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LES QUARANTE CINQ sont avant tout une grande histoire d'amour qui fut interrompue par la mort lors du précédent tome. Diane de Monsoreau est inconsolable du lâche assassinat de son amant Bussy. Elle vit en recluse avec Rémy, le seul qui fut resté fidèle au comte de Bussy, dans une petite maison discrète de Paris.
Malgré son comportement effacé et peut-être à cause de sa retenue, cette très belle jeune femme attire l'attention de son entourage. le mystère est toujours une source qui attise la curiosité.
Le frère du roi Henri, François Duc d'Anjou a aperçu une nuit le visage de la femme mystère et en tombe éperdument amoureux. Étant homme sans scrupule il est prêt à tout pour l'enlever afin d'en faire sa maîtresse.
Le tout est baigné dans les complots du clan du duc de Guise pour prendre le trône de France, de trahisons, de guerre avec les hollandais pour assiéger Anvers, du désir de l'époux de la reine Margot de récupérer la dot qui ne lui a jamais versée... bref ça part dans tous les sens.
Le second tome prenait déjà des libertés à larges coups de canifs avec L Histoire mais ici la réalité a été tranchée à la tronçonneuse.

Donc il s'agit d'une fiction avec des personnages ayant existé certes mais complètement sortis du contexte historique.
Bon à savoir et cependant bien agréable à lire.
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: Dumas exerce à nouveau ses talents de « violeur de l'Histoire » (il met en scène des personnages morts à cette date) en reprenant certains personnages de la Dame de Monsoreau ,pendant le règne si agité du dernier des Valois ,Henri III. Celui-ci a remplacé ses chers « mignons » par les Quarante-cinq ,des gentilhommes gascons forts en gueule et en épée , et ceci afin de se protéger des menées du Duc de Guise et des ligueurs , voire de son cher frère François , toujours aussi abject. On retrouve également la belle et éplorée Diane de Monsoreau et son fidèle Rémy (à la gueule cassée) qui poursuit de sa vindicte les assassins de Bussy. Et enfin les deux personnages comiques (mais pas toujours) , Chicot l'ex-fou du Roi devenu bourgeois et Gorenflot le gros moine devenu encore plus gros et abbé. Un peu moins réussi que les précédents de ce cycle car on sent que ce volume en prépare un autre…qui n'est jamais venu ,hélas.
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De peur de gâcher la surprise, je dirai simplement qu'une certaine scène de ce roman prenant place en Flandre m'a vraiment impressionné.
Je n'avais jamais ressenti autant de tension en lisant, le cinéma en 3D avec des effets spéciaux à 10 millions n'est rien à côté de ce que peuvent faire l'esprit et un auteur talentueux.

J'ai juste regretté que cette trilogie finisse aussi abruptement et malheureusement ce n'est pas la peine d'attendre une suite
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Bouhouhouhou, il n'est pas finiiiii !!!!! Mais que ? Mais qui ? Mais quoi ? Suffocation !
(Bémol : relativisons et calmons-nous, ce n'est pas le meilleur ni le plus beau des enfants qu'Alexandre Dumas a fait en violant L Histoire....une impression de déjà vu mais en mieux...faut dire que j'ai enchaîné les Trois/20ans/le Vicomte, Margot, la Dame et donc ces Quarante cinq pas finis....ça m'a pris quelques mois je me souviens mais wahou la classe, ça c'est de la Littérature !)
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Georges R.R. Martin, un Alexandre Dumas un peu badass ?

Troisième tome de la trilogie des Valois, après "La Reine Margot" et "La dame de Monsoreau", ce roman regorge d'intrigues croisées, qu'elles soient amoureuses ou politiques, il n'y a pas de temps mort et pour les amateurs de la saga "Game of thrones", on retrouve beaucoup de similitudes (déjà présentes dans les 2 premiers tomes de cette trilogie) :
Le chapitre "Français et Flamands", romançant la bataille d'Anvers, ressemble à s'y méprendre à la bataille de la Néra : des combats sur terre...et en bateaux, qui tombent dans une embuscade et sont repoussés par des feux grégeois... Chicot, personnage central qui semble se jouer de tous les pièges grâce à la célérité de sa réflexion qui rappelle celle de Tyrion - personnage préféré de Georges R.R. Martin, comme Chicot semble être celui de Dumas -, Catherine de Médicis, pendant historique de Cersei : intrigue de l'ombre jouant sur le pouvoir et qui voit ses fils mourir (il est également question d'une prophétie sur le règne et la vie de ses enfants).
Seul bémol, la fin : elle laisse à penser, comme le contexte historique dans lequel elle s'inscrit, que l'auteur prévoyait une suite...qui n'a jamais vu le jour.
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après la reine margot et la dame de Monsoreau qui sont déjà longs, j'ai fait l'erreur de vouloir poursuivre avec les quarante-cinq. Non que ce ne soit pas intéressant, mais l'histoire est bien plus stratégique et difficile à suivre. On se perd dans des batailles avec différents camps qui s'opposent avec des enjeux divers. C'est plutôt ennuyeux.
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Celui que j'ai le moins aimé de la trilogie La reine Margot, La dame de ... , le plaisir pourtant de retrouver certains personnages, mais une petite lassitude aussi. Ceci dit, la verve et le rythme sont toujours là pour en faire un bon moment de lecture!

Lien : http://lecture-spectacle.blo..
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Comme à son habitude, Dumas nous fait voyager. Et le style est vraiment celui d'un bon roman d'aventure. Les personnages sont attachants. Et en même temps, on découvre l'histoire de France, même si elle est romancée. Une agréable lecture. Avec un de mes auteurs favoris.
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Avec ces Quarante Cinq s'achève la trilogie des Valois qui devait compter une quatrième partie axée sur Henri IV qu'Alexandre Dumas n'a pu écrire
Ce roman c'est de l'intrigue, du désespoir, de la haine, de l'amour et plus les pages se sont tournées dans cette trilogie plus j'ai trouve ce style beau et sublime
Écrit il y a près de 200 ans et pourtant si actuel, descriptif, vivant et vivifiant
Quel dommage de ne pas avoir plus de détails sur le devenir d'Henri du Bouchage ... ira t'il vraiment finir ses jours au couvent ?
Et Chicot qui plus que jamais est le véritable héros du roman ?
Pour avoir un semblant de suite il y a des oeuvres introuvables d'auteurs non réédités : la fin de Chicot ou la fille de Chicot ou plus sûrement cette fin non officielle que va donner Auguste Maquet après sa rupture avec Dumas : La belle Gabrielle
Ce sera ma prochaine lecture d'ici quelques jours


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https://unepauselitteraire.com/2016/07/31/les-quarante-cinq-dalexandre-dumas/

Nouvelle collaboration entre Alexandre Dumas et Auguste Maquet et publié en feuilleton entre 1847 et 1848, Les Quarante-Cinq, roman épique qui reste peu connu du grand public, termine le cycle que consacre Dumas aux guerres de religions. Après le massacre de la Saint-Barthélemy décrit dans La Reine Margot et les évènements tragiques sur lesquels se conclue La Dame de Monsoreau, ce dernier volume, malheureusement le moins réussi, continue de retracer cette période faite d'instabilité politique et met en scène un Henri III affaibli et plus que jamais vulnérable.

1584. Dix ans ont passés depuis que Henri III, alors duc d'Anjou, abandonne son trône du royaume de Pologne pour prendre celui de France, remplaçant son frère, Charles IX, mort sans descendance mâle. Affaibli de toute part, menacé dans le sud du royaume par la popularité grandissante d'Henri de Navarre et, plus proche de lui, par les Guise qui forment des groupes de bourgeois ligueurs dans l'optique d'une nouvelle Saint-Barthélemy, Henri III n'est plus que l'ombre de lui-même : les frères Joyeuse peinent à remplacer les favoris du roi, morts en duel à la fin de la Dame de Monsoreau, tandis qu'un vide se fait ressentir dans la vie d'Henri, depuis la disparition tragique de son bouffon, Chicot.

D'Épernon, personnage historique que le lecteur a déjà rencontré dans le volume précédent, l'un des derniers favoris d'Henri III, est devenu duc et, dans une inspiration qui tient plus à de l'arrivisme, il décide de former un groupe de quarante-cinq gentilshommes d'origine gasconne qui deviendra la garde rapprochée du roi et dont les membres arrivent à Paris en même temps que l'exécution de Nicolas de Salcède, dont le crime était d'avoir voulu tuer le frère d'Henri, François, parti se réfugier dans le nord.



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