contente pas de nous indiquer qui est le criminel, mais il nous explique ce qui l'a amené à agir ainsi, et il nous fait part de son histoire et de ses motivations. Et, en ce qui concerne « le Signe des Quatre », nous sommes plongés dans une histoire de trésors, de guerre, de prison et de vengeance. Intrigant, n'est-ce pas ?

Par ailleurs, nous sommes encore une fois les témoins de la vivacité d'esprit de Holmes, ainsi que de son sens de l'analyse et de la déduction. Il nous impressionne donc toujours autant ! de plus, c'est un personnage très sympathique (bien qu'un peu mystérieux). Et puis, il faut noter que même s'il lui arrive de s'enfermer dans le mutisme il n'est pas désagréable avec les autres pour autant. En outre, c'est un homme sûr de lui, mais qui sait changer de piste quand il s'est trompé. Tout cela pour dire que Sherlock Holmes est un protagoniste intéressant qui mérite à être connu ! Nous en apprenons toujours plus sur lui au fil des pages, et je pense que nous ne sommes pas au bout de nos surprises !

Et, en parlant du personnage principal, je me sens obligée d'évoquer les adaptations cinématographiques de Guy Ritchie. Chacun a son avis sur le film, mais je dois dire que j'ai particulièrement apprécié de remarquer tous les petits détails communs entre les films et les livres. En effet, l'équipe a tenté de coller à l'oeuvre de Conan Doyle, et ce, notamment au niveau de la construction des personnages (on prend conscience avec amusement que l'acteur reproduit certaines manies de Holmes décrites dans le livre), mais cela ne s'arrête pas aux protagonistes. Certains procédés de déduction, par exemple, sont identiques à ceux des livres ! On peut donc dire qu'il y a eu une véritable envie de se trouver au plus proche de l'univers de Conan Doyle, et c'est une très bonne chose selon moi !

Enfin, le seul petit hic pour moi, c'est que l'on retrouve dans ce deuxième roman certaines scènes du premier. Et, le problème, c'est que l'auteur s'est répété mot pour mot … Je n'en vois pas trop l'intérêt. Peut-être est-ce une erreur de l'auteur, mais toujours est-il que ça n'apporte rien au récit. On a plutôt l'impression de faire un bond en arrière d'ailleurs … Mais bon, tout ne peut pas être parfait !

En conclusion, malgré ce dernier point négatif, j'ai beaucoup aimé ces aventures de Holmes et Watson. Et, comme prévu, je vais continuer sur ma lancée afin d'en lire l'intégralité. Je ne peux donc que vous conseiller ces livres !
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Encore une aventure de Sherlock Holmes que j'ai aimée! du mystère, de la réflexion, de l'action, de la romance (!!) au menu de cette enquête pour aider la jolie Mary Morstan.
Suite de la collaboration entre Holmes et Watson après "une étude en rouge", on découvre plus précisément leur caractère ainsi que leurs petites habitudes : l'alternance des phases d'activité intense et de léthargie du détective et son addiction à la cocaïne.
Le duo fonctionne bien. Jusque-là je ne comprenais pas l'alchimie entre ces personnage, étant restée sur les impressions de la vieille série tv où Holmes était absolument imbuvable et Watson à la limite du crétinisme. Dans les livres, on sent l'amitié, la connivence, la confiance qui les lie mais aussi leurs divergences d'opinion qu'ils n'hésitent pas à discuter.
L'enquête est menée tambour battant. Même si le récit du coupable à la fin est un peu long, je ne me suis pas ennuyée un instant.
La passion soudaine et enflammée de notre cher Watson pour la douce miss Morstan m'a fait un peu sourire : je ne sais pas s'il était monnaie courante de proposer le mariage à une demoiselle au bout de 3 jours, mais Watson n'hésite pas! C'est mignon et un peu ridicule aussi. La réaction d'Holmes à ce propos est piquante et drôle : "c'est ce que je craignait. Je ne peux vraiment pas vous féliciter".
A suivre...

Ennuyé par le manque d'enquêtes, Sherlock Holmes s'adonne à la consommation de drogues pour s'occuper, ainsi qu'à diverses activités ennuyeuses, sous le regard de son colocataire, le docteur John Watson.
En 1888, une jeune cliente blonde, Mary Morstan, débarque chez Holmes, et lui demande de l'aide. Elle lui explique qu'elle est gouvernante, et que c'est sa patronne qui lui a conseillé de venir ici. Watson tombe sous le charme de la jeune femme qui expose son problème : son père, navigateur dans les Indes, est décédé environ dix ans auparavant (disparu le 3 décembre 1878). Or, elle reçoit, depuis six ans, et à cycle régulier, des perles de grande valeur. Et ce même jour lui est parvenu une enveloppe où un anonyme lui demande de venir à un rendez-vous, accompagnée si elle le souhaite, mais pas d'un policier.
Holmes accepte de l'aider et, épaulé de Watson, accompagne Mary au dit rendez-vous. Ils découvrent sur place que l'anonyme est le fils d'un ancien ami et collègue du capitaine Morstan. Celui-ci révèle que leurs pères avaient découvert un trésor de cinq cent mille livres, mais que ni le trésor ni les bijoux n'ont été partagés avec la fille de Morstan. L'homme explique enfin que son frère a découvert le coffre hier, caché dans leur maison.
Mais arrivés sur les lieux, ils constatent la mort du frère et la disparition du coffre. Holmes et Watson commencent alors un dangereux périple qui les mènera jusqu'à une course poursuite folle sur la Tamise...

Comment nous faire faire autant de kilometres,suivre tant de fausses pistes,avoir autant de surprises en si peu de pages ? Conan Doyle nous donne ici la reponse tant cette aventure de Sherlock Holmes ,qui tient en une centaine dexpages nous tient en haleine de bout en bout.Un modèle de roman policier classique qui traverse les ages sans vieillir.