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L'auteur nous livre un récit de voyage non conventionnel. Avec beaucoup d'humour, il nous narre ses voyages a travers la planète pour visiter la muraille de chine ou la tombe de Gauguin. Un regard distancié qui nous fait beaucoup de bien grâce a un humour acerbe et un point de vue inédit. Un vrai plaisir de lecture.
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Peu familier de l'oeuvre de Theodor W. Adorno -et a priori peu enclin à le devenir-, on ne s'attendait pas à se passionner grâce à Dyer pour la German California des années 40. Dans La Ballade de Jirnrny Garrison, Dyer part de deux tours étranges en arrière-plan sur la pochette d'un album de Don Cherry -le jazz, une autre de ses passions-, passe par le Facteur Cheval ou Albert Camus, pour livrer au final une épatante réflexion sur la persévérance et l'accomplissement.

Fiction? Non-fiction? Qu'importe, Dyer expose ses doutes, multiplie les "je ne sais plus" et frappe par la touchante sincérité dont il fait preuve à chaque page. Alors, enchaînerez-vous, vous aussi, avec la lecture enfiévrée d'Adorno, au son d'un air du saxophoniste Pharoah Sanders? Vous courrez surtout vous procurer les autres livres de Geoff Dyer, en attendant les suivants!
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Sur une échelle allant de Joseph Mitchell à Hunter S. Thompson, autres sortes de reporters déviants, disons que Geoff Dyer s'implique bien plus que le premier dans ses récits; hormis d'atroces éruptions cutanées dues à la chaleur", il ne se met que rarement physiquement en danger comme le second... On s'ennuie un tantinet lorsqu'il conte sa découverte du Lightning field, fleuron du land aft. On rit par contre à gorge déployée à la lecture de white Sands, lorsque sa femme et lui prennent un individu potentiellement dangereux en auto-stop, et que leur embarras devient presque palpable.
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« Humour anglais » : l'auteur contesterait ce lieu commun, lui qui s'applique à démentir les clichés depuis la Norvège et ses aurores boréales pas forcément au rendez-vous, jusqu'à la tombe de « Naopua A Puufaifiau, soldat : mort pour la France 1914-1918 » se révélant bien plus riche de sens que celle de Gauguin qu'il était venu voir à Tahiti.
Depuis qu'une de ses tantes lui avait envoyé des cartes postales de lieux prestigieux, « l'escogriffe ¬anglais », comme le surnomme Emmanuel Carrère, était partant pour voyager :
« Tous ces paysages, je les avais entraperçus dans des westerns, mais le fait que quelqu'un que je connaissais y soit allé - ait prouvé qu'ils étaient réels - me fit prendre conscience pour la première fois qu'il existait un ailleurs : un ailleurs qui semblait le contraire de partout et de tout ce que je connaissais »
La Cité Interdite est plus décevante pour lui que l'amie de sa guide, mais d'autres sites décrits d'une façon souvent primesautière comme « le champ des orages » au Nouveau Mexique, ou « La jetée en spirale » dans l'Utah, lieux de land art, peuvent lui permettre de glisser des citations plus solennelles :
« Quand le grand empire romain n'a plus été que ruines fumantes […] ceux dont l'âme était encore vivante se retirèrent et peu à peu construisirent des monastères, et ces monastères et ces couvents, ces petites communautés du courage et du travail paisible, isolées, dénuées de tout mais pour autant jamais défaites en un monde soumis à la dévastation, ces communautés furent seules à préserver l'esprit humain de la désagrégation, de la noirceur de ces temps obscurs. D.H. Lawrence »
Son regard décalé est révélateur, et original comme celui du « photographe retardataire », Antoine Wilson « prenant en photo divers endroits où les stars de cinéma se sont assises, sont restées un moment ou sont passées quelques minutes après qu'elles aient quitté les lieux. »
Ce recueil d'articles de 200 pages est agréable à lire : que ce soit le récit de ses déboires de santé, sa vie à Los Angeles bien que ses pèlerinages soient souvent décevants, et même la rencontre avec un auto-stoppeur où il ne se montre pas à son avantage. Sa sincérité permettra le pardon.
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