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Erik Winter a failli se noyer au fond d'une piscine de la Costa del Sol et, après deux ans de repos Il vient de laisser sa famille en Espagne pour reprendre son travail en Suède. Göteborg est paralysée par le froid, ce qui n'empêche pas les crimes : une femme et deux enfants assassinés dans une villa de banlieue. Un nourrisson est également retrouvé dans la maison, en vie, mais mal en point. Personne ne semble avoir vu ou entendu quoi que ce soit. Winter retrouve ses vieilles habitudes (entre autre l'alcool) mais saura mener à bien cette enquête.
Par contre il a (ou son auteur) certaines obsessions : le jazz notamment. Quand j'avais 15 ans dans ces années 60 moi c'était le MJQ, Ray Charles, les grands orchestres, Duke, le Count, les jazz messengers Horace Silver, Hancock, Peterson ...Miles mais j'avais du mal avec certains et notamment Coltrane. Or Winter est obsédé par John et notamment son album "a love supreme" édité en 1964 alors que Winter avait 4 ans . (Coltrane est décédé en 1967).
Et pourtant dans cette enquête Winter va en parler ... au moins 22 fois ! J'ai voulu réécouter l'album; je suis donc allé sur "vous"tube mais bon je n'ai pas changé tant que ça car au bout de quelques minutes j'avais atteint les limites de ma résistance. C'est peut-être pour cela que Winter a des accouphènes :-)
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On le sait, Edwarson n'est pas un gai luron...

Erik Winter, son héros, que l'on avait laissé au fond d'une piscine espagnole en 2008 a mis quelques années pour remonter à la surface et nous le retrouvons traînant son spleen dans sa Suède natale et enquêtant sur un massacre à l'arme blanche.

Edwarson et Winter aiment le jazz : tout le roman est un hommage à Coltrane et son "A love supreme". L'arc narratif de "La maison au bout du monde" suit les 4 mouvements de l'album-concept de Coltrane : Reconnaissance, Résolution, Poursuite et Psaume.

Le style elliptique, poétique et syncopé d'Edwarson apporte beaucoup à son récit. Mais je dois avouer que j'ai trouvé l'ensemble particulièrement sinistre et parasité par de trop nombreuses incidentes inutilement encombrantes.

Si Winter a tendance à picoler, tout au long de ma lecture, j'ai eu l'impression de sortir d'une cuite.

Un peu d'humour pour le prochain ?
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Laissé pour mort au fond de la piscine en Espagne, Winter ressuscite sous nos yeux. Il quitte cette Espagne rédemptrice qu'il habite depuis deux ans pour retrouver sa Suède glaciale et son travail. Plongé en plein cauchemar, il doit enquêter sur le meurtre d'une jeune femme et de ses deux enfants. Seul un bébé a survécu au drame. Winter se plonge dans cette enquête au rythme lancinant, se remettant doucement au diapason du pays. S'il reprend goût à la vie, profite des crevettes de Göteborg, et trouve le goût du sel unique, il souffre aussi d'acouphènes et son angoisse s'est accrue par l'expérience qu'il a vécue. Mais il est aussi devenu plus humain suite à son congé forcé :

"Nous faisons de notre mieux, répéta Winter.

- Pour l'écrouer ?

- Pour rétablir la justice, dit Winter en se levant. Pour amener la paix sur terre. Pour nous délivrer du mal. Pour nous apprendre à nous aimer les uns les autres." p. 234

Winter rôde autour du lieu du drame, cette maison du bout du monde, s'en éloignant pour mieux y revenir, à la fois dépité et fasciné par ce lieu à part...

Ce que j'ai moins aimé : le meurtrier était bien celui que je suspectais depuis le début.

En conclusion : La maison du bout du monde est plus un roman d'atmosphère qu'un roman que l'on lit pour le suspens ou la résolution de l'intrigue. Il offre une peinture très juste de la Suède, entre montée du racisme ordinaire et douceur de vivre.
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Quel plaisir de retrouver le commissaire Winter et l'écriture si particulière d'Ake Edwardson .
Après deux ans de pause en Espagne , Winter reprend du service et revient à Göteborg pour tenter d'élucider un affreux crime , où une mère et deux de ses enfants ont été assassinés ; seul un bébé a survécu miraculeusement . L'équipe de la brigade criminelle va recoller patiemment chaque morceau du puzzle et tenter de comprendre qui a pu commettre un tel carnage .
La particularité de ce roman policier , comme la plupart de ceux écrits par l'auteur suédois , est de s'intéresser autant à l'histoire qu'aux caractères complexes de ses personnages . Parmi ceux – là , Eric Winter , dont la vie est écartelée entre la Suède et l'Espagne et qui constate avec étonnement les changements qui s'opèrent peu à peu autour de lui comme ces paysages et ces visages modelés par le temps mais aussi dans son propre corps avec ces migraines et ces acouphénes persistants . Heureusement l'inspiration et la sérennité viennnent toujours à l'écoute d'un vieux disque de jazz et devant un bon single malt écossais .
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12° enquête de celui qui fut le "plus jeune commissaire de la Suède", et qu'il n'est plus . Et c'est toute la beauté de ce roman policier qui est plus qu'un livre policier...

Eric Winter après deux ans de repos revient "au pays",( dans le Noooord (!) ) et reprend ses activités professionnelles.
En Espagne, il a laissé sa femme et ses deux petites filles, mais il a aussi laissé le soleil , la chaleur , le ciel bleu . L'auteur nous fait magnifiquement ressentir d'une façon immensément poétique les différences de vie , selon qu'on vienne du Sud ou du nord de l'Europe .
Car la vie est rude en Suède, il y a le froid, le vent , la neige, l'eau qui se transforme en glace et il y a les meurtres . Ce meurtre que Winter doit résoudre avec son équipe. Une mère de famille et deux de ses enfants ont été tué.Et les meurtres d'enfants, c'est le plus dur à vivre pour un flic, même des flics aguerris ... Seul le bébé a été épargné. Quand au père, il n'était jamais là. Il y a les voisins à interroger, le livreur de journaux . Oui, Winter a du boulot!
Mais il vieillit, souffre d'acouphène (suite à son accident dans une piscine), sa mère (restée en Espagne) , est hospitalisée . Sa femme et ses enfants lui manquent. Heureusement qu'il peut compter sur Coltrane , sur le Lagavulin (deux doigts !) et ses collègues .
Winter n'est pas le seul à avoir changé ; la Suède se confronte au racisme "ordinaire" . L'ex"-plus jeune commissaire" ne va pas vraiment bien ; la société elle aussi ,ne va pas vraiment bien. Tout se complique, les problèmes se multiplient et s'interpénétrent.

Toute l'écriture d' Ake Edwardson est sublime , elle ne dit 3 fois rien , elle suggère . Elle est toute en poésie et en subtilité , Elle nous fait voyager , et sentir toute l'âpreté du froid suédois , sa dureté et son étrangeté, pour nous, français .
Embarquez vous dans les monologues entre Winter et Winter , (les questions /réponses / hypothèses ), pour comprendre les "pourquoi " et les" comment " d'un meurtre .
Ici , vous n'êtes pas dans un polar voyeuriste , sanglant ,morbide ou vulgaire. Ici , c'est plutôt un voyage avec un puzzle à résoudre , en compagnie d'un auteur aux prix prestigieux.
Embarquez vous dans l'univers d'Edwardson ,mais commencez par le premier , pour savourer l'évolution des personnages qui mûrissent , vieillissent et évoluent (comme nous et les bons Whiskys....).


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Bien que très connu, je n'avais jamais tenté l'aventure avec Ake Edwardson, sans réellement savoir pourquoi. Estampillé "roman", La maison au bout du monde n'en reste pas moins un très bon policier avec tous les ingrédients nécessaires pour en faire un page-turner. Seul bémol, et de taille : un rythme peu soutenu, des dialogues en séries interminables où l'on ne sait même plus qui parle.
J'ai bien apprécié la collaboration des deux flics principaux, Winter et Bertil, chacun à sa manière. Les autres personnages récurrents ont tout pour agacer ; des secrets, des mensonges, des omissions, de la manipulation. Un bon cocktail pour une enquête noueuse.
Très bon livre qui mérite qu'on s'y attarde !
Lien : http://www.bmds.ch/index.php..
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que je reprochais aux romans d'Ake Edwardson. Une femme, deux enfants ont été assassinés, et les enquêteurs restent très courtois avec les témoins, voire avec les suspects, sauf avec Christian qui focalise toute leur attention. Peut-être est-ce ainsi en Suède, peut-être les témoins ont le droit de ne pas répondre aux questions, voire de dire qu'ils ne comprennent pas qu'on les interroge. Ces trois meurtres ne soulèvent que peu d'émotions finalement. Même Erik est trop occupé par ses problèmes personnels pour se donner pleinement dans cette enquête. d'ailleurs, plus qu'un roman policier, c'est un roman sur un policier qui est sur le point de quitter la police, ses enquêteurs, son pays, un policier qui vit des tourments personnels bien réels. Comme si, finalement, l'auteur n'arrivait pas à dire adieu à son personnage – rien ne l'y oblige.
Le déroulement de l'enquête est vraiment très mou, ou très doux, ce qui est peu approprié. du coup, il y a quelques accidents de parcours. Quant au dénouement (non, parce qu'en dépit de leur manie de prendre des pincettes avec tout le monde, il faut bien que les policiers trouvent le coupable, non ?), il m'a encore une fois rappelé ce que je n'aimais pas chez cet auteur : il fallait un coupable, on en a trouvé un. Reste un sentiment d'inachevé et de gâchis. Inachevé, parce que j'aurai aimé en savoir plus sur Sarah, la victime, et sur ce qui a conduit à la tuer. Gâchis, parce que sans la lâcheté des uns et l'obsession de la morale des autres, tout aurait pu être évité.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Sans doute une envie d'évasion en choisissant ce roman , mais en l'occurence le titre est plutôt trompeur car il n'est pas franchement question de rivages lointains : il s'agit en fait d'une nouvelle enquête de Erik Winter, ex-commissaire à Göteborg .

Le meurtre d'une femme et de ses deux enfants ainés et la découverte du dernier né, rescapé dans son berceau, lui font quitter les rivages ensoleillés de l'Espagne où il s'était établi avec sa famille.

Ca le titille de ne plus poursuivre les méchants et il va donner un coup de main à ses anciens collègues, d'autant plus que d'autres morts surviennent ...

Bon, cela ne m'a pas franchement emballé , l'histoire tourne en rond et le dénouement est tiré par les cheveux .

Je ne connaissais pas encore cet écrivain mais je ne renouvellerais pas l'expérience ; quant à mes envies de voyage exotique, il me faudra choisir plus judicieusement la prochaine fois !
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Erik Winter est un personnage récurrent dans les livres d'Ake Edwardson. Sans avoir lu les précédents opus, j'ai découvert le commissaire Winter. Deux années auparavant, il a échappé de peu à la mort, il a quitté la Suède et est en Espagne avec femme et enfants en Espagne. Mais voilà il a le métier de policier alors il repart en Suède et retrouve son travail ses collègues. A peine arrivé, il doit enquêter sur une affaire qui vient de se produire. Un femme et deux de ses enfants ont été assassinés seul le bébé a été laissé en vie. La famille vivait éloignée dans la campagne et la boîte aux lettre regorgeait des journaux des jours précédents. Et c'est là que ça coince car le bébé serait mort sans boire durant ces plusieurs jours. Qui l'a nourri ? L'époux de la victime à cause de son travail éloigné ne revenait que le week-end mais il s'était disputé récemment avec sa femme.
Ce roman policier débutait bien mais j'ai trouvé que l'auteur amoncelait trop de pistes potentielles et le dénouement m'est apparue un peu tiré par les cheveux. Mais j'ai apprécié le commissaire Winter, policier non névrosé, et comme dans d'autres polars nordiques, l'auteur pointe du doigt le racisme dans son pays.
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