Lionel Duroy est journaliste et écrivain français. Quatrième d'une famille de onze enfants, il est d'abord livreur, coursier, ouvrier, puis journaliste à Libération et à L'Événement du jeudi. Depuis la publication de son premier roman en 1990, il se consacre entièrement à l'écriture de romans à teneur essentiellement autobiographiques
Dans son dernier livre qui est aussi un récit, il se met à nu sur un portrait à la mélancolie douce-amère avec une écriture très forte.
Il fait mention d'une mère neurasthénique et d'un père qui n'est plus que l'ombre de lui-même après avoir été traqué par les huissiers, usé par les exigences de sa femme. Mais il aime son père et explique dans ce récit la complexité des sentiments que l'on peut ressentir.
Il retrace sa vie d'enfant de cancre à bon élève et de ses vues sur les filles d'école comme sur ses femmes et compagnes qui lui a fait mettre à dos sa famille notamment avec «
Priez pour nous » et le «chagrin ».
Esther sa seconde épouse lui rend le manuscrit et n'en dit rien comme si elle passait une cuvette de vomi. Il le souligne ainsi.
Il fait d'ailleurs part de sa rencontre avec un psychiatre et un psychanalyste pour relater les faits où il s'est senti perdu enfant par la fuite de sa mère aux actes indicibles et par le désarroi de son père.
Une question se pose : peut-on tout raconter lorsqu'on est accompagné, lorsqu'on a des enfants, lorsqu'on des frères et soeurs, même si c'est pour trouver en l'écriture une forme de guérison ? Et que pensez-vous d'un essai ou d'un récit nombriliste s'il apporte une certaine réflexion ?