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Deux gamins en plein achat de produits dopants se trouvent au coeur d'une descente des douanes à Maubeuge. Sans demander leur reste, ni payer la livraison, ils se font la malle ...

Sauf qu'en partant ils ont renversé un gendarme, et ils se retrouvent donc avoi à leur trousses leurs vendeurs pas contents du tout et toutes les polices de France. 

Ces deux jeunes espoirs du cyclisme, licenciés dans un club lyonnais, entreprennent un tour de France, à la recherche des anciens coureurs de la grande époque du dopage ...

Un dessin frais et très clair est au service d'un scénario bien ficelé qui montre que tout n'est pas redevenu très propre dans le monde du cyclisme, même amateur ! 

Une belle découverte dans le bac des BD de ma médiathèque, dont je ne me lasse pas de découvrir les pépites :) 


Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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C'est une bd qui est pas mal mais qui n'est pas excellente ce qui constitue une nuance non négligeable. Certes, c'est très sympa de lire un récit qui traite du dopage dans le milieu du cyclisme. Il est vrai que je ne suis pas un adepte du Tour de France. La quête de performance et les médias ont poussé à la consommation de substances illicites comme nous l'explique cette oeuvre. Il est vrai que cela ne concerne que cette discipline et que par exemple, le football en semble curieusement exclu.

Pour le reste, c'est assez bien dessinée sauf les têtes des deux principaux protagonistes qui ne ressemblent pas du tout à des jeunes. Par ailleurs, il faudra s'accrocher pour croire à la crédibilité d'un tel scénario un peu tiré par les cheveux. le happy ending de circonstances m'a littéralement dégouté mais bon, dans l'ensemble c'est assez satisfaisant si on n'est pas trop regardant.
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J'ai été surprise par ma lecture.
D'après la couverture, je m'attendais à une BD pleine d'humour, mais ce n'est pas le cas. Alors certes certains personnages sont assez déjantés, mais ce n'est pas ce qui fait l'histoire. Au contraire, je trouve que le sujet est grave.
J'ai lu quelques BD parlant de cyclisme, mais du vieux cyclisme du début du XXème siècle, quand les coureurs se dopaient au rouge. Là il est question d'une autre forme de dopage, de celui qui fait appel à des trafiquants pas du tout recommandables et qui peut tuer plus surement que l'alcool.
Une lecture intéressante.
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Amatrice de scénarii d'aventures grand public qui terminent bien, j'ai apprécié cette bande dessinée.
Bémol pour le format selon moi. ça aurait mérité un format plus grand.
J'ai passé un bon moment .
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Les porteurs d'eau ou l'histoire de deux jeunes baltringues, amateurs prometteurs de la petite reine, s'improvisant dealers avant de concourir dans la catégorie Mesrine du pauvre, amenés à fuir des condés visiblement très interessés par l'ajout de deux têtes de noeuds à leur tableau de chasse.

M'oui, ni fulgurant, ni collé au bitume, ce récit tape dans le ventre mou du classement sans provoquer énormément d'enthousiasme au sein du peloton.

Le dessin est basique, le scénario itou.
Foin d'accélérations dantesques ni d'échappées flamboyantes, le tout se lit à un train de sénateur sans jamais donner le sentiment d'en avoir encore sous la pédale.
Comme l'impression de mater une interminable étape de plat emballant le tout par un sprint final convenu, incapable d'enrouler du braquet.

Se lit en danseuse et en sifflotant sur un 50x23, un comble pour un récit censé envoyer du lourd dans les bosses.

Dans l'esprit, l'Aigle Sans Orteils de Lax décroche fastochement le mayo yaune...
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Les fictions, et notamment les bandes dessinées, mettent rarement en scène le monde du cyclisme ; Les Porteurs d'eau en est pourtant une, de Fred Duval et Nicolas Sure chez Delcourt dans la toujours inventive collection Mirages.

Deux cyclos en galère
Deux jeunes coureurs de la région lyonnaise, le prometteur Jérôme Pignon et le mineur Florian Cornu, sont à Maubeuge pour se fournir en médicaments interdits dans la pratique sportive, des produits dopants donc. Leur rendez-vous avec la mafia wallo-russe, qui leur sert de fournisseur, tourne au fiasco. Désormais, la police les poursuit pour coincer ce réseau de dopage et la mafia les poursuit pour récupérer son argent et les faire taire. Autant dire qu'avec leur profil, leur maigre débrouillardise et leurs désavantages, ils ne vont pas faire long feu s'ils ne sont pas aidés !

Un thriller classique
La quatrième de couverture promet une « poursuite tragi-comique ». La poursuite est belle et bien là, mettant en scène des étapes dignes du Tour de France, même si cela se fait en voiture, mais finissant tout de même au fameux mont Chauve, le mont Ventoux. Par contre, on est clairement dans le tragique tout du long, avec un sens du comique bien absent – ce n'est pas grave pour l'histoire, mais il faut savoir à quoi s'attendre. Les affres du sport professionnel sont rappelés de nombreuses fois, ce qui n'est pas un mal, rien que pour rappeler que derrière les cyclistes professionnels, il y a des humains et des familles qui les soutiennent, voire qui doivent les supporter tant bien que mal.

Un décor relativement absent
Ce mal-être peut se ressentir dans les péripéties rencontrées, mais aussi dans le graphisme choisi. Clairement, nous ne sommes pas dans du dessin flamboyant avec des couleurs vives et chatoyantes. Nicolas Sure se concentre sur les expressions – souvent dépitées – des personnages, au point parfois de négliger le décor (alors que quand on pense cyclisme, on pense aussi aux décors parcourus), sauf un peu le mont Ventoux à la toute fin. En somme, la partie graphique fait le job, mais on ne rentre pas dans l'histoire par cet aspect-là.

Les porteurs d'eau n'est donc pas la bande dessinée qui marque, malgré un sujet intéressant ; nous avons davantage là un thriller sympathique sur les routes françaises avec une fin bon enfant.

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Alors que le Tour de France 2018 vient tout juste de rendre son verdict dans un climat de tension palpable, la faute encore à un dopage qui laisse traîner encore et encore son ombre planante, Lettres it be vous parle aujourd'hui de la dernière BD signée Fred Duval et Nicolas Sure Les Porteurs d'eau parue chez Delcourt dans la collection Mirages. Une BD autour du vélo, pour le célébrer autant que le réprimander de ses excès encore trop présents ? Juste une sombre histoire de trafic de produits dopants histoire d'enfoncer le clou encore et encore ?

# La bande-annonce

Jérôme Pignon et Florian Cornu sont sur le point d'acheter des produits dopants lorsque la douane débarque, obligeant les deux jeunes espoirs du cyclisme à prendre la fuite, le coffre plein d'argent et de marchandise. Leur cavale va les mener de Dieppe jusqu'au Mont Ventoux. Une poursuite tragi-comique durant laquelle le petit Pignon devra également affronter le fantôme de son père, coureur professionnel mort à 37 ans d'une embolie pulmonaire.

# L'avis de Lettres it be

Le dopage au sein du peloton cycliste, les envies inassouvies des jeunes sportifs prêts à tout pour percer et faire connaître leur nom auprès des amoureux de la petite reine, les risques encourus par les principaux fournisseurs de produits dopants… Les Porteurs d'eau s'inscrit bien dans l'ère du temps alors que l'affaire Festina datant de 1998 ne s'est jamais vraiment éloignée de l'actualité sportive et des pages « Cyclisme ». Les deux compères aux manettes de cet album se paient même le luxe de rajouter à cela une ambiance plutôt noire, façon chasse-à-l 'homme entre Vittel et Mont Ventoux. Concrètement, ça donne quoi ?

Aux dessins, Nicolas Sure fait le job dans un style pastel résolument personnel et parlant, bien dans l'ambiance du récit. Seul le scénario s'avère être un ton en-dessous : Fred Duval propose un méli-mélo de cyclisme et de polar dans une course-poursuite qui s'essouffle très vite et souffre de quelques lacunes en termes de tension. On ne rentre jamais franchement dans l'histoire de ce récit, l'ambiance cyclisme se fait trop timide et les amateurs ne seront clairement pas rassasiés, la course-poursuite n'emballe pas la faute peut-être à des personnages jamais trop bien posés, toujours distants au possible. On roule de déception en déception, comme une ascension cycliste au pourcentage toujours plus raide. le sommet paraît toujours trop loin.

Difficile de profiter d'une bande-dessinée autour du cyclisme lorsque la petite reine n'a peut-être jamais été aussi peu présente. Quelques cases trop rares nous donnent l'occasion de goûter au trait des auteurs en la matière, mais ce sera tout. le reste de l'album n'est qu'un polar pas trop mal maîtrisé autour d'un sombre deal de produits dopants. Mais pas plus. Dommage.
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Maubeuge. Jérôme Pignon et Florent Cornu, deux jeunes cyclistes amateurs, patientent tranquillement dans leur voiture, planqués au fond de la cour d'une usine désaffectée. Une voiture approche, à son bord, quatre hommes bien armés et surtout, dans leur coffre, EPO, hormones de croissance, anabolisants et seringues. Pas moins de 80000 euros de marchandises que les deux cyclistes comptent revendre. Mais, au moment de l'échange, les douaniers, alors en planque, foncent sur le groupe. Dans la cohue, les deux acheteurs réussissent à s'échapper, emportant et la marchandise et l'argent. Au moment de leur fuite, ils renversent malheureusement un militaire. Bien décidé à refourguer la marchandise, Jérôme décide de se rendre à Pourville-sur-mer, là où habite un ami de son père, ancien champion cycliste aujourd'hui décédé. À leurs trousses, les flics qui n'ont pas tardé à les identifier et les trafiquants qui ont, eux aussi, réussi à s'échapper...


De Maubeuge au Mont Ventoux en passant par Saint-Jacques-de-la-Lande ou Volvic, l'on suit la cavale de Jérôme Pignon et Florent Cornu, deux jeunes de 18 et 17 ans, poursuivis par des mafieux belges, qui tiennent à récupérer leur argent, et la douane. Tel un Tour de France, cet album est jalonné d'étapes, de courses contre la montre, de coups durs et de rebondissements. Ces deux petits trafiquants, dont l'un rêve de devenir champion comme son père, vont réaliser que leur coup d'éclat va bien vite les dépasser et que leurs poursuivants sont tenaces et sans scrupules. Sur fond de dopage, Fred Duval nous concocte un scénario jouissif et original tant cette course-poursuite, à la fois rocambolesque et désespérée, réserve bien des surprises. Graphiquement, Nicolas Sure, dans un style semi-réaliste, nous plonge dans une ambiance tragi-comique.
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L'aventure de Jérôme et de Florian fait intervenir plusieurs personnages secondaires qui ont tous une facette à ajouter à notre réflexion. J'ai ainsi beaucoup aimé la dimension familiale introduite par Camille et Pierrot. On les voit rapidement mais ils ont eu le temps de me faire une grande impression. Mais ce ne sont pas les seuls à attirer notre empathie! On s'attache également aux policiers qui pistent nos jeunes héros et même aux petits vieux qui les aident.

Résultat: c'est une aventure comique mais humaine qui se joue devant nous.

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Dans le cadre de l'opération Masse Critique , j'ai pu lire la BD « Les Porteurs d'eau » de Fred Duval scénariste et Nicolas Sure dessinateur , donc merci à Babelio et aux éditions Delcourt , éditeur de ce livre .
Les porteurs D'eau sont en termes « cycliste » les petits coureurs qui se mettent au service de leur leader afin que ce dernier puisse mener sa course sans autre souci que de jouer son rôle sportif , les italiens eux par exemple les appellent Grégarios …
Voilà une histoire qui parle donc de cyclisme ou plutôt du monde cycliste et de tous ses intervenants champions en devenir , soigneurs , journalistes et bien sûr de dopage .
Cette histoire me rappelle les débuts de l'affaire Festina en 1998 et il est vrai que ces dernières années les histoires de dopage dans le vélo ont encombré les journaux au niveau des faits divers comme dans les compte rendus de jugement ; il faut savoir et admettre que ce magnifique sport avec son histoire et ses héros est lié intimement au dopage et à ses tourments .
Deux jeunes hommes , l'un coureur cycliste en devenir Jérôme et son jeune ami Florian lors d'une opération d'achat de produits à la frontière belge se retrouvent surpris par un guet apens monté par les douanes , réussissent à s'enfuir avec produits et argent et ainsi commence leur fuite à travers la France au même rythme qu'une course cycliste .
Je suis très agréablement surpris de la richesse du scénario , remplis de références cyclistes , de rebondissements et de personnages différents . Beaucoup aussi de clins d'oeil , d'humour , par exemple un chien qui traverse cette histoire qui s'appelle Eddy comme un champion Belge , une poursuite en vélo sur le mont Ventoux avec ,quand on connait l'histoire de ce sport , les fantômes qui fréquentent ces lieux , une carte qui intervient pour rythmer les chapitres et le parcours référence aux étapes et parcours d'une course .
Les dessin de Nicolas Sure , lui tout en douceur avec une qualité de couleurs pastels est aussi efficace dans les moments d'action comme de réflexion , des personnages tous différents , visages et silhouettes bien marqués pour habiller leurs caractères .
Et puis une histoire qui finit bien .
Voilà je suis très amateur de cyclisme et j'ai énormément apprécié ce joli ouvrage d'une belle qualité d'édition .
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