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4,03

sur 3334 notes
Un roman qui ne m'a pas laissée indifférente ! Je me suis prise de passion, et ce très rapidement, pour le jeune Joseph, cet être à l'existence plus que tragique. Sa vie n'est autre que le fil conducteur de l'histoire, nous laissant tantôt apparaître un morceau de passé, tantôt de présent. Pas une seule seconde je ne me suis ennuyée. Toujours alerte. Á l'affût d'un nouveau crime, d'une nouvelle fillette. J'angoissais à l'idée de la découverte d'un cadavre, je mourrais d'envie, comme mon cher Joseph, de mettre la main sur le cruel meurtrier.
La plume d'Ellory m'a séduite et son roman m'a conquise. Une intrigue bien ficelée et des personnages très intéressants, le tout dans un cadre passionnant !
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Mon avis : Ellory d'ici, Ellory de là bas .... il y avait un moment que j'entendais parler de cet auteur et souvent en bien donc j'ai sauté le pas et j'ai adoré !! C'est un immense coup de coeur même si je suis encore étonnée d'avoir dévoré ce livre de six cent pages en trois jours. Un thriller plutôt psychologique que sanglant même si personnellement je n'aurais peut-être pas mis ce livre dans ce genre.

On est dans les années 40, Joseph Vaughan habite Augusta Falls en Géorgie et il vient de perdre son père; quelques jours plus tard on découvre le cadavre d'une jeune fille puis les meurtres vont s'enchainer. Pourtant très jeune, il va en faire une quête personnelle. Joseph va nous livrer son histoire, il est le narrateur.

Il faut dire que ce n'est pas vraiment le côté thriller qui est mis en avant dans ce livre mais c'est plutôt le personnage de Joseph qui tient le role principal de cette histoire. Pourtant tous les personnages autour de lui vont avoir de l'importance et de l'influence sur sa vie.

On va le suivre tout au long de sa vie d'enfant, d'adolescent et d'adulte avec en toile de fond les meurtres de plusieurs petites filles qui vont le hanter; trouver le coupable va devenir pour lui un obsession.Ces assassinats vont rythmer sa vie mais tout va s'écrouler autour de lui.

L'écriture d'Ellory est envoutante, les descriptions ne m'ont jamais génée, c'est d'une noirceur incroyable, l'athmosphère est étouffante, lourde et l'auteur nous maintient toujours dans l'arrivée d'une catastrophe éminente. Alternativement Joseph sort la tête de l'eau pour mieux s'enfoncer, c'est terrible, son histoire est terrifiante.

Un thriller très sombre qui m'a fait penser au livre de Gillian Flynn Les lieux sombres que j'avais aussi beaucoup aimé. .
Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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C'est terrible. Terrible. Mais magnifique. Cette esthétique de la noirceur...
C'est toute l'âpreté du destin portée à son paroxysme. Comme si tout ce qu'il y a de plus sombre dans l'homme avait été placé sur le chemin de Joseph Vaughan pour ne plus jamais s'en détourner. Lui n'a rien demandé à personne. Il est juste né à Augusta Falls. Qui aurait pu croire ? C'est un enfant. Il veut écouter son institutrice, encore et encore. Et écrire. Il est doué. Mais voilà qu'on découvre des fillettes assassinées. le mot est trop faible et ne rend pas compte de la violence des actes commis. Et les meurtres se succèdent. Et la police piétine. Et Joseph, lui qui a découvert un des corps, se donne pour mission de protéger les fillettes du coin et crée avec ses copains les « Anges gardiens ». C'est un échec. L'échec d'une vie. Jamais il ne se le pardonnera. Il y a cet homme qui poursuit son entreprise dans des états voisins et ces anges qui tombent tels des plumes et qui ne cessent de hanter Joseph. Il faut pourtant construire et reconstruire, laisser entrer un peu de lumière, accueillir les moments de bonheur. Ecrire, peut-être. Tout passe par les mots silencieux. Mais le sort s'acharne sur notre héros et lui arrache ce qu'il a de plus cher. Il est une compagne qui pourtant sera là jusqu'au bout, présente à ses côtés, tapie dans l'ombre, cette recherche nécessaire, douloureuse et vitale de la vérité.
Magistral !

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Dans un style sobre et envoûtant, le jeune écrivain en herbe Joseph Vaughan, secrètement amoureux de son institutrice Alexandra Weber, nous raconte sa Géorgie années 40, les meurtres des fillettes dont on accuse les noirs qui travaillent aux champs, le shérif Dowairing, le mauvais sort qui s'acharne sur lui..peut-être un peu...'too much'

Eh oui, Messieurs, Dames, on peut perdre une deuxième fois une épouse enceinte, en être erronément accusé du meurtre et même condamné á mort!
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Dans ce livre nous suivons la vie de Joseph de ses 12 ans à ses 70 ans, car celle-ci est en lien direct avec un tueur en séries de petites filles. L'action se déroule de 1939 aux années 2000 aux Etats Unis. Quand j'ai commencé le livre j'ai été un peu déçu que l'histoire démarre en 1939 mais finalement au fur et à mesure de ma lecture j'ai trouvé qu'au contraire c'était intéressant. La fin est assez surprenante.
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J'avais fait la connaissance de R.J. Ellory avec son roman "Le jour où Kennedy n'est pas mort". A cette occasion, je m'étais prodigieusement ennuyée, mais le très grand nombre de critiques positives sur "Seul le silence", un de ses autres livres qui figurait dans ma PAL, m'ont convaincue de poursuivre sa découverte.

Si l'ennui n'a pas été aussi élevé que lors de ma lecture précédente de cet auteur, il m'a quand même tenu compagnie. Au lieu d'un thriller (ce que laissaient supposer les premiers chapitres), je constate rapidement qu'il s'agit plutôt d'un roman noir. Il se déroule sur une trentaine d'années et débute dans un petit bourg du sud des États-Unis, en 1939. Alors qu'en fond de scène, la seconde guerre mondiale éclate en Europe, la mort entre dans la vie du jeune narrateur, Joseph, alors âgé de 12 ans, en lui enlevant prématurément son père. Depuis ce jour, elle ne cessera de rôder autour de lui. Des meurtres atroces de fillettes sont commis d'abord dans son village, puis dans les comtés voisins. Traumatisé très tôt par l'enchaînement de ces faits non résolus, accusé par la rumeur, malgré un début de carrière en tant qu'écrivain à New-York, il n'aura de cesse toute sa vie de trouver le vrai coupable.

J'ai retrouvé ici ce que j'avais auparavant désapprouvé chez l'auteur. Écrit à la première personne, dans un style assez reconnaissable auquel on peut reprocher parfois un certain emballement, ce roman développe plus les errements psychologiques du héros que l'action à proprement parler. le lecteur a l'impression d'évoluer dans un monde peuplé de fantômes où seule, l'obsession de Joseph prend corps. Empêtrée dans cette longue introspection qui se déroule sur 600 pages, je n'ai ni retrouvé l'âme du sud de l'Amérique, ni ressenti l'évolution temporelle alors que l'histoire s'étale sur 30 ans. La fin (que j'avais pressentie) aurait pu être intéressante si elle avait été accompagnée d'explications sur le réel mobile du coupable. Dernier reproche : pourquoi commencer par un préambule qui dévoile une partie du dénouement ? Loin de l'emballement général, j'accorde un 11/20 à ce roman.

le fait d'avoir appris sur internet que l'auteur avait été accusé (et avait reconnu) d'avoir mis des avis élogieux, sous divers pseudos, sur ses propres livres sur Amazon en plus de descendre ceux de ses concurrents, me conforte dans mon ressenti.
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Il ne fait pas bon être une fillette sous la plume de R.J.Ellory car ton destin se retrouve vite scellé : décapitée, démembrée, violée... et tu choisis pas dans le menu, c'est tout ou rien !
Joseph, le narrateur, 12 ans au début, plus de 30 à la fin, voit son quotidien bouleversé par la mort de son père puis, quelques mois plus tard, par celle d'Alice, sa petite voisine de classe, retrouvée à peu près dans l'état sus-mentionné. Commence alors une longue série de morts atroces qui vont jalonner la vie de Joseph et de sa Géorgie natale. C'est pas moins d'une trentaine de gamines qui passera sous la lame d'un tueur que les shérifs du coin vont rechercher avec une inefficacité aussi remarquable que la froideur glaçante avec laquelle les meurtres jaillissent sous la plume de l'auteur.
Joseph accumule davantage les emmerdes que les amis ou les amours (qui finissent mal en général comme dit la chanson) mais il continue de vivre, hanté par la mort de ses fillettes pour lesquelles il se fait un point d'honneur de retrouver l'assassin.
Difficile de lâcher ce bouquin, qui n'est ni un vrai polar, ni un vrai thriller, mais plutôt un roman noir... mais alors d'un noir bien foncé où l'on plonge avec une pointe de perversion, attendant presque avec impatience l'énorme tuile (doux euphémisme) qui tombera sur le coin de la tronche de notre Joseph après une accalmie amoureuse ou professionnelle. Oui, parce que ce serait trop simple s'il n'y avait que des gamines qui passaient l'arme à gauche !
Entouré de ces morts, Joseph se construit aussi par ses mots, il ambitionnera de devenir écrivain, son amour de l'écriture naissant en parallèle des premiers cadavres.
D'auteur à tueur, il n'y a qu'un pas et la machiavélique construction du récit, qui nous apprend dès le début que des coups de feu concluront l'histoire, m'a mis dans un état dont les pages des dernières chapitres se souviennent encore.
Ellory m'a scotché, Ellory m'a accroché, Ellory m'a torturé, Ellory m'a tué.
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Après avoir lu plusieurs livres de R. J. Ellory qui m'avaient plutôt bien plu, Seul le silence m'a littéralement clouée sur place. C'est non seulement un très bon thriller mais surtout un excellent roman tout court.

L'histoire met en scène Joseph Vaughan que l'on suit de ses douze ans dans un patelin de Géorgie à ses succès en temps qu'écrivain, adulte, à New-York. le récit de sa vie, en soi, est une grande réussite, finement menée et écrite.
S'y ajoute la découverte justement à l'âge de douze ans de la perte et du deuil, avec la mort de son père. Puis celle, macabre et horrible du corps démembré et mutilé d'une petite fille du village.
Cette victime est la première d'une bien trop longue suite qui laisse la police pantoise et sur les dents. Touché par la mort, Joseph suit l'enquête avec attention, confronté abruptement à la violence et aux pulsions barbares qui peuvent conduire un être humain à charcuter de cette manière atroce des enfants.
Même parti à New-York, le mystère le poursuit et, adulte, il repart sur ses terres d'enfance pour tirer enfin au clair ces meurtres qui le hantent depuis tant d'années.

Si la violence est effectivement présente dans Seul le silencr, s'y trouvent également beaucoup d'émotions et un portrait formidable de Joseph Vaughan. Entre roman biographique et roman policier, R. J. Ellory dilue la noirceur de l'âme humaine dans un récit vibrant et qui ne se laisse pas reposer sans difficulté. Pour moi, c'est son meilleur de ceux que j'ai pu lire. Je compte bien découvrir les autres.
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Comme si une mécanique s'était brusquement déréglée, le mal absolu déferle sur le monde. En Europe, Hitler déchaine des forces incroyables dans une guerre et un génocide. Au même moment, loin des canons et des camps de concentration, dans une petite ville de Géorgie, Augusta Falls, le narrateur Joseph Vaughan, futur écrivain, voit son monde s'effondrer avec l'assassinat de petites filles par un tueur en série impitoyable, l'incendie de la maison des voisins, dans laquelle sa plus proche amie trouve la mort et la folie de sa mère. Ere du soupçon, du bouc émissaire, la petite ville est alors à l'image du monde, un petit enfer perverti par la haine, alors que l'enquête piétine.
Un très fort sentiment de culpabilité, issu d'une culture religieuse puritaine, pèse sur tous les protagonistes de cette histoire.
Vous l'avez compris, c'est noir, vraiment très noir, sauf que de temps en temps on souffle un peu avec les bonheurs éphémères, et surtout la magie lumineuse qu'apporte la littérature et l'écriture au monde de Joseph Vaughan, qui chemine entre la Géorgie et New York puis se retrouve en prison, avec la mort et la malchance collées aux basques, hanté par des fantômes et un mystère insoluble.
Roger Jon Ellory fouille méthodiquement l'âme de son héros, un personnage sombre de tragédie, dans un récit construit comme une succession de « flash back » par rapport à un présent dramatique. Il manie une langue merveilleuse, pleine d'évocations lyriques que son génial traducteur nous fait approcher. On aurait presque envie de découvrir la version originale.
Un grand merci à SMadj pour ce moment de lecture et la découverte de l'univers d'un grand auteur britannique.








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Il est difficile de le classer dans un genre en particulier ; certes il y a du thriller dedans (à peine une pointe), mais pas un thriller mené à toute berzingue, c'est plus fin avec une forte dimension psychologique. On trouve aussi les ingrédients d'un bon roman noir, mais là encore il y a plus que ça, une touche personnelle et unique qui rend le tout quasiment inclassable. Et quelque part ça contribue grandement au charme du bouquin (je n'aime pas les normes et les hiérarchies ; tout ce qui va à leur encontre a donc un charme particulier à mes yeux).
L'auteur se place (et nous place) dans la peau de Joseph Vaughan qui nous livre son témoignage, voire son testament, en effet le gars est aux portes de la mort tandis qu'il nous raconte son histoire. Une histoire marquée par de nombreux drames et autres coups durs ; à chaque fois que le bonheur semble lui tendre les bras le sort vient s'acharner à tout détruire. Et surtout l'ombre du tueur est omniprésente. Tout comme la Mort qui est ici quasiment un personnage à part entière. Et ce témoignage vous prend aux tripes et au coeur pour ne plus vous lâcher avant d'avoir lu la dernière ligne de ce bouquin…
Dommage que le titre français retenu n'ait pas été une simple traduction du titre original : Une douce foi dans les anges (a quiet belief in angels), qui est aussi le titre du livre écrit par Joseph Vaughan dans le roman. Car malgré toutes les épreuves qu'il a dû subir le héros de ce récit n'a jamais (ou presque) perdu la foi en son ange gardien et rien n'a pu entamer sa volonté de découvrir la vérité à propos du tueur en série qui lui a pourri la vie, quitte à se retrouver seul contre tous.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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