La saveur de nos vies

Bon, commençons par le commencement, je n'ai rien apprécié dans ce roman. Ni l'histoire, ni les personnages et encore moins l'écriture. Je vous explique tout ça de suite:

L'histoire: Jacques, le célèbre cuisinier autocentré est mis en prison pour une sombre histoire de financement occulte ce qui a un impact sur sa famille et sur les secrets qui la composent. En soi, ça pouvait être sympa surtout si les secrets avaient été grandiose et si Jacques avait subi, ce qui est bien loin finalement de ce que j'ai lu. Ce n'est ni intéressant, ni attractif et on ne ressent rien pour ce triste cuisinier déchu qui continu à être très imbu de lui même et imbuvable pour le lecteur. La romance, partie intégrante de notre roman est elle aussi assez fade et sans intérêt.

Les personnages: Aïe aïe aïe! Je ne les ai pas apprécié, ni les uns ni les autres. Entre enfants gâtées, précieuses, insipides fragiles et né avec une cuillère en argent dans la bouche et qui bien sûr réussissent tout et les avocats, nanti et célèbres, rien ne peut les rendre sympathiques. Vous me pensez jalouse de ces états de fait? Loin de là, je fais juste partie de ces lecteurs qui aiment les gens simples, les « vrais » personnes, je vais peut être froisser quelques susceptibilités mais le personnage fat à qui tout souri, (argent, réussite…) ne me fait pas rêver. Ici, je pense que c'est Eva, notre personnage principale qui me débecte le plus, hautaine, ridicule, autosatisfaite et autocentrée elle aussi, bref le genre de personne qui me révulse, aucune chance que j'éprouve quelque chose pour elle. Même les noms de famille des personnages ne m'ont pas plu, faut le faire quand même!! Je pense que c'est la première fois que ça m'arrive!! Khan pour symboliser le pouvoir mouais, bon pourquoi pas mais Courpied pour l'avocat?? et Soulemoidon pour la juge?? Soulé moi donc oui, comment ça se passe? Non, vraiment même là, je tique.

L'écriture: Vous avez combien de temps devant vous pour me lire? J'ai le temps de me lancer dans un argumentaire avec intro, thèse anti-thèse et conclusion ou pas? Parce que le thème que je vais aborder est « le présent de l'indicatif dans l'intégralité du roman. Bonne ou très très mauvaise idée. » Tout le roman, des dialogues aux paragraphes sont au présent de l'indicatif, et c'est d'un lourd!! Il faut arrêter de tout mettre au présent, NON, ça ne met pas en valeur votre texte, ça le dessert dans 95% des cas et ça m'énerve!!!! (voix de crécelle complètement hystérique). J'ai lu une rédaction d'un peu plus de 250 pages et c'était atroce!! aucune fluidité, c'est haché, c'est brouillon, ça épuise le lecteur!! En tout cas, moi, ça m'a épuisée!!

Je vais conclure comme ça parce que très franchement, il y aurait bien plus à dire, répétitions, longueurs (je vous laisse jeter un coup d'oeil à l'extrait noté plus haut)… Ce livre qui s'annonçait savoureux et est finalement, fait fade et sans saveur, ou c'est le roman ou j'ai la COVID, à vous de voir…
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Sans intérêt pour moi...
Le seul point positif cest la plume fluide et agréable. le reste... les personnages sont tous plus antipathiques les uns que les autres. Eva est une peste, le père est une caricature... il n'y a absolument aucune profondeur, rien n'est développé, ni les sentiments ni les pensées, tout est survolé et nous laisse avec un goût de rien. Pour un livre qui s'appelle "les saveurs de nos vies" cest assez comique ! C'est clairement dommage. Ca pourrait faire un bon téléfilm de 14h sur tf1, mais cest trop insipide en roman... désolée !

Il y a de ces chroniques vraiment pas faciles à rédiger.
De la peur de décevoir, de juger, de déplaire.
Et en tout premier de ne pas faire plaisir à l'autrice.
Mais je préfère rester honnête envers mes abonnés, et puis fidèle à mes valeurs également.
Je remercie donc @deborah_sportes_elmalek de m'avoir contacté puis envoyé son roman LA SAVEUR DE NOS VIES.
Malgré tout, je n'ai pas du tout accroché : je n'ai pas adhéré aux personnages, trop de caricatures, et pas assez de caractère (ou trop ?). Et pour moi ce sont toujours les personnages qui font la force des romans que j'apprécie. Ici, je ne suis pas rentrée dans leur psychologie et ils m'ont tout de suite agacée.
Je n'ai pas été sensible à l'écriture, cette façon moderne de raconter, tout au présent, en détaillant même chaque coup de téléphone ne m'a pas permis de rentrer dans le récit ce n'est pas le style qui me convient.
J'ai du me forcer à continuer puisque Eva me soulait.
Je n'ai trouvé aucun intérêt à ma lecture.
J'ai donc arrêté ma lecture en cours de route car je lis avant tout pour me faire plaisir.
Alors oui, c'est vraiment dur d'écrire une telle chronique, et ça doit être encore plus dur de la lire.
Ce post n'est que mon avis et c'est bien le jeu des SP.
Je m'interroge tout de même sur ce que les lecteurs ont apprécié, si vous en faites partis, pourriez vous en échanger avec moi ? C'est extrêmement rare une telle chronique de ma part.

Je n'ai pas accroché pour cette lecture. Ça ne m'a pas parlé.
J'ai été frustrée de ne pas rentrer dans certains détails, tel que des rdv important avec la juge, les dîners en famille, qui ne sont pas assez développés pour moi. Alors que nous avons le détails de fait beaucoup plus inutiles(ils ne l'auraient pas été si tout avait été aussi bien développé à mon sens).
Certaines scènes ne m'ont pas semblées assez réalistes non plus, comme la fois où il arrive une fois de plus une cata, et que tout le monde fait des blagues qui en temps normal m'auraient faites rire, mais là... ou quand Eva sort d'un rdv qui aurait pour une fois eu raison de la stresser mais elle tourne à la dérision.
Je n'ai pas réussi à la cerner du coup Eva, elle paraît être une femme fort aux yeux de tout le monde, alors qu'elle est souple au lait égoïste et râleuse.

Bref ont dit que le but d'une lecture est de déclencher des émotions, c'est réussi pour le coup.

Ayant lu le livre en lecture commune, j'ai tout de même passé un super moment
d'échange 😄
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