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sur 3977 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Avoir un petit frère qui se révèle être tellement différent que jamais on ne pourra jouer avec lui. Voilà l'idée de départ du livre de Clara Dupont- Monod, qui a eu du succès à sa sortie, remportant d'ailleurs le prix Goncourt des lycéens et le prix Fémina. Connaissant l'auteure pour avoir apprécié certains de ses précédents romans et ses chroniques sur France Inter, j'ai eu très envie de lire ce dernier opus.

"Un être évanoui avec les yeux ouverts, résuma le frère aîné à la cadette.
- ça s'appelle un mort", rétorqua- t- elle malgré ses sept ans. » L'arrivée d'un troisième enfant dans la famille va diviser la fratrie : l'aîné va le prendre en affection (pour ne pas dire adoration) et la cadette va le rejeter. Nous aurons la version de l'un, puis de l'autre avant de passer à un chapitre dédié à l'enfant handicapé. Tous vus de l'extérieur.

« Progressivement, il décoda ses pleurs. Il sut lequel témoignait d'un mal de ventre, d'une faim, d'un inconfort. Il possédait déjà un savoir censé être découvert beaucoup plus tard, comme changer une couche et donner une purée de légumes. Régulièrement, il tenait à jour une liste de choses à acheter, comme un autre pyjama violet, de la muscade pour parfumer les purées, de l'eau nettoyante. » L'aîné prend le petit dernier sous son aile ; attendri par son incapacité à accueillir le monde qui l'entoure, et à s'y trouver une place. de grand frère, il déborde vite sur des fonctions plutôt maternelles, s'oubliant même en se dévouant au petit dernier.

« En la cadette s'implanta la colère. L'enfant l'isolait. Il traçait une frontière invisible entre sa famille et les autres. Sans cesse, elle se heurtait à un mystère : par quel miracle un être diminué pouvait- il faire tant de dégâts ? L'enfant détruisait sans bruit. » La soeur, à l'inverse, considère ce frère différent comme un « empêcheur de tourner en rond ». Son grand frère la laisse de côté, ne joue plus avec elle, et ses amies sont effrayées par la présence de ce petit frère lourdement handicapé.

Au final, un récit que je n'ai pas du tout aimé. J'ai regretté que la nature prenne une telle place aux dépens des relations humaines. La description des paysages est, de plus, répétitive (la draille, les trois cerisiers, les pierres, pfffff !) formant comme un martellement avec l'utilisation à l'excès des pronoms personnels « il » et « elle », répétés à longueurs de phrases courtes. Je n'ai ressenti aucun affect, mais de l'agacement. Un récit qui a manqué de profondeur, et de style pour m'aimanter.
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Un nouveau né dans une famille avec déjà 2 enfants, l'ainé, la cadette. le nouveau-né est gravement handicapé, à l'état de "légume" comme fondit, il vivra jusqu'à l'âge de 10ans. le 1er chapitre, à peu près un tiers du livre, concerne l'ainé, sa relation avec son petit frère, le bien-être qu'il tente de lui procurer, sa tendresse, son amour entier, absolu et c'est bouleversant. La vie, quelle qu'elle soit c'est sacré. Mais ensuite, le roman est une suite de répétitions sur la nature environnante, les réactions des uns et des autres sans grand intérêt.
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J'ai lu ce livre car je participe a un prix de lecture et il en fait partie. Je pensais lire l'histoire avec engouement, ça n'a pas été le cas. Je me suis ennuyée, le troisième chapitre a un peu rattrapé les deux précédents et encore...
Ce livre ne me laissera pas un grand souvenir.

Je rappelle quand même que si la critique est aisée, l'art est difficile.
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J'ai commencé la lecture de ce roman, attiré par le prix "Goncourt des lycéens" (souvent un gage de qualité). Mais je n'ai pas du tout accroché à l'histoire.La vision de deux enfants sur leur frère né handicapé, n'avait pas grand chose pour me séduire, en plus d'un style lourd et parfois confus.
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Le style est lourd, fait d'accumulations de descriptions qui finissent par lasser très rapidement.
On se retrouve à sauter des lignes entières, sans avoir le sentiment de louper grand-chose, pour en finir le plus vite possible avec ce récit barbant duquel rien ne semble émerger.
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Un jour, dans une famille composée du père, de la mère et de deux enfants, l'aîné et la cadette, est né un enfant inadapté. le bébé ne gigotait pas, il demeurait silencieux, il ne voyait pas. Les parents s'aperçurent qu'il manquait de tonicité, sa tête tombait, ses bras et ses jambes restaient allongés sans aucune force. En grandissant, rien ne changeait dans son comportement, le cerveau ne transmettait pas ce qu'il faut. Les médecins déterminèrent que son espérance de vie était très réduite. L'auteur va sur ces bases construire le comportement et les réactions des deux enfants vis-à-vis de cet enfant dont les caractéristiques s'apparentent à celle d'un pantin vivant désarticulé, incapable de voir et de parler. Après sa mort vers l'âge de dix ans, va naître un troisième enfant baptisé le dernier à qui l'auteur va également attribuer des réactions vis-à-vis de l'enfant mort.
J'ai été totalement incapable de m'adapter à ce récit, ce n'est pas faute d'essayer, je suis allé au bout du livre. Mais je n'en ai pas compris l'intérêt. J'ai lu ce livre comme on voit une ville ou un village du haut d'une montagne, c'est-à-dire sans jamais pouvoir entrer dans l'intimité et se sentir concerné par la vie de cette ville. Est-ce vraiment un roman ou un triple essai d'analyses psychologiques qui ne me paraissent pas vraiment pertinentes ? le fait de désigner ses personnages par le père, la mère, l'aîné, la cadette et le dernier, outre que ces désignations sous entendent une sorte d'anonymat, semble indiquer que l'auteure n'a pas voulu ou pas pu s'impliquer dans l'écriture du récit. Quant au style, il est à l'avenant, plat, impersonnel, sans aucune vibration.
Non, je n'ai pas aimé ce livre et me demande comment il a pu obtenir des récompenses littéraires. C'était le premier livre que je lisais de cette dame et je n'en lirais pas d'autres.
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Le récit est conté par les pierres de la cour, devant la maison familiale un peu isolée dans les Cévennes, entourée de montagnes et avec un petit cours d'eau. Les pierres détaillent, observent.
L'aîné de la famille aime respirer contre ces pierres de temps à autre, il est le sujet de la première partie. Un petit frère arrive dans sa famille, et alors qu'il a trois mois, il est désigné comme « inadapté ». L'aîné décide de lui donner absolument tout : son temps, son énergie, son attention de tous les instants. La caresse sur la joue, le massage à l'huile d'amande douce, ouvrir la fenêtre pour qu'il entende le bruit des oiseaux. le petit frère ressent et entend. L'aîné - on ne connait pas les prénoms dans ce livre - a trouvé sa façon de s'adapter au mieux à l'arrivée de ce bébé qui grandit peu à peu.
La seconde partie est consacrée à la cadette. Elle est donc une fille, à la seconde place, son caractère est bien différent de celui de l'aîné, elle vit dans un monde imaginaire. Elle s'adapte en refusant de s'adapter, en culpabilisant de refuser d'accepter la situation.
Et puis là, le style du livre commence à recouvrir toutes les émotions, phénomène curieux mais déjà rencontré. Il apporte un genre de sensibilité, l'histoire est racontée de façon détachée, avec une accumulation de descriptions de la Nature, avec quelques répétitions pour bien imprégner le lecteur récalcitrant.
Il en résulte un réflexe : sauter des phrases bien senties, les fioritures de toutes sortes, et vite en finir. Dommage de n'être pas sensible à ce style, qui peut gâcher le plaisir de la lecture.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Un couple, des enfants, une maison. 
Rien d'extraordinaire à première vue …
Sauf qu'un des enfants se révèle être "inadapté". Et que ce sont les pierres de la maison qui racontent comment la famille doit "s'adapter" …

L'histoire de ce roman est évidemment touchante et on compatit aisément aux difficultés et sentiments contradictoires de cette famille (l'envie de protéger du frère aîné, le rejet de la cadette, la peur de poser problème du petit dernier) … 
Mais la justesse des sentiments n'atténue pas la lourdeur du style, et la poésie de la nature environnante ne fait pas oublier le parti pris du narrateur inerte et froid. 
En tout cas, pour moi !
Du coup, alors qu'il aurait dû m'émouvoir, je sors déçue, voire même légèrement agacée, de cette lecture. 
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