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3,79

sur 329 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En ce moment, ma capacité de concentration est proche de zéro et je crains que ce roman n'en ait pâti.

J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Eric Dupont, ses idées foisonnantes, sa façon de rendre son récit si vivant. Par contre, il a fini par me perdre en route à force de multiplier les personnages, de changer de période et de lieux, etc.

Je suppose qu'il faudrait que je retente ma chance dans quelque temps...
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J'en avais tellement entendu parler…
Je n'avais entendu que des bons commentaires…

Alors même si je ne suis pas une inconditionnelle des sagas familiales, je me suis laissé tenter. Si je dois donner des comparatifs, j'aime bien les sagas à la Ken Follet, mais à l'opposé je ne suis pas une fan de Louise Tremblay-D'Essiambre.

J'ai laissé une chance au coureur, et il a terminer sa course en rampant…
Ce roman est beaucoup trop long pour ce qu'il contient et en même temps il y a certains épisodes qui se termine trop abruptement et où l'on reste sur notre faim.

Suivre les péripéties d'une famille remplie de Madeleine et où les prénoms sont parfois lourds à porter, ça revient souvent à ne connaitre que la surface des personnages. Ils sont unidimensionnels et j'aurais aimé les voir changer au fil de leurs aventures.

Si je prends un autre point de comparaison, je dirais que Lucy Maud Montgomery a su faire vieillir ses personnages en sagesse et en maturité, on les voit se transformer comme on le fait tous au fil des années. Eric Dupont ne m'a donné ce sentiment, je n'ai pas vu d'évolution chez ses personnages et je trouve toujours ça dommage, surtout dans les sagas qui se déroulent sur plusieurs décennies.

Bref, je ne suis pas certaine de redonner une autre chance à M. Dupont et je vais de nouveau prendre une petite pause des sagas familiale.
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Alors, comment dire ??

J'ai aimé beaucoup la première partie, avec ses personnages hauts en couleurs, cette famille Lamontagne vraiment pas ordinaire. J'ai aimé que ça se passe au Québec, qui est mon autre pays de coeur et l'époque est bien rendue avec sa ferveur religieuse et ses écoles assez peu bienveillantes.

Puis j'ai aimé les premières lettres de Gabriel à son jumeau, me disant que le procédé littéraire était pas mal, pour ne pas être tout le temps dans le récit. D'autant que le ton légèrement acide de l'auteur m'enchantait.

Mais, car il y a un mais, j'ai commencé à me fatiguer quand on a attrapé les carnets de Magda, puis qu'on est revenus aux lettres, de Michel, cette fois, pour un réglement de comptes en bonne et due forme, même si le style en est peu crédible et même si on sent une forme d'amour là-dedans - dans une fratrie, jalousie et amour-admiration vont souvent de pair.

Parfois je me demandais où on en était de l'histoire, dans ces récits-poupées russes. Alors, j'aurais préféré que le roman soit moins long et qu'il y ait un peu plus de rythme, c'est pas possible 900 pages sans ça ! Ou alors en deux tomes, qu'on n'est pas obligés de lire l'un à la suite de l'autre...

Une lecture plaisante donc au début, mais je me suis essoufflée.

Lien : http://la-clef-des-mots.e-mo..
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Tout commence par le mariage rapide entre un jeune homme québécois et une jeune américaine, qui donne son nom au roman. La suite, qui raconte la vie de leurs descendants sur trois générations est difficile à décrire : le Québec, l'Allemagne, l'Italie, des Madeleines, un homme fort, de l'opéra, des amours interdites, des amitiés fortes, des religieuses, un gâteau tueur, un croque-mort alcoolique, la guerre, une chaîne de restaurants, des jumeaux brouillés, des croix en or... Mélangez le tout, ajoutez une pointe de fantaisie, presque de merveilleux (mais à toute petite dose !), mettez en assez pour presque 1 000 pages. Variez les modes de narration (récit, lettres, carnets...), soupoudrez de personnages fantasques et vous obtiendrez La fiancée américaine.
Ce roman est vraiment étonnant. Très dense, ça part dans tous les sens, c'est souvent trop long, mais parfois les pages se tournent très vite. Parfois dérangeant. C'est d'ailleurs étrange, car l'auteur a le talent de décrire des situations (relations sexuelles, décès...) sans utiliser de mots crus, juste en suggérant...et tout est compris et met mal à l'aise. Je crois que je n'ai jamais rien lu de tel !
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e viens de terminer La fiancée américaine d'Éric Dupont. Ce livre a remporté le prix des Collégiens et le prix des Libraires 2013 en sol québécois. Si vous aimez les sagas, vous allez apprécier plonger dans cet univers. D'ailleurs, il fait partie des Incontournables de Radio-Canada. Donc, il me tardait de découvrir ce récit qui a marqué le portrait littéraire québécois. Que raconte cette histoire? le livre débute ainsi :

Quelques années avant d'être forcée par sa mère à monter dans un autobus pour New York en plein blizzard de décembre, Madeleine Lamontagne avait été une petite fille qui aimait par-dessus tout les lapins de Pâques, les sapins de Noël et les histoires de Louis Lamontagne, son papa.

Rien qui ne sortit de l'ordinaire. Tout le monde aimait entendre les histoires de Cheval Lamontagne. Avant la télévision, ses histoires étaient de ce qu'il y avait de mieux pour passer le temps à Rivière-du-Loup. C'est la télé qui a tué le Cheval, pas le moteur à explosion.

Ainsi, le lecteur est entraîné dans l'histoire familiale de Cheval Lamontagne sur cinq générations. Il apprend, entre autres, l'importance du signifiant Madeleine, ou encore il découvre les recettes de l'Américaine, il se laisse charmer par l'opéra la Tosca, il ploie sous le poids des croix en or, il observe à quelques reprises le tableau de la mise au tombeau de la Vierge, il accompagne les personnages dans leur religion catholique et il tremble sous le joug du nazisme. C'est un peu tout ça lire ce bouquin qui débute en 1918 avec Madeleine-la-mère, qui doit trouver une femme prénommée Madeleine à son fils.

Mais encore, c'est une histoire se déroulant durant cent ans à travers le portrait d'une famille colorée. Il y a Louis, Gabriel, Solange, Magda quelques Madeleine car chez les Lamontagne, il faut une Madeleine vivante et c'est une belle brique de 877 pages dans l'édition de poche que nous présente l'auteur. Pour suivre les protagonistes, le lecteur est amené dans différents lieux en passant par Rivière-du-Loup, New York ou encore par Rome, Berlin, Montréal et Toronto. Et que dire des yeux sarcelle?

Des rebondissements, il y en a pour les membres de la famille Lamontagne. Ces derniers sont accompagnés de soeurs et de prêtres, d'un fantôme, d'artistes, etc. Ils sont parfois drôles, parfois choquants, parfois sombres, parfois lumineux. le corps détient une place capitale. Un corps anorexique, un corps de culturiste, un corps trop beau pour être vrai, un corps frappé par la maternité, un corps mort.

Tout est lié dans cette saga. Rien n'est laissé au hasard. le lecteur suit le parcours d'êtres qui ne comprennent pas toujours qu'ils ne sont que poussés par le vent…

Pauvre Venise qui jamais ne saurait que la destinée du Cheval et de ses descendants est prise en charge par des forces qui dépassent l'entendement d'une chroniqueuse et qu'il y a des moments où il ne s'agit pas d'être pour ou contre, mais d'avancer avec le vent qui vous pousse. (p. 824)

Éric Dupont sait tisser une trame où chaque pièce du casse-tête est reliée à une autre. Tout est cohérent et chaque petite histoire appartient à l'Histoire.

Donc, si vous avez envie de découvrir l'histoire d'une famille québécoise durant cent ans, ce livre est pour vous. Il faut aller à la rencontre de cette fiancée américaine, sans qui, ce récit n'aurait pas la même signification. C'est fou, c'est drôle, c'est un peu la vie d'une famille du Bas-Saint-Laurent.

Bien à vous,

Madame lit

https://madamelit.ca/2019/01/18/madame-lit-la-fiancee-americaine/
Lien : https://madamelit.ca/2019/01..
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Une aventure familiale en plusieurs temps et sur différentes époques, avec des rebondissements et des destins qui se croisent et se rejoignent. Parfois un peu tiré par les cheveux, mais c'est romanesque et bien écrit. le rythme se ralenti au milieu du roman et j'ai eu un peu de mal à continuer la lecture. Heureusement, le souffle de l'aventure reprend vers la fin et j'ai terminé le roman avec un sentiment de satisfaction et de bien-être. Ce roman veux rendre le lecteur heureux, amoureux de la vie et des surprises qu'elle lui réserve.
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748 pages !!!

Je dois avouer que quand j'ai récupéré le livre à la bibliothèque ...j'ai failli le laisser , je n'avais pas prévu de lire un si gros pavé!

Mais novembre au Québec oblige ... je me suis attaquée à ce roman étrange...

C'est la longue histoire d'une famille québécoise , de son installation à aujourd'hui. le personnage principal en est Louis Cheval , c'est lui qui va faire le lien entre le vieux continent et le Québec.

Louis Cheval qui a parcouru le monde en quelque sorte, en quittant le village de la Rivière-du-loup , pour faire l'homme fort aux Etats Unis et s'engager dans l'armée pour aller faire la guerre en Europe.

Louis Cheval qui sait si bien raconter des histoires à ses enfants et particulièrement à Madeleine sa fille.

Une Madeleine de plus dans la famille car la tradition veut qu'à chaque génération une femme s'appelle Madeleine.
Madeleine , fille de Louis Cheval qui aura deux fils ...dont un Louis !

Parfois on se perd un peu dans tous ces personnages au nom si proche mais ce n'est pas très important.

La première partie raconte le Québec , la place de la religion , le couvent, les confessions, les femmes condamnées à mettre des enfants au monde en grand nombre, la dureté de la vie , le froid et la beauté du pays.

A un moment , on part en Europe , en Allemagne , avec Louis , le petit fils de Louis Cheval, et la toile d'araignée tissée dans la première partie se complète, se complexifie et les liens entre tous ces personnages prennent sens .

J'ai pensé l'abandonner avant une centaine de page et puis j'ai continué emportée par le flux du récit.

J'ai nettement préféré la partie québécoise , n'étant pas une fan des histoires de guerre j'ai trouvé que les histoires de Magda, étaient longuettes ...

Je suis très partagée sur ce roman l'ayant lu sans difficulté c'est que forcément il a du charme et pourtant après l'avoir refermé je n'en ai pas un souvenir émerveillé .... mi figue-mi raisin !
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Emballée par les critiques, je m'attendais à une fresque sur plusieurs générations assez convenue dans le style mais fantaisiste et sympathique.

Je recommande d'appréhender ce livre comme un recueil de nouvelles autour d'un thème commun, Madeleine. Chaque histoire est unique, chaque narrateur a son propre style, chaque destin se suffit à lui-même. A chaque début de nouveau conteur, se laisser porter en oubliant les pages précédentes et en oubliant son esprit critique.

Un livre qui apprend aussi à ne pas se fier aux apparences. Et si finalement, tout ce dont vous étiez sure pendant tout ce temps n'était qu'un mensonge d'un narrateur ?

Alors qu'après 150 pages, j'étais prête à abandonner ce livre sur le premier banc venu, après l'avoir terminé je comprends mieux les critiques. C'est un livre totalement novateur pour moi dans sa construction, dans son écriture aussi, et la façon dont l'auteur rabiboche tous ces bouts d'histoire à la fin est passionnante, je n'ai pas vu venir le twist final.

Seulement trois étoiles pour l'expérience littéraire inédite et réussie sans coup de coeur réel.
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