Deux cigarettes dans le noir

Clémentine s'apprête à donner la vie, sur le chemin de la maternité, plongée dans la souffrance des contractions elle a un accident, fauche une femme avec sa voiture. Puis plus rien. le trou noir jusqu'à la salle de naissance. Ce n'est qu'en rentant chez elle et en entendant la mort de la célèbre danseuse Bina Bausch qu'elle comprend. Elle a tué juste avant de donner la vie. 

Les livres de Julien Dufresne-Lamy ne se racontent pas, ils se vivent. Chacun de ses romans est une oeuvre, celui-ci tout particulièrement. On entre dans son récit en seulement quelques lignes, immédiatement happé par l'écriture sublime de l'auteur. Les mots disent les sentiments d'une justesse folle. 

Un roman hors du commun qu'on lit le souffle coupé, totalement envouté. Clémentine mêle son histoire à celle de Pina et comme elle on ne sait plus sur quel pied danser. Réalité. Fiction. On doute, on cherche et on se passionne pour cette chorégraphe qui, je dois bien l'avouer, m'était bien inconnue et dont je suis partie à la recherche de photos, vidéos comprenant la fascination qu'elle peut susciter. 

Il est question de passion, de vie, de mort, la danse est au premier plan mais on ne sait plus qui la mène réellement. 

Julien-Dufresne Lamy fonde une oeuvre véritable, livre après livre et ne cesse de surprendre, de subjuguer. Je termine ce livre le souffle coupé, face à cette belle littérature que j'aime tant. En attendant la sortie de son prochain roman empressez-vous de découvrir celui-ci.

L'auteur a badigeonné épais avec une intrigue un peu mince qui sert de prétexte à évoquer Pina Bausch avec une fin, à mon avis, bâclée. Pourquoi ne pas avoir tout simplement écrit une histoire romancée de la chorégraphe ?

Un livre original et captivant qui mêle subtilement fiction et des morceaux de la vie de Pina Bausch, culpabilité, remords, rachat et art, mémoire et transmission. Je me suis noté à la suite de cette lecture l'autre livre alors paru de ce jeune écrivain peu connu

Au commencement de ce roman, on pense que l'on va lire l'histoire d'une jeune femme un peu désespérée d'accoucher seule. Mais elle renverse quelqu'un sur la route en se rendant à la maternité. Entrent alors dans sa vie et son fils et Pina Bausch.

Son fils Barnabé avec lequel elle a une relation fusionnelle : bon bébé calme, il laisse à sa mère le temps de découvrir la chorégraphe allemande. En effet, Clémentine est persuadée que c'est elle qu'elle a écrasé.

En alternant les chapitres, en décrivant certains des spectacles de Pina, l'auteur nous invite à découvrir la chorégraphe et sa passion effrénée de la danse.

En parallèle, le lecteur s'inquiète avec la mère de Clémentine car son bébé ne grandit plus ni ne parle.

Lier la maternité et la danse dans un roman, quelle gageure. Et pourtant, l'auteur a su me passionner pour cette mère un peu à part.

Le style n'y est pas pour rien : on commence à se couler doucement dans la narration quand, au détour d'une phrase, l'auteur place un adjectif inusité mais qui sonne juste, réveillant son lecteur.

Une lecture qui me restera longtemps en mémoire.

L'image que je retiendrai :

Celle de Clémentine dans les rues pluvieuses de Wuppertal.
Lien : http://alexmotamots.fr/deux-..

Julien Dufesne Lamy plonge le lecteur dans le quotidien de Clémentine. Pas tout à fait prête à accueillir le petit Barnabé, elle fait pourtant tout son possible pour l'élever dans des conditions difficiles. Tiraillée entre l'envie de se dénoncer et celle de protéger son fils, la détresse de Clémentine va progressivement se muer en obsession pour Pina Bausch. D'ailleurs, Pina s'invite de plus en plus souvent entre les pages de ce roman, les chapitres qui lui sont consacrés augmentant au fil du texte. C'est donc en même temps que la jeune femme que le lecteur s'imprègne de la danse de Pina Bausch.

J'ai été étonnée par la tension que dégage Deux cigarettes dans le noir. le rythme est martelé par des phrases courtes, mettant l'accent sur les émotions et interrogations de Clémentine. le contraste entre la grandeur et l'élégance de Pina Bausch et la vie modeste de Clémentine est saisissant.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..

De tous les livres de l'auteur, c'est Deux cigarettes dans le noir que j'ai choisi pour une première lecture découverte.
Lecture de la quatrième de couverture: naissance et mort entremêlées, la vie d'une jeune femme à découvrir et une chorégraphe célèbre en la personne de Pina Bausch (dont le film hommage Pina de Wim Wenders m'avait boulversée, subjuguée). Une conviction d'avoir commis l'irréparable. Si l'on pressent dans quelle direction l'auteur va entraîner son lecteur avec un parallèle Clémentine/ Pina et une histoire de vrai/faux, ce qui est intéressant est d'avoir mis en lumière combien une naissance peut être un cataclysme ( santé mentale ébranlée d'une jeune mère ) dans une existence de femme, de surcroit quand cette femme vit dans un certain isolement : la perte de repères, de contrôle.
Le côté obsessionnel, le sentiment de culpabilité, l'aspect déraisonnable sont très bien rendus. L'exploitation des failles déjà pré existantes de Clémentine est assez habile.
J'ai été emporté même si j'ai trouvé que la façon dont Clémentine parle dans les pages consacrées au déroulé de l'histoire et sa façon de parler de la danse, du corps, du travail de Pina Bausch m'ont donné une sensation de ne pas sonner toujours juste. La passion, l'obsession, l'immersion sont justes mais j'ai eu l'impression de deux personnes différentes... ( niveaux langagiers trop éloignés ).
Un livre prenant, intéressant, avec un sujet fort: à découvrir!

C'est un roman captivant sur la culpabilité et la maternité. Sa plume nous entraîne dans un voyage mélancolique et fou, à la rencontre de son rôle de mère un peu perdue mais aussi de Pina Bausch. Au fil des pages, nous découvrons les deux femmes, et j'en suis ressortie aussi surprise qu'à chaque fois lorsque je lis un de ses romans. Si ce n'est pas mon préféré, c'est parce qu'il a mis la barre si haute que je peux tous les recommander, celui-ci inclus.
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Ce roman parle de la vie, de la mort, de la danse. de la difficulté de devenir mère, de cette folie que devient la vie, de ne pas vouloir voir la vérité en face.
Tout au long de ce récit entre réalité et fiction, je perdais pied, me demandant sans cesse où je me trouvait.
Le parallèle entre la vie de Clémentine et de Pina Bausch est perturbant.
C'est malheureusement un gros flop pour moi. Je suis passé complètement à côté, ni la plume, ni l'histoire n'aura su m'emporter. Je suis restée de marbre face à elle deux, probablement parce que je ne connais pas cette danseuse ni ses oeuvres.
Pas de grande pirouette pour moi, je tire ma révérence…
Fin du spectacle.

C'est plutôt difficile de donner un avis après avoir terminer ce roman car il laisse facilement sans voix. J'ai de suite été happée par l'histoire de Clémentine, cette femme énigmatique et un peu perdue mais qui souhaite mener sa vie comme elle l'entend. Malheureusement elle voit sa vie basculer juste avant de donner naissance à son enfant. Comment peut-on se remettre d'avoir enlever la vie juste avant de devenir mère ? Pour guérir, Clémentine va alors se créer une obsession pour Pina Bausch et son talent de danseuse et chorégraphe, qui est tout le contraire de sa vie.
Je ne connaissais pas la vie de Pina (je ne pensais pas d'ailleurs qu'elle avait réellement existé), cette chorégraphe mondialement connue, mais j'ai été ravie da la découvrir au travers de ce roman.
Je ne savais plus d'ailleurs par moment ce qui était de la fiction ou du réel, et où voulait nous emmener l'auteur, mais je ne pouvais pas m'empêcher de continuer cette lecture que j'ai trouvé très addictive. La plume de Julien DL, directe et unique m'a beaucoup plu.
Le parallèle entre la vie et la mort est constant, mais il y a aussi une grande tension tout le long de la lecture. J'ai été happée dans cette histoire tragique et envoutante.
Julien Dufresne-Lamy réussi avec ce livre à m'embarquer dans un roman hors du commun. Je vous le recommande.
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Un début de roman saisissant, une héroïne que j'ai très vite trouvée flippante, je suis entrée dans ce roman comme en un choc. Et j'ai attendu le dénouement, le twist, l'électrochoc supplémentaire qui me semblait inévitable pour poursuivre la destinée annoncée.

Et puis c'est retombé comme un soufflet car la suite n'était pas ce que j'avais imaginée. Ah oui, encore une fois le sujet des attentes quand on découvre un roman… Il est comme ci, la suite allait être comme ça. Et bien non Laure, pas du tout ! Et bing, inévitablement, c'est la déception pour moi. Alors qu'en fait, pourquoi l'auteur écrirait comme moi je l'imagine hein ?

C'est l'histoire de Clémentine qui prend sa voiture en pleine nuit lorsqu'elle ressent le début de son accouchement. Elle heurte une femme mais poursuit sa route… Quelques jours plus tard, on la découvre mère, une mère qui aime son enfant mais qui n'a jamais préparé sa venue, une mère qui prend de drôles de décisions comme de le laisser seul chez elle lorsqu'elle va faire ses courses… On lit des petits détails qui mis bout à bout interpellent.

Et puis, dans les jours qui suivent est annoncé le décès de Pina Bausch, célèbre chorégraphe. Clémentine la reconnait : c'est elle qu'elle a heurtée avant son accouchement. de là s'ensuit des récits parallèles entre la vie de Clémentine et celle de Pina. C'est la partie qui m'a perdue et dont je ne parlerai pas plus en détail vu qu'elle m'a échappé…
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