Evadés de l'enfer !

Highway to hell

Évadés de l'Enfer par Hal Ducan c'est un peu Tarantino faisant de la métaphysique.
C'est violent, sanglant, absurde et intelligent, effrayant et jouissif. le concept de l'Enfer vu par Duncan est bien plus terrible que le traditionnel "barbecue et démons fourchus".
Un Enfer quotidien sur mesure où vous pouvez mourir pour descendre plus bas encore.
Et je ne vous parle pas de Lucifer revu par l'auteur, c'est une merveille.
Ce livre se lit vite aussi vite qu'une ambulance lancée à pleine allure vers les Limbes.
J'oubliais... Dieu est vraiment un putain de salopard !

Tremblez pauvres mortels car l'Enfer existe ! Pas l'Enfer d'antan avec ses immenses salles de tortures où l'on pratiquait moult joyeusetés telles l'écorchement perpétuel ou le supplice du pal, le tout orchestré par une meute de démons tous plus hideux et pervers les uns que les autres. Non, l'Enfer ce n'est plus ça, il s'est mis au goût du jour lui aussi. Il prend aujourd'hui l'apparence d'une ville ressemblant comme 2 gouttes d'eau à New York. Il y a la télévision et toute la modernité qu'on pourrait souhaiter. Sauf qu'on est quand même en Enfer et qu'on est là pour en baver…jusqu'à la fin des temps !

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Évadés de l'Enfer est un roman puissant, cruel, sale... et magnifique également, chargé d'une poétique de la douleur et de la rage. S'il est moins construit que le livre de toutes les heures du même auteur, il est plus efficace et surtout plus accessible. Une pépite explosive !

Avec à peine plus de deux cents pages, Evadés de l'Enfer se veut court, mais la ribambelle d'événements et de retournements cadencent le rythme avec intensité, pendant que les gunfights et les cadavres battent la mesure. Oui ça bastonne grave, ça dézingue à tout va, on se croirait presque dans un film d'action dopé aux amphétamines. En ce sens le personnage de Seven assure son rôle, c'est bien le déclencheur de toute cette tuerie, les flingues et autres pétoires perfectionnées semblent être les prolongements naturels de ses mains. Pas de grands discours ni de grandes phrases, on fonce le plus souvent droit au massacre, un carnage qui se conclue dans un grand bordel avec quelques « guest stars » logiquement bienvenues. le style n'est certainement pas étranger à ce torrent de violence déchaînée ; Hal Duncan combine des décors épurés et un bagout relâché à des plans cinématographiques.

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J'ai terminé ce livre il y a un petit moment mais j'avoue que j'ai eu besoin de quelques jours pour savoir ce qu'au final j'en avais pensé et pour le digérer. J'aime beaucoup la SF et je suis toujours prête à découvrir un auteur que je ne connais pas. Cela évite les préjugés sur le livre que vous lisez. Dans le cas présent, j'ai été surprise par le style et par le déroulé de l'histoire, pas forcément par le thème.
Quatre personnes se retrouvent en enfer après une vie pour le moins chaotique. L'Enfer est représenté par des lieux qui centralisent les peurs de notre inconscient à travers un hôpital psychiatrique, une prison, la vie dans la rue avec ce que ça a de plus sordide et dans ce monde aussi on commence en bas de l'échelle en étant simple damné avant d'aspirer à passer un jour de l'autre côté de la barrière pour devenir démon et gravir les barreaux de la hiérarchie. Mais ces quatre personnes vont en décider autrement et se rebeller contre le système. Après, la morale de l'histoire a finalement peu d'importance, chacun pouvant y trouver sa propre maxime : l'union fait la force, on est toujours puni pour où on a pêché, il ne faut jamais désespérer... bref autant de poncifs sans intérêt réel et très décevants qui n'apportent pas grand chose à l'histoire.
Rien de très original dans l'intrigue. le tour de force du livre, c'est l'écriture cinématographique, mise en avant par d'autres lecteurs, qui monte crescendo tout au long du roman. J'avais l'impression d'être dans un film d'action avec Bruce Willis et Angelina Jolie, avec les hélicoptères de la presse people qui tournoient, un reporter accroché à son micro, une course poursuite avec des fuyards qui tirent à tout va et le ballet de gyrophares des voitures de police, tout cela dans un style haletant et hyper dynamique, tout à fait représentatif de l'ambiance du livre. Est-ce que j'ai aimé ? Oui, car je n'aime pas les films d'action et je suis pourtant allée au bout du livre tenue en haleine par le rythme du récit. Comment j'ai trouvé l'histoire ? Sans grande surprise sur la longueur mais avec de nombreux points positifs : des rebondissements, des ruptures de rythme, des personnages hauts en couleur qui font leur apparition. Ce que j'ai le moins aimé ? le manque de profondeur des personnages principaux, on a parfois l'impression qu'ils servent surtout de prétexte à ce déchaînement "d'effets spéciaux". Heureusement, l'écriture a largement contrebalancé les aspects négatifs de l'histoire et au final j'ai bien aimé ce petit passage en enfer.

Franchement j'ai adoré! L'écriture puissante et nerveuse de Duncan est fabuleuse. L'action progresse par petites touches, pas un moment de répit, il est impossible de reposer le livre, on est pris dedans comme dans une toile d'araignée jusqu'au dénouement!

Ce roman est classé en SF, mais il pourrait être fantastique, rien de SF à boulon comme Dup déteste, non juste une histoire de religion, d'enfer, de diable et d'ange, de tueur et de rédemption. Espoir et désespoir...Enorme, une vraie claque, un gros coup de coeur!

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Un roman particulier, je rejoins la critique sur le fait qu'il soit très visuel, écrit comme un film. le début est assez cliché, les personnages aussi mais je me suis laissé prendre au jeu. Eli le clochard au bout de sa vie, Belle la prostituée qui veut fuir son mac, Seven le tueur à gages en gros dur et Matthew qui est homosexuel dans une ville qui ressemble à New York, tous embarqué dans le même bateau à vouloir fuir la ville qui est devenue un enfer sur Terre. Si le scénario n'est pas dingue non plus, le roman m'a plu, alors oui il est aussi cliché et prévisible que ses personnages principaux mais je ne cherchais pas à lire de la science-fiction pure et dure, ce roman est plutôt léger et c'est ce que je cherchais. le bon livre au bon moment.
Le livre a un bon rythme, c'est ce qui m'a le plus plu car sans ça, c'était un roman comme un autre, j'aime quand on progresse dans l'intrigue comme quand on approfondi les personnages mais avec du peps et c'est ce qu'il m'offre. Je ne connaissais pas du tout l'auteur avant cette lecture mais à l'occasion, pourquoi pas en relire. C'est un roman qui ne vaut pas le détour, un roman sans prétentions, il ne m'aura pas marqué tant que ça mais le principal est que j'ai passé un bon moment de lecture.

Un roman bien plus facile à aborder que le Livre de toutes les heures. Il se lit très vite, on dirait au premier abord un scénario de film, très visuel. le début semble cliché, les personnages être des stéréotypes - le sale type, la pute camée, le jeune homo paumé..., mais Hal Duncan écrit bien, et arrive à donner des enjeux et à mettre du fond.

Evadés de l'Enfer ! , c'est le titre d'un film des années 80…il eut pu l'être en tout cas. Derrière ce titre incisif qui nous laisse présager un divertissement un peu bas de plafond, s'exprime pourtant un sujet passionnant et profond, qui lorgne vers la dénonciation sociale, philosophique et religieuse de l'ordre des choses. Un livre passionnant, dérangeant, parfois voir même malsain dans son processus descriptif, mais proposant avec humour et intelligence une tragédie humaine, aux accents blasphématoires (où les bons ne semblent pas être ceux que l'on pense). Jubilatoire !
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Ce livre court se dévore très rapidement. C'est un rythme absolument effréné que l'on y trouve, comme dans un film grand budget dans lequel 80% du financement est mis dans les effet spéciaux. Ca explose de partout, les cadavres s'accumulent (oui, on meurt quand on est déjà mort une fois!), ça brule, ca se poursuit à une vitesse digne de Fast and Furious... bref, ca fonce dans le tas. Et personnellement, j'ai aimé ça!
Lien : http://livres-et-passages.bl..