C'est parce que j'ai écouté récemment avec plaisir
Anny Duperey lire à haute voix et commenter la nouvelle de Guy de
Maupassant "
Une partie de campagne" dans le cadre du festival Livres en tête que j'ai eu envie de mieux la connaître. Pour moi, elle était une comédienne de théâtre qui s'est fait connaître au cinéma dont la beauté faisait briller les yeux de mon père. Je découvre qu'elle a de nombreux talents dont ce
lui de peindre et surtout ce
lui d'écrire. La lecture de son récit "
Le rêve de ma mère" m'a fait changer d'avis,
lui reconnaissant
une vie hors du commun. Elle a des choses à dire et elle sait les raconter.
Si la mère d'
Anny Duperey est présente dès le titre, elle parle d'abord d'elle, de ce qu'elle est devenue sans son rapport filiale puisque ses parents sont morts quand elle avait neuf ans, asphyxiés au monoxyde de carbone.
Avec finesse elle tente de comprendre son attrait pour les beaux-arts, le théâtre et surtout le cirque comme héritage. Il est aussi intéressant d'évoquer son intuition, les injonctions de voix étranges dont elle prend conscience, sans ridicule. Ce n'est pas sans liens avec sa mère si lointaine.
Si j'aime ses nombreuses références, personnes qu'elle à connues ou pas, elle rend hommage à sa famille avec beaucoup de sensibilité. J'ai donc été touchée par la sincérité d'
Anny Duperey.