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Neil Edwards (Illustrateur)Marco Pierfederici (Illustrateur)
EAN : 9780785168478
160 pages
MARVEL - US (30/07/2013)
4/5   1 notes
Résumé :
What force on this planet - nay, this universe - can turn Earth's deadliest villains into heroes? Find out as Skaar, Moonstone and Ragnarok go to war with...the deadly Doctor Strange! Then: Dr. June Covington is turned loose in Tony Stark's Frankensteinian laboratory. Her first subject for "improvement"? Ragnarok! Plus: trapped in a dangerous world, the Dark Avengers may have found the secret to returning home! But can they fight their way out of King Thing's tortur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à The end is the beginning (épisodes 175 à 183). Il contient les épisodes 184 à 190, les derniers de la série, initialement parus en 2013. Tous les scénarios sont de Jeff Parker, les dessins de Neil Edwards (aidé par Mirco Pierfederici pour l'épisode 186), encrés par Terry Pallot (aidé par Pierfederici pour l'épisode 186).

Suite à une téléportation hasardeuse effectuée par Man-Thing (dans le tome précédent), les Dark Avengers se retrouvent dans une autre réalité. Dans son laboratoire, sous la surveillance d'Iron Man, Hank Pym est en train d'examiner les individus inconscients suivants : Hawkeye (Barney Barton, ex Trickshot), Scarlet Witch (June Covington, ex Toxie Doxie), USAgent (John Walker), Spider-Man (Ai Apaec) et Thor (Ragnarok). Skaar se retrouve dans les rues de ce New York, où il doit se battre contre un peloton d'Iron Men (dont Rescue et War Machine). Karla Sofen (Moonstone) intervient pour l'aider à s'échapper de cette situation (elle se retrouvera bientôt habillée en Miss Marvel). Ils finissent par comprendre qu'ils se trouvent dans un New York (dernière poche de civilisation) divisé en plusieurs territoires ayant chacun à sa tête un superhéros belliqueux pour qui il est hors de question de partager ou de s'allier. Ils ont déjà rencontré les forces d'Iron Man, puis celle de Doctor Strange. Il est sûr qu'avec l'irruption de ces nouveaux participants, une guerre des gangs meurtrière et vouée à l'extermination ne va pas tarder à éclater de nouveau.

Dans le petit mot de la fin, Jeff Parker rappelle que le titre de la série avait changé dans le tome précédent (passant de "Thunderbolts" à "Dark Avengers"), ce qui avait eu un effet automatique d'augmentation des précommandes (véridique). Par voie de conséquence, les responsables éditoriaux avaient rallongé la série de quelques épisodes. Parker en a profité pour concevoir une histoire en 7 épisodes. du coup l'opération "Marvel NOW" a bel et bien été bénéfique pour cette série, puisqu'en relaçant une nouvelle série "Thunderbolts" (à commencer par No quarter), l'ancienne série a dû changer de nom ce qui a occasionné un allongement de sa durée.

Fidèle à son principe, et jouant sur ses points forts de scénariste, Jeff Parker raconte une histoire en bonne et due forme, avec de nombreux éléments de l'univers partagé Marvel, ayant la particularité d'être soit très secondaires, soit dérivatifs. Les personnages principaux constituent un bon exemple de ce mélange. Cette équipe de Dark Avengers a été créée par Brian Michael Bendis, et est apparue pour la première fois dans New Avengers 3 (épisodes 16.1 et 17 à 23). Il s'agissait de personnages recrutés faute de mieux par Osborn pour essayer de renouveler la réussite de ses premiers Dark Avengers (apparus dans Dark Avengers assemble !). Ai Apaec est censé être une entité chimérique qui était vénérée par une tribu du Pérou, sur laquelle Osborn a expérimenté pour qu'il ressemble de loin à Spider-Man (dans son costume noir). C'est à la fois n'importe quoi (un ersatz de divinité mal définie), dérivatif du personnage original Spider-Man au point d'en être réduit à un vague concept plutôt flou et unidimensionnel, mais aussi assez rigolo pris au second degré (d'ailleurs c'est le seul membre de l'équipe que Stark est incapable de reconnaître avec précision).

Ainsi, Parker va parachuter ces personnages dérivatifs dans une situation impossible où des superhéros de premier plan (et aussi de deuxième) ont fini par se laisser submerger par leurs émotions négatives pour une guerre des gangs destructrice. Il faut avoir un peu de patience pour Parker finisse par expliquer les règles du jeu de cette situation. Parker raconte une histoire en bonne et due forme, avec une fin claire, dans une narration qui oscille entre trouvailles intéressantes, et série Z fauchée. D'un coté, il s'agit d'une histoire bien noire, avec des héros ayant craqué sous les coups du sort (Ben Grimm tragique et amer, reprochant à Reed Richards de ne jamais avoir trouvé le moyen de le retransformer en humain), une utilisation intelligente de la richesse de l'univers partagé Marvel, des combats brutaux (Reed Richards reçoit une sacrée dérouillée qui met à mal ses capacités élastiques), et des évolutions de personnages perspicaces (les sacrifices consentis par Tony Stark pour faire face à cette guerre de territoire). de l'autre coté, certains combats sont étirés et génériques, et certains retournements de situation revêtent un caractère artificiel de scénariste obligé d'accélérer pour finir dans les temps, tout en préservant une dose d'action suffisante. L'apparition d'autres superhéros permet de remplir le quota d'invités surprises, mais sans rien en faire de particulier (Colleen Wing ou Shang-Chi par exemple).

Jeff Parker profite du contexte particulier de la fin de cette série pour se lâcher un peu, avec Karla Sofen se plaignant que chaque individu mâle la capturant finit par l'habiller en Miss Marvel (une forme de fétichisme), ou en montrant Tigra ôtant son soutien-gorge pour aller batifoler à 3 avec Strange et Clea. Il cite discrètement ses précédentes séries, par exemple avec le titre des épisodes 188 & 189 (Agents of Thunder) qui constitue un clin d'oeil à Agents of Atlas.

De la même manière que le scénario oscille entre second degré habile et savoureux, et parodie fauchée, les dessins alternent entre bon comics de superhéros avec décors fournis, et combats sans âme dans une mise en scène sans imagination. Neil Edwards peut aussi se montrer très bon dans les expressions des visages (les regards plein de sous-entendus de June Covington), qu'aligner les visages aux expressions génériques. Il peut décrire des environnements inventifs dans le détail (la tour sanctuaire de Doctor Strange, le site du dernier combat entre Hulk et Thor), comme noyer le lieu dans la poussière ou les décharges d'énergie (pour ne pas avoir à représenter d'arrière plan). Il pourra se montrer inventif pendant un combat (tout ce qu'encaisse Reed Richards), comme aligner des cases sans personnalité où les superhéros se tapent dessus à la va-comme-je-te-pousse.

Ce dernier tome de la série des Thunderbolts écrit par Jeff Parker constitue une lecture divertissante avec quelques personnages attachants (June Covington), dans la continuité des tomes précédents. Parker n'arrive pas à trouver le bon dosage qui lui permettrait de terminer en beauté. L'équipe artistique effectue également un travail en dents de scie. Si vous avez apprécié les tomes précédents, celui-ci apportera une fin agréable (= 4 étoiles). Si vous n'avez pas lu les tomes précédents, celui-ci ne manquera pas à votre collection (= 3 étoiles).
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