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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Laissé pour mort au fond de la piscine en Espagne, Winter ressuscite sous nos yeux. Il quitte cette Espagne rédemptrice qu'il habite depuis deux ans pour retrouver sa Suède glaciale et son travail. Plongé en plein cauchemar, il doit enquêter sur le meurtre d'une jeune femme et de ses deux enfants. Seul un bébé a survécu au drame. Winter se plonge dans cette enquête au rythme lancinant, se remettant doucement au diapason du pays. S'il reprend goût à la vie, profite des crevettes de Göteborg, et trouve le goût du sel unique, il souffre aussi d'acouphènes et son angoisse s'est accrue par l'expérience qu'il a vécue. Mais il est aussi devenu plus humain suite à son congé forcé :

"Nous faisons de notre mieux, répéta Winter.

- Pour l'écrouer ?

- Pour rétablir la justice, dit Winter en se levant. Pour amener la paix sur terre. Pour nous délivrer du mal. Pour nous apprendre à nous aimer les uns les autres." p. 234

Winter rôde autour du lieu du drame, cette maison du bout du monde, s'en éloignant pour mieux y revenir, à la fois dépité et fasciné par ce lieu à part...

Ce que j'ai moins aimé : le meurtrier était bien celui que je suspectais depuis le début.

En conclusion : La maison du bout du monde est plus un roman d'atmosphère qu'un roman que l'on lit pour le suspens ou la résolution de l'intrigue. Il offre une peinture très juste de la Suède, entre montée du racisme ordinaire et douceur de vivre.
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Bof bof.
Appâté par les critiques positives sur le site, j'ai fait l'emplette de "La maison au bord du monde".

Plutôt déçu par cette lecture !
Bien qu'il s'essaie à l'imiter, voire à le plagier (?), Edwardson n'est pas Henning Mankell!
En témoigne, la vaine tentative d'insérer l'intrigue dans la ville de Göteborg, on est loin de l'évocation de la Scanie, indissociable des enquêtes de Wallander.
Quant aux introspections d'Erik Winter, elles me laissent de marbre, rien à voir avec la dimension psychologique du personnage de Menkell.

Dit comme ça, c'est un rien lapidaire, je l'avoue, car l'enquête elle-même n'est pas inintéressante.

Mais c'est la forme qui a fait déborder le vase. On saute d'un personnage, d'une situation à l'autre sans aide typographique aucune, il n'est pas toujours évident de suivre, certains passages sont pour moi restés énigmatiques.

Au delà du bouquin, lisant Edwardson et me remémorant Mankell (décidément !), un détail me titille les méninges, quelle est l'origine et la réalité de cette étrange appétence des Suédois pour la Costa del sol.

Moyennasse.
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Je découvre cet auteur de thriller/suspense et me réjouissait de lire ses nombreux romans policier. Mais ce premier essai m'a plutôt déçue.

Premier reproche : au lieu de se concentrer sur l'enquête, l'auteur fait de longues digressions sur la vie familiale de l'enquêteur Winter. Sa famille est en Espagne, sa mère se meurt de cancer, mais elle a quelques courtes rémissions, d'où de nombreux aller-retour de l'inspecteur. Un élément répétitif qui gâche le rythme de l'enquête et qui n'apporte rien (à part des pages en plus).

Deuxième reproche : beaucoup de pages inintéressantes sur les rêves/cauchemars de l'inspecteur. Angoisse, prémonition, rêves absurdes et beaucoup de pages en plus.

Troisième reproche : 480p d'enquête sur des meurtres horribles, des pistes intéressantes et des suspects crédibles mais l'auteur nous cache volontairement une info qui éclaire l'enquête sur un tout autre jour.

L'enquête se passe quelque part en Suède, mais l'atmosphère n'y est pas, on pourrait tout aussi bien être ailleurs. La maison n'est pas au bout du monde mais dans un lotissement.

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Erik Winter est un personnage récurrent dans les livres d'Ake Edwardson. Sans avoir lu les précédents opus, j'ai découvert le commissaire Winter. Deux années auparavant, il a échappé de peu à la mort, il a quitté la Suède et est en Espagne avec femme et enfants en Espagne. Mais voilà il a le métier de policier alors il repart en Suède et retrouve son travail ses collègues. A peine arrivé, il doit enquêter sur une affaire qui vient de se produire. Un femme et deux de ses enfants ont été assassinés seul le bébé a été laissé en vie. La famille vivait éloignée dans la campagne et la boîte aux lettre regorgeait des journaux des jours précédents. Et c'est là que ça coince car le bébé serait mort sans boire durant ces plusieurs jours. Qui l'a nourri ? L'époux de la victime à cause de son travail éloigné ne revenait que le week-end mais il s'était disputé récemment avec sa femme.
Ce roman policier débutait bien mais j'ai trouvé que l'auteur amoncelait trop de pistes potentielles et le dénouement m'est apparue un peu tiré par les cheveux. Mais j'ai apprécié le commissaire Winter, policier non névrosé, et comme dans d'autres polars nordiques, l'auteur pointe du doigt le racisme dans son pays.
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Bonne enquête bien menée, mais certains personnages, dont Sandra, sont un peu inachevés. On referme le livre avec des questions sans réponses. Dommage!!!
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