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3,83

sur 274 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tout d'abord, l'auteur a su créer une ambiance: une météo apocalyptique, une petite ville, un hôpital coupé du monde sans moyen de communication, quelques membres du personnel... Julie, Malee, Chloe, Marc, Yazid. Chaque personnage a une psychologie recherchée, fouillée. Des événements étranges se produisent, un meurtre puis d'autres... Les personnages se suspectent les uns les autres et on ne sait pas trop qui croire. Nicolas Druart gagne avec ce livre le prix du suspense 2018 présidé par Franck Thilliez, prix amplement mérité. Bref, c'est un huis clos oppressant qui nous plonge dans le chaos... (...)

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Saint-Florentin sur Lot, 3 200 habitants, coincé sur un isthme encadré par le Lot, avec quelque commerce et son hôpital, qui lui fait partie des grands oubliés du plan de délocalisation.

Julie, interne en médecine, y travaille depuis quelques mois, malheureusement pour elle, elle est encore de garde, et cela, veille de week-end prolongé, elle en a marre de bosser dans cet hôpital, dans ce bled paumé, pour elle, c'est la merde totale.

Elle, qui s'attendait à une garde presque tranquille, va se retrouver dans un véritable cauchemar et tout cela accompagner d'un temps pourri qui va semer le chaos total.

Qu'est-ce qui pourrait arriver de pire que cette situation cauchemardesque ?

La venue des gendarmes qui lui amènent un patient transféré de l'hôpital psychiatrique, il est dans le coma et atteint de la malaria, c'est un homme dangereux, et cela, même s'il est dans le coma, il faut le surveiller comme le lait sur le feu.

Pour Julie, c'est le pompon sur la Garonne, elle craque, stress et rationalise un tant soit peu, jusqu'à ce, elle apprend que la nature se gâte, que l'eau monte et les morts et les catastrophes se multiplie dans l'hôpital.

Colère, stress, peur, doute, folie, manipulation, hypnose et tout un joyeux cocktail d'adrénaline va tout faire exploser en une simple soirée, une véritable nuit blanche.

Un huit-clos hyper rythmé, avec un suspens haletant, une fois ma lecture commencée, il m'était impossible de lâcher le roman, et en plus, j'étais au diapason, car dans le Loiret, il flottait grave.

L'angoisse s'égrène, le suspense monte crescendo, le stress, la pression, la folie et puis les personnages qui tour à tour s'embrouillent, s'envoie des piques, se suspecte des uns des autres, prêt à en venir aux mains et finisse en collision.

Sans qu'eux même se rende compte que c'est le Mal qui a envahi les couloirs de l'hôpital et qu'il a tissé sa toile doucement, mais sûrement.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture et je n'ai absolument pas vu le temps défilé accaparé par les pages du récit.

" le mal se déguise sous l'apparence du bien. "
Nicolas Machiavel

" Ignorer le mal, c'est en devenir complice. "
Martin Luther King

" le bien et le mal se touchent de si près qu'il est impossible de savoir où finit l'un et ou comme l'autre ".
Adolphe d'Houdetot

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Un huis clos stressent. En effet, une poignée de personnel soignant se retrouve dans un hôpital toute uns nuit pendant un orage... une nuit de terreur qui va les conduire au bout de la folie et de la terreur. Julie va enquêter sur ces choses qui se passent, ces morts qui arrivent les uns après les autre... jusqu'à découvrir qui elle est !!
A lire absolument, un livre qui marquera les esprits...
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✔️Mon ressenti : Ce roman est le premier de l'auteur. Il est initialement paru aux éditions « Nouveaux Auteurs » que j'affectionne particulièrement puisque le comité est constitué des lecteurs bénévoles et proposent toujours des romans qui savent me séduire.
Julie est interne et ne choisit pas ses lieux d'exercice. Elle se retrouve de garde, un soir, seule avec les infirmiers s et les aides soignants d'un petit hôpital du Lot. Rien de surprenant jusque là, sauf qu'un patient dangereux plongé dans le coma va y être amené de psychiatrie. La tempête rend la communication impossible et un corps va vite être découvert.
J'avais lu « Jeu de dames » du même auteur et je n'avais pas pu le lâcher. Avec ce premier roman, l'auteur renouvelle l'exploit. Franck Thilliez parlait d'une nuit blanche assurée, il a tout à fait raison. le suspense est présent tout le long du récit. le huis clos renforce le climat angoissant. J'ai sursauté à chaque petit bruit. Les rebondissements sont nombreux et l'auteur sait nous tenir en haleine. Les personnages sont divers et variés et chacun dispose d'un capital sympathie très différent. Cela oriente nos soupçons sur l'un ou l'autre, et on sent que l'auteur prend un réel plaisir à jouer avec ses lecteurs.
C'est un excellent thriller angoissant en huis clos. Si vous aimez cela, vous allez vous régaler, c'est certain !
🎯Mots Clefs : Hôpital / Huis clos / Transfert / Psychiatrie / Meurtre
🏆Ma note : 19/20
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Apocalyptique !  Une nuit apocalyptique à plusieurs titres dans cet hôpital isolé au fin fond de la France géographiquement et météorologiquement parlant. En une seule nuit, un orage dantesque et un meurtre (abominable) vont plonger la demi-douzaine de soignants dans un cauchemar qui ne leur laissera (et ne nous laissera) aucun répit jusqu'à l'aube.
Voilà un thriller diablement bien construit, un suspense qui démarre tranquillement sans en avoir l'air avant de faire comme la météo : devenir impitoyable. Qui tue? le terrifiant psychopathe plongé dans un profond coma?  La jeune interne qui a peut-être tué son patient? L'infirmière agressive ou celle qui est du genre "fontaine de larmes"? Un intrus extrêmement discret? L'aide-soignant viril et rassurant ? La demoiselle gothique végane?😉
Comme moi vous allez faire de multiples hypothèses qui vont s'auto-détruire l'une après l'autre... Vous vous direz que vous n'allez pas vous laisser faire, vous échafauderez d'autres théories plus hasardeuses ou fantastiques... Vu l'atmosphère de fin du monde, on peut y penser. Et la solution, ce sera évidemment la seule chose à laquelle vous n'aurez pas pensé ! Parce que vous n'y penserez pas... j'avais tout envisagé. Sauf ça.  Sauf ce que Nicolas Druart a mijoté. La cascade d'horreurs, l'ambiance étouffante,  les morts  (oui, il y en a plusieurs ), les coups de théâtre... L'auteur joue très bien des ruptures, il sait couper une scène ou une phrase au moment où... , il sait alterner les lieux et les personnages, bref c'est un vrai page-turner. On lui pardonnera quelques maladresses de style ou des répétitions  (c'est son premier opus) parce qu'il est doué et qu'on a hâte de lire Jeu de Dames, son second roman. 
Cette nuit interminable pour les personnages scandée presque minute par minute par des hurlements, des bruits inexpliqués,  les éclairs,  les morts violentes, les affrontements entre les soignants.... Nicolas d'connaît bien ses classiques de Thilliez à Bussi ou Frank Herbert. Tout ça est diabolique...si si, vous verrez! Entre détraqués et secrets, absences et obsessions,  il y a de quoi ! 
Un vrai thriller, un prix mérité. Un jeune auteur à suivre.... Vous verrez !  (Oui, je sais,  je me répète 😉)
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Prenez un hôpital éloigné, paumé dans des bois du côté de Cahors, et accessible uniquement par une départementale et un pont qui enjambe le Lot. On est le vendredi 14 avril, un Centre Hospitalier doté d'un service de médecine de soins continus de 5 lits, d'un service de médecine de 10 lits et d'un service d'hébergement de personnes âgées. le personnel compte ce soir là 2 infirmières, 3 aides-soignants et une interne en médecine, Julie. Maintenant vous faites l'admission dans cet hôpital d'un patient incarcéré et condamné à la réclusion criminel à perpétuité pour meurtre, un mec genre Hannibal Lecter. Heureusement pour le personnel, il est dans un coma profond depuis 1 mois. Une heure après son arrivée dans le service, une tempête apocalyptique sévit dans les alentours du village, le lit du fleuve déborde, des coulées de boue empêchent tous accès vers le l'hôpital. Voilà tout ce petit monde bloqué jusqu'au lendemain matin, au mieux ! Et pour rendre bien glauque le tout, une panne de courant plonge le C.H dans le noir ; plus de réseaux ni de moyens de communications avec l'extérieur. C'est un huis-clos qui commence avec très vite le premier meurtre d'une rare sauvagerie et qui ne sera que le premier d'une longue série. Qui est le coupable ? Qui est ce patient, tueur en série, et pourquoi est-il arrivé dans ce bled perdu ? Autant d'interrogations qui vont vous accompagner et vous faire passer des belles nuits blanches.
Au final, y'a longtemps qu'on ne m'avait pas embarqué comme cet auteur dans son thriller. J'ai frissonné jusqu'au rebondissement final. Tous mes sens étaient en éveil, la visualisation du décor, de l'ambiance, les bruits de la tempête, des pas dans le couloir, des portes qui s'ouvrent et se ferment, les appareils médicaux qui bipent. Rien, l'auteur ne nous épargne rien ! C'est flippant à souhait, oppressant et intriguant. Quand à l'écriture alors là, du grand art, pas un moment je n'ai levé le nez de ma lecture, c'est limpide. En somme j'ai adoré, c'est mon troisième 5 étoiles de l'année. Et il ne s'est pas arrêté là puisque depuis il a édité deux autres romans : « Jeu de dames » en version broché, poche et numérique puis le petit dernier « L'enclave » qui vient de remporter le prix de l'Embouchure Toulouse Polars du Sud en version broché et numérique.
Bonne lecture

Lien : https://www.facebook.com/phi..
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Une tempête dévastatrice, une atmosphère lugubre et la faucheuse qui erre... le cocktail d'une nuit d'horreur ! Saint-Florentin, trois mille deux cents habitants répartis dans un isthme, encerclés par le Lot.
Un hôpital reclus dans les bois et une tempête qui déferle sur le village. Julie est interne dans un des services du centre hospitalier et n'aspire qu'à une seule chose, une nuit de garde calme.
Mais l'arrivée d'un nouveau patient vient bouleverser ses projets. Un homme plongé dans le coma, escorté par deux gendarmes, va perturber la quiétude du centre hospitalier. Aussitôt après son admission, les tragédies s'enchaînent.
Des malades décèdent de façon inexpliquée, un accident mortel décime des ambulanciers, et alors que la tempête isole l'hôpital du reste du monde, un crime atroce est commis.
Une nuit d'enfer se profile...
Choisir l'ambiance d'un huis clos pour un premier roman c'est « couillu », surtout avec pour toile de fond, la nuit pendant une méga tempête dans un hôpital isolé, sans moyen de communication dans un coin paumé du Lot.
Une atmosphère presque banale pour un thriller me direz-vous, mais quand c'est bien écrit, où est le problème ?
Et là c'est pas mal du tout. Certes, certains personnages peuvent paraître caricaturaux et nous donnent quelques fois l'impression de les avoir déjà croisés dans d'autres histoires mais ce premier roman vaut vraiment le détour.
Au fil des pages la tension devient palpable et notre esprit déambule également dans les couloirs sombres et vides de cet hôpital pour trouver le coupable et éviter également d'y être assassiné.
À défaut de passer une nuit blanche car il se lit facilement, ce livre vous donnera quelques sueurs froides.
Franck Thilliez ne sait d'ailleurs pas trompé sur le devenir de Nicolas Druart en lui délivrant le prix du suspense 2018.
Et surtout, ne pas hésiter à lire également « jeu de dames » et « l'enclave » du même auteur.
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Quand l'hôpital vire au cauchemar.

Une ambiance anxiogène à souhait, des morts, des doutes, une équipe épuisée isolée du reste du monde, aucun moyen de s'échapper ni de communiquer avec l'extérieur, la fatigue et la nervosité qui montent... Voilà le cocktail explosif qui vous attend dans ce roman.

J'ai toujours eu du mal avec les huis clos, les scènes se jouant toutes au même endroit ayant du mal à me séduire. Mais là, l'hôpital est tellement vaste que le décor ajoute une dimension horrifique avec ses espaces sombres, ses couloirs, la multitude de chambres. le danger peut être partout. Il rode mais nous ne savons pas sous quels traits.
La tempête apocalyptique qui sévit dehors et l'arrivée de l'un des plus grands criminels du siècle donnent une intensité dramatique exceptionnelle au récit.

Le personnel médical va jouer son rôle du mieux possible malgré les tensions, mais arriveront-ils à rester professionnels, à ne pas craquer, à ne pas s'attaquer les uns aux autres ? de qui vient le danger ? Les caractères se révèlent et les confrontations deviennent inévitables.

Un thriller qui se lit en retenant son souffle, apnée garantie jusqu'à la dernière page.
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Auteur super sympa rencontré au Salon de l'Iris noir à Bruxelles.
Pour un premier roman, j'ai trouvé celui-ci plaisant. J'aime particulièrement dans celui-ci, l'ambiance qui émane de ce huis clos. L'auteur nous emmène au fil des ses pages d'un suspect à l'autre, difficile de savoir qui a fait quoi car pour moi tous étaient suspects. Les rebondissements s'enchaînent avec une fin qui m' a laisée sans voix. @Nicolas Druart, je vous tiens à l'oeil car oui je vais encore vous lire. Je le conseille vivement. Pour moi ce fut un bon moment lecture.


L'auteur nous balade d'un suspect à un autre, pas facile de deviner le coupable car chacun avait un mobile. Les rebondissements s'enchainent, tous plus invraisemblables les uns que les autres. Auteur à surveiller…
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P'tit cocktail angoissant 🍸? Voici la recette servie par Nicolas Druart : un huis clos nocturne dans un petit hôpital de campagne, une tempête apocalyptique, un patient psychopathe dans le coma avec une maladie improbable et des meurtres. Vous mélangez bien et voilà des heures de lecture bien prenante.
Aucun temps mort dans ce roman où chaque page apporte son lot de suprise ou d'énigme. Et quand on pense avoir trouvé, l'histoire prend une tournure qui nous fait douter, changer d'avis, pour revenir à la première, non à la deuxième et puis finalement "fuck" on ne sait plus.
Un vrai page turner angoissant avec quelques petites notes d'humour.
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