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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est le deuxième roman de Marc Dugain que je lis.
Je retrouve sa narration très musclée très dense.

C'est une sorte de chronique de la politique.

Il se met à la place d'un président.

Il y parle de l'influence du numérique

C'est décrit avec de l'inquiétude.

Quelle place du numérique dans la démocratie et ses dangers.

Il y parle écologie et participation politique.

Il imagine une chambre virtuelle qui permettrait aux citoyens de s'exprimer directement sur les lois.

Il n'y a pas tellement d'intrigue.

C'est plus : c'est quoi la politique au temps du numérique.?

C'est un livre je trouve un peu pessimiste sur la politique.

Mais qui est salutaire car il nourrit la réflexion politique citoyenne.

C' est un roman qui fait réfléchir sur le politique et notre monde en devenir entre numérique et écologie.
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Le narrateur, président de la République française, élu face à l'extrême-droite, cofondateur d'une entreprise novatrice de lutte contre le vieillissement, a décidé de faire voter une loi utilisant les GAFAM pour lutter contre le dérèglement climatique. Mais les Français semblent opposés à cette réforme, et il doit aussi gérer la possible révélation d'un trafic de drogue dans l'Elysée et un futur divorce…
C'est plutôt bien écrit et agréable à lire, il y a dans la seconde partie du roman quelques phrases bien trouvées, mais de là à faire l'unanimité au Masque et la Plume…
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De Marc Dugain, j'avais lu et aimé « ils vont tuer Robert Kennedy ».

« Tsunami » est une fiction-réalité dans les arcanes du pouvoir. Rédigé à la 1ere personne, ce récit à la manière d'un journal intime nous met dans la tête d'un président de la République, qui n'est pas du sérail, arrivé par opportunisme, comme dernier rempart face aux extrêmes et élu à la faveur d'un pacte avec les GAFAM américaines, qui l'on aidé à accéder à la marche suprême du pouvoir.

Car comme il le rappelle si bien: le pouvoir politique en France repose sur un homme seul, puisque comme dit le président : « tout ce qui ne marche pas dans ce pays remonte jusqu'à moi. »

Dans cette fiction-realité ou réalité-fiction, on ne sait plus vraiment, on plonge dans la vie quotidienne et chaotique de ce président fraîchement élu qui navigue entre scandales et compromissions, de manifestations en chantages géopolitiques, de bras de fer en affaires qui chaque jour menacent de faire basculer son quinquennat et le pays dans une guerre civile.

Cynisme et opportunisme.
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Tsunami me rappelle "Collapsus" de Thomas Bronnec. Dans ces deux romans, des hommes préoccupés par le réchauffement climatique deviennent président de la république française pratiquement sur un coup de dé. Dans les deux livres, leurs mesures ne sont pas populaires car trop contraignantes pour la majorité des Français. Mais dans ces deux livres également transpire cette incapacité où nous nous trouvons à contrer ce dérèglement climatique et la pollution environnante. Il nous parle aussi des univers virtuels et de leur impact sur la vie quotidienne en moindre mesure, certes, que Nathan Devers dans "les liens artificiels" de Nathan Devers mais en soulignant l'individualisme et le renfermement sur soi-même. Il nous dit en début de livre " Ce monde est celui de l'asservissement volontaire d'une espèce à une technologie que les plus intelligents, dès l'origine ont conçue comme un immense filet de pêche".
Concernant les mouvements populaires il cite Victor Hugo : "Souvent la foule trahit le peuple".
Plus loin, il dit "Pour éviter les divisions, ils sont contre tout et en faveur de rien". Il porte un regard critique sur la politique française, sur les Français eux-mêmes et bien sûr sur l'avenir de l'humanité. J'ai aimé son analyse et son point de vue. de plus, ce livre est très bien documenté. A lire.
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Récente star de la biotech, il est élu Président de la République pour succéder à l'actuel. Son invention promet aux vieux le rallongement de la vie tandis qu'il s'engage sur un revenu universel numérique pour les jeunes fondé sur la rémunération de l'utilisation de leurs données. Alors qu'il présente au peuple sa première grande loi, par laquelle il entend taxer chaque individu en fonction de son comportement écologique, il doit affronter le passé qui revient, l'avenir qui s'assombrit et, bien sûr, Poutine.

Dans ce thriller sur fond de transhumanisme, il est d'abord question de la fonction présidentielle sous la Ve République, de sa capacité à concentrer les pouvoirs entre les mains d'un seul, à condition qu'il consente quelque pacte faustien. Il s'agit ensuite d'une réflexion cynique sur la démocratie, dont les régimes autoritaires qui se renforcent à travers le monde voudraient faire une parenthèse qui se referme. Enfin, c'est un roman géopolitique sur la place de l'Europe face aux États-Unis, à la Chine et à la Russie.

« J'ai le réflexe immédiat du mensonge. C'est rassurant : je commence à prendre la mesure de la fonction. »

Les chapitres courts, l'écriture rythmée et le caractère extrêmement contemporain des éléments de l'intrigue installée dans un avenir proche de quelques années à peine en font un roman très efficace, dans la veine de la trilogie de « L'emprise » il y a quelques années. Il ne se prive pas non plus de saillies savoureuses, comme celle-ci sur les chasseurs : « Comment avoir de la considération pour des hommes qui pour chasser mettent autant d'argent dans des tenues de camouflage sur lesquelles ils enfilent des gilets fluorescents ? »
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Journal du manager de la France

Réunions formelles (conseils de ministres, déplacements en Province) ou informelles (rencontres incognitos, conversations secrètes avec ses proches conseillers), voyages pour rencontrer des chefs d'état, ou pour des sommets internationaux, vie privée (discussions avec son épouse)… la grande comme la petite Histoire : tout le quotidien d'un président est relaté dans ce journal d'un chef d'Etat français en exercice.

Le tsunami annoncé par l'auteur est constitué d'un amoncellement de vagues plus ou moins grosses auxquelles le président fait face et qui s‘enchainent rapidement : ses histoires personnelles (consommation de cocaïne, couple chancelant) s'ajoutant aux difficultés politiques quotidiennes (mécontentement de la population, manifestations contre un projet de loi controversé, ennemis intérieurs).

Alexandre X (nous ne saurons pas son nom) retrace son arrivée surprise au pouvoir, lui qui n'y était pas destiné (cofondateur d'une start-up liant technologie du numérique et biologie). Aidé par les GAFAM, il est élu par les vieux - à qui il promet une vie plus longue et toujours plus de jouissance - et par les jeunes - auxquels il propose un revenu universel financé par l'exploitation de leurs données personnelles par les géants du numérique.

Doté d'une vague conscience écologique, il croit pouvoir agir considérablement en faveur du climat en bouleversant le mode de consommation des Français avec la création d'un pass carbone, sorte de taxe verte liberticide. Cette loi sans réelle ambition et très intrusive suscitera des oppositions : « 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑣𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑒𝑢𝑥. 𝐸𝑡 𝑜𝑛 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒𝑟𝑎 𝑐̧𝑎 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑒𝑛𝑣𝑖𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒́. 𝐸́𝑣𝑖𝑑𝑒𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑏𝑟𝑢𝑡𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑖𝑡𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑛 𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑒𝑟𝑑𝑢 𝑙'ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒, 𝑗'𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑎𝑛𝑠 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑡𝑠, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑖𝑠 ! »

Du cynisme, beaucoup de naïveté et peu d'idéologie, le narrateur se situe dans le prolongement des présidents qui se succèdent depuis quelques mandatures. Très peu de convictions (à part cette croyance obligatoire en l'Union Européenne), davantage gestionnaire que chef, sans réelle vision, il incarne cette nouvelle France sortie de l'Histoire, manager de la 𝑠𝑡𝑎𝑟𝑡-𝑢𝑝 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, et ne voit pas plus loin que sa mandature.

Entouré d'énarques et de conseillers tous issus du même moule, il est hors-sol, déconnecté du peuple, et par moment animé d'un certain mépris. Sa soumission aux géants américains du numériques, qui lui ont permis de se faire élire, est totale mais il ne fait que lutter contre l'influence Russe productrice de 𝑓𝑎𝑘𝑒 𝑛𝑒𝑤𝑠 qui manipulerait la méchante extrême-droite et le peuple Français… la poutre et la paille.

La forme de ce roman-journal ne permet pas d'approfondir certains sujets (l'omniprésence de l'économie numérique et des GAFAM au détriment du secteur industriel, le développement de l'Intelligence Artificielle, la monétisation des données numériques, le bilan carbone individuel) que le président ne fait que survoler, toujours en gestion de l'urgence.

𝑻𝒔𝒖𝒏𝒂𝒎𝒊, journal d'un président comme les autres, est paru aux Éditions Albin Michel en avril 2023.
Lien : https://www.facebook.com/pho..
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Marc Dugain est fasciné par le pouvoir. Il nous l'a montré maintes fois avec des récits tels que « La Malédiction d'Edgar » ou encore la trilogie « L'Emprise ».
Cette fois-ci, il a choisi de pousser le curseur un peu plus loin en se glissant dans la tête d'un président de la République française fraîchement élu qui se confie en tenant une « sorte de journal » dans lequel la vérité éclate sur une charge dont le fonctionnement est plus sibyllin que transparent.
C'est cette opacité, source de théories du complot, qui captive autant.
L'édile a un projet révolutionnaire que ne renierait pas un régime totalitaire. Pour lutter contre l'urgence absolue du dérèglement climatique, il propose de fliquer chaque Français afin d'établir un bilan carbone individuel qui donnerait lieu à un malus fiscal en cas de mauvais comportement.
Seules les industries du numérique vont échapper au comptage alors qu'elles sont de grosses consommatrices d'énergie pour refroidir leurs parcs de serveurs et de datacenters. Il est vrai qu'elles sont indispensables au dispositif de surveillance et, surtout, qu'elles ont contribué à l'élection du chef de l'État.
Elles seront même les grandes bénéficiaires du système. Dissuadés de voyager, les Français consommeront en effet davantage de nouvelles technologies et, à l'aide du métavers, pourront vivre une autres vie que la leur. Ils contribueront aussi à la préservation de la planète en arrêtant de l'abîmer.
Le président a un autre dessein destiné à donner un coup de jeune aux institutions vieillissantes : créer, en lieu et place « de la Chambre des bourgeois balzaciens » à savoir le Sénat, une Chambre virtuelle « permettant à tous de voter sur les sujets d'importance ». Une espèce de « référendum virtuel permanent » !
On le voit, toutes les problématiques contemporaines passionnent Marc Dugain. Réseaux sociaux, rajeunissement grâce aux manipulations génétiques, GPA, montée des populismes, désaffection pour les élections, faiblesse de l'Europe, rachat des médias par des financiers sans scrupule, ingérence dans les affaires intérieures des géants du net pilotés par des pays ennemis... n'en jetez plus ! Cette accumulation a un côté fourre-tout.
La lecture est néanmoins plutôt agréable et les confessions du premier personnage de l'État, homme à la fois haï mais dont attend tout, nous rendent celui-ci plutôt sympathique. Malgré ses mensonges et son cynisme.

EXTRAITS
La création d'un monde virtuel est une bonne alternative pour ne pas saccager le monde réel qui nous porte, le temps que l'intelligence artificielle nous transporte vers d'autres galaxies.
La civilisation n'est qu'un modèle pour des gens rassasiés.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Tsunami est une plongée dans la tête d'un président de la République qui ressemble beaucoup à Macron sans être tout à fait lui. Devenu riche suite à un partenariat avec des gafam américains pour promouvoir un procédé scientifique de rajeunissement cellulaire révolutionnaire, le narrateur entreprenant devient populaire et accède à la fonction suprême. Il veut alors faire voter un grand projet de loi à visée environnementale qui taxerait les citoyens non éco-responsables, un projet évidemment impopulaire mais sa vision de la politique consiste à “réformer le plus loin possible dans l'intérêt général, sans s'interdire de faire descendre les gens dans la rue tout en sachant comment les ramener chez eux. Les Français sont bouillonnants mais ils refroidissent plus vite qu'on ne le pense (p.15).” Pour se galvaniser durant les meetings, le futur président s'est mis sur l'incitation de sa plus plus proche conseillère à la coke et il continue d'en prendre car il doit “confesser qu'une certaine image du peuple [lui] fout les jetons (p.30). Il a néanmoins une vision claire et lucide du pays : “retirer la réforme serait évidemment la solution la plus simple mais de toute façon il restera toutes les autres colères.(…) Une convergence des violences sur fond de guerre sociale est en marche (p.158)”. Il faut rappeler que Marc Dugain a rendu son manuscrit plusieurs mois avant la réforme des retraites. Son roman politique est éminemment prophétique. La conception du président de la démocratie est terrible mais clairvoyante : La démocratie est une croyance aussi forte qu'une religion. Elle est aussi l'illusion de croire que l'électeur a autant de pouvoir entre les mains que les actionnaires de multinationales et leurs laquais (p.211). On le voit aussi aux prises avec un Poutine qui veut en faire sa marionnette, une épouse qui le quitte, un enfant né d'une mère porteuse, des ministres incompétents et un secrétaire de l'Elysée toujours suivi de son petit chien…
Tsunami, grand roman politique, prémonitoire et drôle, à lire de toute urgence !
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Marc Dugain nous ouvre les portes de l'Elysée, à travers les six premiers mois du nouveau Président, successeur de notre petit génie en place.

Nous sommes en 2027 dans une France toujours aussi agitée.

Notre nouveau Président a fait fortune via une start-up qui rallonge l'existence puis la cède aux américains, en l'occurrence aux GAFAM, pour ainsi asseoir une légitimité qu'il n'aurait jamais pu avoir.

Marc Dugain s'amuse avec son Président et lui charge au maximum la barque. Coke, compte off-shore, PMA, couple au bord de la rupture, complot russe, députée assassinée, manifestation qui dérape... À lui seul, il cumule toutes les tares de nos politiques.

Toutefois, il se veut réformiste avec une ambitieuse réforme écolo qui ne fait pas l'unanimité.

Ce roman capte l'air du temps et l'état actuel de notre démocratie, bien malade. de plus, la fin imaginée par l'auteur est assez sombre.

C'est une fable féroce & cynique à l'encontre du régime en place où tous les pouvoirs sont concentrés dans les mains d'un seul homme.

C'est un roman à charge avec une plume affûtée, aiguisée qui m'a fait rire, amusée même si toute ressemblance avec un certain personnage n'est que pure fiction.

À ne pas louper si vous êtes sensibles aux arcanes du pouvoir.
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Tsunami de Marc Dugain


Nous sommes dans la tête du président. 


C'est bien écrit, le ton est caustique par rapport aux éléments qui jalonnent le mandat de ce nouveau président. Nouvelles lois impopulaires, manifestation, relation avec les ministres, police, PMA, rencontre au sommet avec le président des US et le chancelier allemand. Réunion secrète avec l'intrigant Poutine, le climat, le numérique, les GAFAM etc...


C'est dense et on aurait peut-être aimé un livre plus long. A conseiller à ceux qui veulent comprendre les mécanismes de l'homme le plus haut placé mais aussi le plus solitaire face aux décisions heureuses ou malheureuses. Les détracteurs diront qu'il y a des raccourcis faciles et parfois pas toujours justes mais cela reste un docu-fiction intéressant.


&&&


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