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J'ai trouvé ce livre plutôt intéressant, mais sans vraiment plus.
Augustin Revel est écrivain. Il écrit surtout sur sa famille, ce qui lui a valu une vraie brouille avec ses 9 frères et soeurs, qui ne comprenaient pas sa façon de régler ses comptes avec ses parents défaillants (la mère, en premier lieu). Mais là, il vient de divorcer. Et, le pire pour lui dans cette histoire, outre le fait de perdre son amour, il doit vendre sa maison, qui lui est si chère... Il met donc le plus de choses possibles dans sa voiture et s'en va, un peu où le vent le pousse.
Ce livre est construit comme un road-movie où le héros va de lieu en lieu, de rencontre en hasard, pour finalement se poser à la recherche de celle qui lui aura toujours fait défaut : sa mère.

Le récit est bien construit ; l'histoire est intéressante. Pas de coup de coeur pour moi, mais tout de même un fort agréable moment de lecture aux côtés de ce héros un peu gauche, assez solitaire, complètement perdu... et surtout terriblement humain.
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Peut-être que quand on n'a lu un livre de Lionnel Duroy ....on a envie de lire tous les autres ?
Après avoir lu son dernier livre en premier ,L'Homme qui
tremble....je me suis régalée à la lecture de celui-ci : L'Absente .
En effet , il s'agit toujours de la même histoire , mais qu'importe ! Au contraire , j'ai apprécié que certains éléments que Lionnel Duroy nous racontent sans cesse soient développés . Ici , c'est avec le personnage de la mère que l'on fait davantage connaissance . Surtout de l'histoire et la jeunesse de cette mère , ce qui expliquerait son comportement .
Je pense lire très vite un autre roman de cet auteur .
Roman ?

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Loufoque mais intéressant. Pas toujours facile à suivre. La fin très bien. J'ai aimé
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Dans « Le chagrin » (2010) qui retraçait plus de soixante années de la famille Dunoyer de Pranassac, Lionel Duroy s'était intéressé à la figure de Toto, le père, pour lequel, malgré tous ses manquements, il éprouvait une certaine tendresse. Il avait moins d'égards pour la mère, alias « la salope », mélange de Folcoche névrosée et d'Emma Bovary neurasthénique. Qu'est-ce qui le pousse alors, six ans plus tard, à essayer de comprendre cette femme, de percer les secrets de son comportement et le mystère de sa perpétuelle colère ? Probablement sa propre situation personnelle qui le rapproche de celle qu'il a tant aimé détester.
Augustin, double fictionnel de l'auteur, vient de divorcer et doit se séparer de sa maison adorée (la mère, elle, avait dû quitter son appartement de Neuilly pour un HLM). Il embarque alors dans sa vieille Peugeot, ses deux vélos sur le toit, la « Traviata » interprétée par Maria Callas en fond sonore, ses affaires personnelles et de nombreuses photos figeant le passé à la recherche d'une nouvelle demeure où il pourra accueillir ses enfants. de la Bretagne à Verdun, où il fait de belles rencontres, il glisse finalement vers le Sud-Ouest à Cestas où sa génitrice a grandi. le retour aux origines va-t-il l'aider à sortir de sa dépression et à écrire un roman dont les personnages principaux seraient Suzanne et lui-même ? Comme une tentative de rapprochement entre la mère et le fils qu'il ne ménage pas. Celui-ci est tellement pathétique et pitoyable qu'il en est souvent drôle. Se délecter du malheur des autres est en effet l'une des activités préférées de l'humanité. Comme pour éloigner sa propre infortune...
Lionel Duroy nous touche avec ce personnage paumé marqué par une enfance sans amour et deux mariages ratés et qui trouvera peut-être dans la littérature une forme de rédemption, une tranquillité et une acceptation de son identité familiale.
Comme le rappelle son dernier roman « Nous étions nés pour être heureux », il aurait enfin trouvé une forme d'apaisement.

EXTRAITS
- Il a toujours su qu'il tenait le livre quand il en découvrait la première phrase, comme si les milliers de mots à venir se pressaient en elle. Mais quelle phrase pourrait contenir l'épais mystère de la mère ?
- Ecrire te rendra inaccessible à la bêtise et à la cruauté du monde.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Après "Le Chagrin", l'auteur revient sur les routes de France et porte sa mère au coeur de son roman et de ses investigations. Dans un long voyage au coeur de la famille de sa mère, il revient sur les terres faimiales de Suzanne, sa mère capricieuse et dépressive , et rassemble les pièces manquante de l'histoire tourmentée de sa mère. J'ai adoré le Chagrin , la plume acérée et sensible de Duroy et l'Absente m'a replongé dans son histoire et son univers, auxquels il est impossible de rester insensible.
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Titre « L'absente » paradoxal. le roman s'articule autour d'une femme, une mère qui a certes disparu, mais sur laquelle son fils axe toutes ses pensées et même ses futurs écrits. Un road-trip sur les routes de France imposé par son divorce conduit notre narrateur Augustin à revisualiser sa vie familiale depuis son enfance. Accablé de rancoeur sur sa propre vie sentimentale, il analyse celle de ses feus parents, et surtout sa mère, réduits à assumer – ou pas-, une vertigineuse décadence sociale.
Alors émerge en Augustin, l'envie de mieux connaître sa mère, pivot du destin de sa fratrie et son père. Peu à peu, la réminiscence de ses souvenirs équivaut presque à une recherche psychanalytique. Ainsi, il retrace son passé : le détachement de cette mère pour ses enfants, avec la place d'un paternel effacé ou pourtant aimant, mais la déchéance sociale et financière poussant sa mère assaillie de désespoir. Au coeur de cette escapade, une réflexion sur la vie au regard de l'amour, la place du couple, le « choix » de l'être aimé, du poids social.
UN ROAD-TRIP LITTERRAIRE
Augustin est libre. Sans attache, il avance sur les routes du passé et se laisse guider par les rencontres de hasard. Sa liberté, sa désinvolture sur le matériel et les contingences quotidiennes déstabilisent un peu la lectrice que je suis, aux antipodes de son caractère.
UN ROAD-TRIP VERS CESTAS
Pour panser ses plaies, Auguste vise la destination du château de Cestas, berceau de sa famille maternelle. Il veut connaître cette branche « mystérieuse » qui a considéré sa mère considérée comme une paria. Peut-être pourra-t-il comprendre les raisons de cette opprobre ? Ainsi, cette maison familiale, où se côtoient plusieurs générations, traduit bien la pression exercée par la transmission d'héritage, et l'attachement naturel aux racines.
LA MERE
Suzanne, le personnage « clé ». LA mère n'est jamais nommée avec tendresse, affection, ou révérence. En effet, le pronom « la » désigne une femme « aigrie » tout au long du roman. Cette marque de détachement s'expliquera au fil des pages. C'en est d'ailleurs l'axe.
Beaucoup plus de détails sur le blog :
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Quel plaisir de retrouver la plume si sensible de Lionel Duroy. J'ai découvert cet auteur avec son merveilleux« Eugénia » et je viens de rencontrer dans l'absente une partie de la vie de l'auteur puisque c'est un livre « autobiographique ». Je n'ai pas lu les précédents, je découvre donc sa famille à travers « l'absente ». Et il y a beaucoup à dire !, sans doute comme dans beaucoup de familles, mais tout le monde n'a pas le talent de Lionel Duroy pour capter l'attention de lecteurs.
Lionel Duroy sera Augustin dans ce livre et on comprend très vite que c'est un homme en quête, en recherche, il a besoin de comprendre ce qu'il vit et à travers toutes ces questions, qui était véritablement sa mère.
Ce road movie révèle des secrets de famille et à travers eux, Augustin comprend mieux sa mère et va porter un regard beaucoup plus doux que celui qu'il porte sur elle au début de ce roman.
Ce n'est pas un règlement de compte comme il y en a beaucoup en ce moment, non c'est bien plus subtile. On avance avec Augustin, homme blessé, à travers ses pages sans savoir exactement vers où on va mais c'est vraiment agréable que de le lire.
Il a un talent indéniable pour nous parler de ses tourments intérieurs. On le sent fragile tout en étant parfois incisif et émouvant. J'adore , j‘ai vraiment aimé être à ses côtés et je comprends Sarah qui à succomber à cet homme.
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Suite de l'un des rejetons de ce couple rencontré dans le roman de Lionel Duroy , le chagrin. Un écrivain en but à ses démons pour essayer de se réconcilier avec sa mère.
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Un ouvrage d'inspiration autobiographique empreint de souffrances que l'on partage avec l'auteur. Lionel Duroy est à la recherche de l'amour que sa mère ne lui a pas donné, ou n'a pas pu lui offrir, ou qu'il n'a pas su recevoir.
Va-t-il y arriver ?
Il m'a été quand même difficile de rentrer dans cet ouvrage au style particulier, voire décousu et peu fluide.
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j'ai eu du mal à le lire, pas trop apprécié, cela arrive quelques fois.....
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