AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 34 notes
5
2 avis
4
5 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Suite, et hélas fin, de mes aventures avec Gérald Durrell .
Cette fois il a une soixantaine d'années et pas mal de problèmes de santé, mais il est toujours enthousiaste pour aller dans le monde entier chercher des animaux en voie de disparition.
C'est à Madagascar qu'il ira chercher des aye-ayes, ces tout petits lémuriens aux grandes oreilles qui sont tués en masse par les habitants.
Une fois qu'ils se seront reproduits, ils seront ensuite réintroduits dans leur milieu naturel.
Atteindre le bout de l'île en voiture est déjà un exploit, mais installer un camp et partir chaque jour à la recherche de ce petit rongeur qui se cache bien en est un autre.
Ces séjours sont aussi l'occasion de partir à la rencontre des habitants du pays, et des liens très forts se nouent entre passionnés de nature.
Humour et passion de la nature, cette nature qui est extraordinaire à Madagascar, sont toujours au rendez-vous, même si on sent Durrell moins pétillant et plus prudent que dans sa jeunesse…
Commenter  J’apprécie          216
En 1992, à l'âge de 67 ans, Gerald Durrell mena ce qui fut, sans doute, sa dernière expédition scientifique à Madagascar, une mission de sauvetage de quelques espèces indigènes de l'île rouge telles que l'hapalémur gris, l'aye-aye, la tortue à soc ou le rat sauteur géant, toutes menacées par la déforestation et la destruction de leurs habitats.

Son récit est à la fois passionnant, instructif et surtout bourré d'humour. le naturaliste explique sa démarche de conservation des espèces et détaille tout le long cheminement parsemé d'embûches à la fois financières, administratives et logistiques pour trouver les budgets, obtenir les autorisations des autorités malgaches puis dénicher sur place ces espèces en voie d'extinction, ce qui s'apparente parfois à chercher une aiguille dans une botte de foin. Une fois les espèces trouvées, le travail ne s'arrête pas là : il s'agit de les "acclimater" en les nourrissant dans des cages adaptées puis ensuite de les acheminer vers le zoo local si les conditions de conservation y sont réunies, sinon de les rapatrier dans le zoo de Gerald Durrell à Jersey où elles seront protégées dans l'espoir d'une remise en liberté après accroissement des effectifs de l'espèce. A toutes ces péripéties s'ajoutent les soucis de santé de l'écrivain, qui nous sont narrés avec beaucoup de drôlerie, malgré l'inconfort de la situation et les souffrances endurées.

Mais quant au bout du chemin, la rencontre avec l'aye-aye a lieu, c'est un moment magique et émouvant d'immense joie. Ce petit lémurien a de grands oreilles qui bougent sans cesse dans l'obscurité pour détecter les sons et a surtout une particularité tout à fait fascinante : il cherche sa nourriture par percussion en tapotant de son long majeur squelettique les troncs des arbres pour y détecter les larves qui s'y déplacent à l'intérieur. Il est malheureusement considéré comme maléfique par les malgaches qui ne se privaient pas de le tuer, d'autant plus que son territoire se réduisant comme peau de chagrin, il a pris l'habitude de piller les cultures des paysans.

D'autres rencontres animales tout aussi passionnantes nous sont offertes dans ce récit bien écrit, qui se lit aisément et avec plaisir.

C'est un beau récit de voyage qui permet de découvrir la beauté et la diversité des paysages et de la faune de Madagascar, tout en décryptant les menaces qui pèsent sur le fragile équilibre des écosystèmes et les nombreux défis à relever pour assurer la protection des espèces et des ressources de l'île et donc, par ricochet, celle des Malgaches.
Une belle leçon d'écologie et de zoologie !
Commenter  J’apprécie          164
Il n'est pas nécessaire d'être imposant pour causer de gros ennuis...Je pense qu'on pourrait résumer ainsi le récit de cette quête -non pas mystique mais simplement scientifique, de Gerald Durell, ce passionné d'animaux au sens de l'humour et de l'auto-dérision sur-développé. le aye-aye est en fait un lémurien minuscule qui vit en colonies à Madagascar. L'auteur s'étant donné pour mission d'en capturer pour les accueillir dans son zoo de Jersey, il organisa donc une réelle expédition scientifique pour ramener quelques spécimens sur son île. Mais capturer des aye-aye n'est pas une sinécure, et si l'on doit faire une analogie en terme de quête, notre savant écrivain ressemble de loin, de très loin, à Lancelot cherchant le Graal, en revanche il se rapproche davantage, à grandes enjambées, d'un Don Quichotte trouvant querelle avec des moulins à vent. Mais c'est ce qu'on aime quand on déambule avec Durell...les yeux dans le ciel et les pieds piégés dans des racines...aïe, aïe.
Commenter  J’apprécie          50
Le aye aye est un lémurien minuscule qui vit en toutes petites colonies à Madagasar. Au début des années 90 Gerald Durrell monte une expédition à Madagascar pour capturer quelques aye-aye et les ramener dans son zoo à Jersey pour les préserver. Il raconte ici avec humour cette aventure si particulière. Il fait bien sûr d'autres rencontres comme le propithèque de Cocquerel, le requin marteau avec qui il se retrouve nez à nez, mais aussi des canards et des tortues.

Gerald Durrel oeuvrait pour la sauvegarde des espèces menacées et ses trois fondations continuent aujourd'hui son travail : "Les animaux, disait-il, sont la grande majorité mais ils ne votent pas et ne peuvent pas faire entendre leur voix. Ils ne peuvent survivre sans notre aide."

Le ton décalé humoristique est agréable, même si ce petit livre est moins jubilatoire que la trilogie de Corfou que je vous conseille vivement !


Lien : http://www.lecturissime.com/..
Commenter  J’apprécie          30
Dans les années 80, Gerald Durrell et sa compagnie Gerald Durrell's Wildlife Preservation Trust partent pour Madagascar dans le but de ramener des lémuriens, plus précisément des Aye-aye pour les faire se reproduire.
Un beau récit de voyage sur un ton naturaliste, avec tous les côtés atypiques du pays, de la nourriture au taxi-brousse, du sourire des habitants à l'indigestion alimentaire ou aux serpents et autres pigeons malgaches, rien ne nous est épargné. le tout sous une bonne dose d'humour.
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (91) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20206 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}