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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est avec le sourire aux lèvres que j'ai tourné la dernière page de ce livre de Roddy Doyle...
Oui, car lire The Commitments, c'est plonger en plein coeur de Dublin, même s'il s'agit du quartier imaginaire de Barrytown. Et je reconnais que je n'ai eu qu'une envie suite à cette lecture, retourner dans cette capitale…
Lire The Commitments, c'est aussi réviser ses classiques de la musique pop-rock, car c'est bien le thème principal de ce livre. Et de la musique et surtout des chansons, il va y en avoir dans ce livre fort sympathique qui se lit très rapidement.
Lire The Commitments, c'est savourer les reparties toujours très vivantes et imagées des différents protagonistes de cette histoire.
Car comment ne pas aimer cette histoire où sous l'instigation de Jimmy Rabitte, un groupe de musique est créé, et mieux encore va faire son petit bout de chemin…
Ici, les auditions sont plus que personnalisées et finalement, le talent ou être bon musicien n'est pas ce qui compte le plus pour faire partie de ce groupe que j'aurais bien aimé voir évoluer sur scène…Enfin, dans un pub irlandais avec l'ambiance qui va avec et une pinte de Guinness à la main, je le reconnais….
Bref, après avoir découvert cet auteur grâce à « Smile » que j'ai beaucoup aimé, je me suis lancée dans ce premier tome de la trilogie de Barrytown. Heureusement que j'ai les deux tomes suivants sous le coude, car j'ai bien l'intention de continuer à découvrir les aventures de la famille Rabitte. Il faut dire que même si l'histoire tournait surtout autour de Jimmy, le reste de la famille est très attachant et gagne à être découvert…

Challenge Séries 2020

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Si vous avez vu le film The Commitments (réalisé par Alan Parker en 1991), vous connaissez déjà l'histoire savoureuse de ce jeune groupe de "soul dublinoise" (sic). C'est en visionnant ce film pour la centième fois (je ne m'en lasse pas ), il y a quelques jours, sur l'excellent site d'Arte,
que j'ai eu envie de lire Roddy Doyle, auteur que je n'avais bizarrement jamais lu alors que j'ai adoré la transposition cinématographique de sa trilogie de Barrytown (The commitments, donc, puis The Snapper et enfin The Van). J'ai donc retrouvé avec plaisir et sur le papier, Jimmy, le manager, Deco , le changeur mégalo, Joey, l'ancêtre mytho ou pas ?, Bernie, Imelda et tous les autres. Avec une écriture rythmée, composée essentiellement de dialogues, Roddy Doyle parvient à nous transporter dans les quartiers populaires de Dublin et à nous faire "entendre" la bande-son des galères, des répétitions, des engueulades et des fou rires de ses personnages.
Au-delà du drolatique , Roddy Doyle écrit aussi, sobrement et sans misérabilisme, sur la difficulté de naître et de vivre dans des banlieues où il faut se battre ou rêver pour se sauver de la déprime, du chômage, de l'alcool, de la petite délinquance et de la solitude. Roddy Doyle aime ses personnages, et nous les fait aimer. Leur gouaille, leur rêve d'accéder à la notoriété en chantant le soul, comme les noirs américains (Roddy Doyle parle même de "négritude irlandaise") nous émeuvent autant qu'ils nous font rire. Tour de force d'un écrivain très talentueux.
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Ne cherchez pas Barrytown sur une carte, cette banlieue ouvrière de Dublin n'existe pas, mais elle est hautement probable, avec ses maisons de briques qui se suivent et se ressemblent furieusement. Ses fins de mois qui sonnent creux, ses teints terreux et la pinte du soir pour tenir le coup jusqu'à demain.
Dans ce premier opus, qui deviendra l'un des (rares) bon films de Alan Parker, Roddy met en place ce qui constituera la charpente stylistique de sa trilogie. Pas de descriptions, des paragraphes très courts et des dialogues percutants. Des répliques ping-pong, savoureuses et plutôt salées qui rebondissent entre les divers personnages, qui bien que peu décrits, sont étonnement incarnés. Un langage populaire, accessible, pas de phrases amphigouriques et ampoulées mais directes et sans fioritures.
Roddy Doyle colle à ses héros, il les connait et il les aime. sans occulter leur failles, leur petitesse parfois mais avec tendresse toujours, chaleur et humour. A l'irlandaise en somme.
Je ne saurai que trop vous conseiller si vous le pouvez, de lire ces COMMITMENTS avec de la soul en fond sonore, de celle qui pulse moumoute, qui écarte les murs pour que l'on puisse se déhancher à l'aise.
Excellente entrée en matière dans la famille Rabbitte. Avec un style percutant, musical, de la soul mis en lettres !
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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Fans de toutes les émissions de télé-crochets possibles et imaginables, bonjour ! Il suffit d'allumer sa petite lucarne pour avoir connaissance d'un nouveau "casting", d'un nouveau "concept" destiné à révolutionner l'industrie musicale et à amener à la connaissance du public de nouveaux talents.
Jimmy Rabitte, lui, a des ambitions moins commerciales : monter le premier groupe de soul music de Dublin. Lui qui est toujours à l'affût des nouvelles tendances, qui connaît avant tous ses amis les musiques qui plairont demain, se sent les épaules assez larges pour y parvenir. Il ne joue pas d'instruments de musique, ne chante pas ? Ce n'est pas grave. Il s'improvise directement de casting, et tant pis si sa mère se pose des questions sur toutes les personnes qui viennent chez eux – son fils serait-il devenu un dealer ?
Ses méthodes sont vraiment très particulières puisqu'il n'auditionne pas à proprement parler, non, il questionne sur les influences musicales de chacun. Il réunit ainsi un groupe avec les mêmes idéaux. Il ne reste plus maintenant qu'à apprendre à jouer de leurs instruments respectifs, et aux trois très jolies choristes de chanter juste. Leur acharnement musical, sous la direction de Joey Les Lèvres, le seul musicien professionnel du lot, fait plaisir à lire – peut-être pas à attendre, puisque même la maman de l'un d'entre eux, pourtant sourde, n'en peut plus.
J'ai aimé lire les aventures musicales de ses bras cassés irlandais, leurs répétitions, leurs concerts (avec une trentaine de spectateurs pour commencer), les changements au sein de groupe. Et j'ai lu trop de romans irlandais déprimants pour ne pas me réjouir de cet optimisme, de cette énergie qui habitent les personnages.
- Rome ne s'est pas faite en un jour.
– Mais Dublin, si !
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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