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sur 54 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pourquoi ce titre? Parce que tous les personnages fuient leur vie. Pardon, pas tous non. Les hommes seulement.
Et je me suis tellement identifiée à ces protagonistes masculins que j'ai moi-même été tentée par l'abandon de cette lecture dès les premiers chapitres, tant je m'y suis perdue. L'écriture paraissant confuse au premier abord, impossible de m'y retrouver dans les principaux personnages qui ne sont qu'au nombre de quatre pourtant.
Mais dieu soit loué, je ne suis pas un homme. Je fuis la fuite.
Et ai bravement résisté, fierté féminine oblige. Et je m'en félicite, je m'auto-ovationne, je m'applaudis des deux mains, je m'aime. Car Dudek est probablement un grand écrivain en devenir. Et il eût été  dommage de passer à côté de ce court roman plein de promesses.

L'humour et l'ironie omniprésents sont de véritables armes pour garder le lecteur jusqu'au bout (mais n'exagérons rien, le désopilant annoncé en couv' paraît plus qu'excessif tout de même).
Et on finit par s'attacher à cette famille Hintel où l'esprit de famille brille par son absence. Grand-père, père, oncle, tous renoncent à l'engagement et s'esquivent. Peur des obligations, mal-être, hantise d'une liberté perdue au sein du foyer plus anxiogène que rassurant, crainte de ne pas être à la hauteur. Il leur paraît dès lors plus facile de tourner le dos aux contraintes familiales que d'affronter les responsabilités.
Adultère, suicide, abandon du foyer, Dudek répertorie alors tous les moyens bons pour échapper à ce quotidien et cet avenir effrayant de routine et de concessions.
Souvent espiègle et moqueur, il n'en dépeint pas moins avec tendresse ces hommes en souffrance. Et l'espoir de sauver l'honneur masculin des Hintel renaît avec la nouvelle génération, Joseph, l'ado en pleine crise identitaire qui recherche des réponses à cette absence de figure masculine, notamment l'absence du père. Avec un final touchant.

Une plume originale, incisive, vive et tendre à la fois.
Les Fuyants, à ne pas fuir donc (trop facile, soupir...).

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Voici un livre qui, sans mauvais jeu de mots, m'aurait fait fuir il y a quelques années : roman français, petit format, histoire de famille, de séparations… tout cela n'aurait rien présagé de bon, à mon goût du moins. Eh bien, j'aurais eu tort !
Dans la famille Hintel, les hommes ont la fâcheuse habitude de s'évaporer. le grand-père Jacob a disparu pour fuir une vie conjugale morne, le père, David, est parti de manière plus radicale, l'oncle Simon est tenté par la fuite… le jeune Joseph, en manque de repères masculins, se réfugie derrière son ordinateur, et devient un redoutable hacker.
J'ai été séduite par la manière qu'a Arnaud Dudek d'écrire un épisode de saga familiale en quelques phrases et plusieurs vies en un court roman. Surtout lorsque concision rime avec tendre dérision.
Ce n'est pas seulement que ces hommes fuient ce que la vie leur propose, c'est aussi que la vie fuit devant eux, les sème en route dans son avancée inexorable… Bref, je n'ai été pas du tout rebutée par la façon de laisser filer des petites phrases, de brosser des portraits qu'on imagine crayonnés à petits coups, comme des petits bonshommes de Sempé perdus au milieu d'une foule. Il n'y a pas un mot de trop, et pourtant c'est sensible et touchant… et ça, j'adore.
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"Mon père, David Hintel, s'est tué le mardi quatre septembre deux mille un. A l'heure du thé, il a avalé une bouteille d'insecticide. (..) Grâce aux facturette retrouvées dans ses poches, on sait que l'insecticide avait été acheté deux semaines plus tôt dans un supermarché du jardinage qu'il n'avait guère l'habitude de fréquenter ( pas vraiment la main verte, mon père, capable de faire crever un cactus). le même jour, il s'est rendu dans un magasin de jouets. Boîte de Playmobil, duo Prince et Princesse. A la caisse, on lui a sûrement demandé s'il désirait un d'emballage cadeau. Puis une stagiaire prénommée Sabrina ou Jennifer a emballé l'achat dans du papier de couleur vive, l'a ceinturé d'un ruban et demandé si c'était pour un anniversaire (ça ne l'était pas) et a collé un sticker Plaisir d'offrir. A la jardinerie, on ne n'a pas dû lui demander si c'était pour un empoisonnement. On ne demande jamais rien à ceux qui achètent de l'insecticide.

Ce sont sur ces premières lignes du journal de Joseph que s'ouvre ce roman et le ton est donné d'emblée ! A la mort de son père David, Joseph était encore qu'un enfant. Maintenant, il s'agit d'un adolescent, petit crack de l'informatique, un hacker « farouchement marxiste. Forcément. », qui s'infiltre dans les système d'information car le monde est manipulé selon lui (forcément). Joseph vit avec sa mère Esther dont le frère Simon sort avec des jeunes filles tout juste sorties de l'adolescence. le tableau de famille est complété par Jacob le grand-père que Joseph n'a jamais connu. « Jacob avait mis du temps à réunir assez de courage pour être lâche. Ou l'inverse. Il a fallu plusieurs tentatives, plusieurs fausses sorties » pour qu'il abandonne femme et enfant. "


A travers les journaux de Joseph, de Simon et de Jacob, on découvre que dans la famille Hindel, les hommes ont toujours pris la fuite, trouver un échappatoire à leur mal-être, à leur soif de liberté. Jacob dont la culpabilité le hante maintenant qu'il arrive à la retraite veut retrouver son fils David. Il ignore qu'il est mort il y a plusieurs années. Simon abonné des aventures sans lendemain songe à l'option prendre la tangente alors que son flirt émet des hypothèses de relation sérieuse. Entouré des copains et copines de son petite amie qui pourraient être ses enfants, Simon se défend se penser qu'il agit mal ( forcément). Et si Simon passe son temps à jouer dans un monde virtuel, il est bien le seul à vouloir ouvrir les yeux sur sa famille et à briser les silences qui entourent son grand-père et à la mort de son père.


Dans une écriture débarrassée de toute convention, vive, alerte, inventive et où l'ironie fait mouche, Arnaud Dudek nous dévoile une face peu glorieuse des hommes : celle de la lâcheté. Des hommes qui ne se comportent pas en super-héros ou ont laissé de côté l'armure. Malgré leurs défauts, leurs irresponsabilités, on ne peut qu'éprouver qu'une forme de compassion pour eux. Derrière l'humour caustique se cache une tendresse immense et les affres de la solitude.

Entre sourires et pincements au coeur, après Rester sageArnaud Dudek a su me toucher une fois de plus!

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Les fuyants sont quatre hommes d'une même famille, trois générations différentes. Quatre personnages qui s'accomplissent dans la fuite. Fuite de la vie pour David, le père, qui se suicide en avalant de l'insecticide. Fuite des responsabilités parentales pour Jacob, le grand-père qui s'éloigne de cent kilomètres du foyer conjugal. Fuite dans le sport ou dans les bras de jeunes étudiantes pour Simon,l'oncle.

le quatrième homme est Joseph, fils, petit-fils et neveu des précédents, pirate informatique mettant ses compétences au service des idées marxistes. Il est hanté par la disparition brutale et violente de son père.



Ces hommes sont des perdants, des inadaptés de la vie conformiste qui ont le courage de leur lâcheté en refusant une existence qui ne leur convient pas. Difficile pour Joseph de trouver un sens à sa vie dans le modèle délité du masculin familial. En enquêtant et en compulsant les lettres trouvées il tente de contrer cette destinée, cette débandade qui touche les hommes de la famille.

Arnaud Dudek a les phrases qui fusent. Des éclats, des giclements de mots qui font mouche et touchent le lecteur en empathie totale avec le malheur ordinaire de ces hommes. Les chapitres sont courts et pourraient presque se lire indépendamment à la façon d'un recueil de nouvelles.

Une lecture pétillante qui se termine par une gerbe d'optimisme. On peut, en effet, faire confiance à Joseph, soutenu par son oncle, pour démanteler les zones obscures et remettre du lien dans cette famille qui en manque cruellement!





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Les fuyants, ce sont les hommes de cette famille. Joseph Hintel, le fils raconte le suicide de son père, David : une fuite devant la douleur. Jacob, le grand-père a quitté son foyer bien avant. Fuite devant une vie de couple trop banale, trop semblable à celle des parents. Simon, trentenaire, l'oncle de Joseph craint de s'engager avec sa maîtresse, une adolescente. Et lui, Joseph, jeune étudiant en informatique, un peu paumé dans son statut d'homme entre ces figures de père, de grand-père et d'oncle.
La construction est d'une grande finesse et l'on découvre le pourquoi des choses au détour d'une conversation, d'une rencontre.
Et les rencontres sont belles! Que ce soit celle de David et Jeanne, celle de Simon et sa future belle-famille, celle de Joseph et son oncle. Ce sont des situations anodines qui nous rappellent inévitablement notre vécu. Elles sont à la fois empreintes d'humour, de nostalgie et de réalisme.
La dédicace de Bernard Pivot est bien adaptée à ma sensation de lecture :
" Arnaud Dudek a le talent de raconter les malheurs de la vie avec des bonheurs d'écriture." Même si les situations sont parfois tristes, j'ai ressenti beaucoup d'optimisme, de sensibilité et d'attachement pour tous ces personnages.
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Dans la famille Hintel, ne pas confondre avec la famille Untel ou Intel, les mâles sont volatiles pusillanime, rien de supers héros.
Jacob, le grand-père s'est carapaté laissant femme et enfant se débrouiller seuls. La moquette dans le salon, le pavillon identique à celui du voisin, ce n'est vraiment pas pour lui. Pourtant, homme sans passion, il n'a rien construit ailleurs. Je peux comprendre Jacob ! « Les jeunes époux quittent le pavillon des parents pour un pavillon identique. Même moquette à longs poils bouclés, mêmes doubles-rideaux en velours ». Il y a vraiment de quoi fuir. D'ailleurs, ces fameuses moquettes, je m'en souviens. Je trouvais ça tellement moche, ringard, cucul la praline !

David, le père, semblait heureux avec Esther et son magasin d'informatique, jusqu'a ce qu'un cahier oublié lui fasse rencontrer Jeanne. le destin a voulu que la belle décède dans un accident de voiture. David avale un insecticide et rejoint la nouvelle élue de son coeur dans les limbes.
Simon, lui, se réfugie dans le sport, la marche rapide à un niveau national et c'est le vide sidéral depuis qu'il a dû arrêter. « On ne biffe pas si facilement vingt saisons de ravitaillements en eau ou en gels…. Vingt saisons d'interclubs et d'étirements, de coups de feu ou de panneaux jaunes ». Même la sémillante Marie n'y arrive pas.
Le petit dernier Joseph, geek, hacker actif et doué semble être le seul à avoir une passion, à être vivant, même s'il passe tout son temps enfermé dans sa chambre avec son ordinateur. Son travail, son plaisir ? Saboter les sites d'extrême-droite
Récit de quatre vies très communes, ordinaires, presque ennuyeuses. C'est tout l'art d'Arnaud Dudek d'en faire un livre qui n'est ni pleurnichard, ni plombant, de nous rendre attachant ces quatre hommes. L'humour, la malice, voire la légèreté et l'amour de ses personnages, la fluidité dans l'écriture, un vocabulaire choisi, des mots qui n'ont rien de fuyants en font une lecture parfaite. Une fois de plus, Arnaud Dudek a fait mouche avec la lectrice que je suis.

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C'est une histoire de famille où trois générations d'hommes se cherchent, se fuient, ne s'assument pas et ne se rencontrent jamais (enfin presque...).
Le petit-fils, Joseph est un ado doué mais bourré de problèmes. Il vit seul avec Esther, sa mère, depuis que David, son père s'est suicidé. Joseph n'avait que 5 ans quand c'est arrivé. David s'est suicidé par amour à cause de Jeanne, qui était devenue sa maîtresse.
Jacob, le père de David (et donc le grand-père de Joseph) a fui le domicile conjugal alors que David n'avait que 10 ans...Il ne sait même pas plus de 30 ans après qu'il a un petit-fils et que son fils n'est plus en vie.

Chapitre après chapitre, les différents personnages apparaissent, petites tranches de vie qui peu à peu se rejoignent ou se croisent, reconstituant pour le lecteur, l'histoire familiale.
Le ton n'est pas toujours à la rigolade car les personnages cherchent le bonheur sans jamais pouvoir l'atteindre....et leur vie quotidienne n'a rien d'extraordinaire car c'est celle de "Monsieur tout le monde" pourtant tous sont très attachants.
Car le thème principal de cette tragi-comédie est celui, vous l'aurez deviné, de la lâcheté masculine, de la fuite devant les contraintes, le poids du quotidien, le boulot, l'usure du temps et la peur de perdre cette liberté si chère à tous les êtres humains...
Mais c'est aussi un roman qui nous parle de la difficile relation père-fils.
C'est un roman résolument moderne et vivant dont le ton révèle la jeunesse de son auteur.

Pour en savoir plus
Lien : http://bulledemanou.over-blo..
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Livre surprenant par sa structure et sa fraîcheur des descriptions. D'abord, il faut s'accrocher aux noms pour s'y retrouver, mais après on est surpris par le croisement des différents destins. A lire !
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Que "Les Fuyants" commence par un générique où lesdits fuyants sont listés par ordre d'apparition ne manque pas de sel ! On peut dire que le ton est donné d'emblée et place la fiction sous le signe de l'ironie tendre, de cette sorte d'humour qui a l'élégance de faire sourire juste là où l'on pourrait s'attrister. Car finalement Jacob, le grand-père qui a laissé sa famille pour courir l'aventure a de quoi se désoler : en fait de larges horizons et d'odyssées extraordinaires, le voilà factotum dans un collège de province jusqu'à sa retraite qui commence justement demain. David, le père, a lui choisi la seule fuite dont on ne revient pas : un flacon d'insecticide et le voilà parti pour les verts pâturages de pissenlits à déguster par la racine. Joseph, le fils de David, s'échappe dans les manipulations informatiques, belle excuse pour le mutisme que lui reproche sa mère. Quant à Simon, l'oncle, il fuit Marie et le mariage qu'elle lui propose, il fuit le temps qui passe et les responsabilités qui pourraient ralentir sa course vers...? Mais lorsque Joseph découvre que son père a vécu une histoire d'amour tragiquement terminée, il fait le premier pas vers tous les retours possibles.
Ils ne sont pas fuyards ces hommes aux prénoms bibliques, ni lâches, ni déserteurs. Mais fuyants comme du sable, comme de l'eau, comme tout ce qui est par nature insaisissable. L'alternance de leurs histoires, en brefs chapitres, l'écriture vive, concise, donnent au roman le rythme d'une course contre la montre, d'une fuite en avant, en quelque sorte. Arnaud Dudek tisse avec le lecteur une connivence espiègle qui laisse filtrer le voile d'une subtile mélancolie : celle du bonheur qu'on frôle sans pouvoir s'en satisfaire, celle de la vie qui passe malgré toutes les échappées plus ou moins belles que l'on tente, celle de ses personnages un peu agaçants, un peu puérils, toujours en quête d'autre chose, mais tellement émouvants et attachants qu'on ne peut que les considérer avec une tendre indulgence.
J'ai lu ce roman très vite, curieuse de savoir où toutes ces lignes de fuite conduisaient Jacob, Simon et Joseph et de quelle manière se renoueraient les fils de leur filiation. Mais, une fois le dénouement (ou le renouement ?) connu, j'ai continué à y penser, à m'interroger sur tout ce qu'il exprimait des hommes, des gens, de ceux qui fuient comme de ceux qui restent. Et je me suis dit que ces Fuyants-là m'entraînaient bien plus loin que leur seule histoire.
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Un vrai plaisir ce livre, court mais dense, plein d'humour, de tendresse et d'émotion. Un récit sur la filiation et la position de l'homme dans la famille. La dédicace de Bernard Pivot sur la couverture donne le ton immédiatement : « Arnaud Dudek a le talent de raconter les malheurs de la vie avec des bonheurs d'écriture ». Déjà on est tentés par cette dédicace, moi je l'ai été.
Les rentrées littéraires se suivent et ne se ressemblent pas forcément et cette année, d'autres romans abordent ce thème de la fuite, notamment cet autre texte "Les évaporés".
Pourquoi tout quitter ? Pourquoi refuser son quotidien et chercher ailleurs ce que l'on a perdu 
Est-ce de la lâcheté ou plutôt du courage : oser tout quitter et recommencer une nouvelle vie ?

Les fuyants aborde ces différents thèmes avec finesse, sensibilité plus un soupçon d'optimisme.

Les protagonistes sont Joseph, le plus jeune, David son père, Jacob le grand-père de Joseph et Simon son oncle. Ces quatre hommes d'une même famille, ont tous décidé de fuir quelque chose : femme, enfant, routine. Pourquoi cet acharnement à s'enfuir et se cacher ?

La narration alterne entre les quatre protagonistes, ce qui donne du rythme au récit. Ces hommes ordinaires qui survivent et tentent de s'adapter à leur quotidien cherchent tous leur place.

Ce qui m'impressionne le plus suite à cette lecture, c'est le contenu riche dans un texte si court. le style est fluide, concis et en même temps tout y est : une histoire sur plusieurs générations, une réflexion sur la place de chacun de ces hommes, l'hérédité, la fatalité et le sens de la vie.
Mon personnage préféré est Jacob dès le début du livre, voici d'ailleurs, un extrait issu du premier chapitre le concernant : "le principal accouchera d'un discours aussi fatiguant qu'une naissance de triplés". Jacob est simple c'est-à dire sans hobby, sans ami, sans femme et il n'aime rien sauf son whisky;  sa vie va basculer quand il apprend que l'heure de la retraite à sonné. Que va-il devenir ? En discuter avec un psychothérapeute ? Rechercher ceux qu'il a laissé derrière lui après  sa fuite ?
David est présenté au travers du journal de Joseph et beaucoup de mystère l'entoure.
Simon, lui, se débat entre une jeune amante, sa soeur Esther et son neveu Joseph qu'il cherche à aider. Joseph, le plus jeune, veut comprendre pourquoi son père et son grand-père ont décidé de tout plaquer.
Un véritable tour de force de réunir toutes ces histoires en si peu de pages.
Un roman que je n'ai quitté qu'à regret et que j'ai lu très vite. Alors que tant de livres proposent des histoires moins riches sur plus de 300 ou 400 pages, ici l'histoire tient en 100 pages très efficaces. Jamais de sentiment d'ennui ou lassitude. Bravo. Les trois dernières pages où l'auteur s'exprime sont remarquables.

J'aime beaucoup l'objet livre : beau papier, couverture sobre, et ses couleurs beiges et oranges. L'oiseau, emblème de la l'éditeur, échassier orange, décore la tranche et les couvertures. C'est vraiment un bel objet.

Je souhaite un bel avenir à cet auteur et Alma éditeur.
Je vais dorénavant suivre cet auteur mais aussi me pencher sur les autres titres de cette jeune maison d'édition.
Merci Chroniques de la rentrée littéraire pour cette découverte.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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