Avec Black Out votre vision sur le nouveau conteur Linky va évoluer et pas dans le bon sens… En effet, le roman prend pour base un black-out à l'échelle européenne où les petits compteurs ont joué un certain rôle… Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue.
Parlons justement de l'intrigue, le postulat de départ est original, un black-out qui touche l'Europe, les médias parlent parfois de ce risque. Mais le voir se réaliser dans un roman, rend l'événement réel, tout un paradoxe. A travers, cette catastrophe le lecteur parcours l'Europe des institutions : La Haye, Bruxelles, Paris, Berlin…Il découvre de nombreux personnages, au point parfois de se perdre, mais si certains ne font qu'un passage, d'autres en revanche, sont récurant et sont les guides de l'histoire.
Toujours au sujet des personnages, ils sont très peu décris. Cela m'a quelque peu perturbé. Que l'auteur ne s'attarde pas sur les personnages de second plan, cela se comprend, surtout vu leur nombre, mais j'aurais aimé que les principaux soient plus décris, plus en relief. Cela n'enlève ne rien la qualité du roman, mais laisse pour ma part un petit gout d'inachevé.
L'auteur ne les a pourtant pas ménagés. Ils connaissent de nombreuses péripéties, au point que l'on se demande où l'on va s'arrêter. On pense que cela est finit, qu'ils vont pouvoir se reposer, puis on regarde le nombre de pages qu'il reste, une centaine…Les personnages n'ont pas fini de souffrir.
Marc Elsberg a su s'arrêter au bon moment, avant que l'on arrive à saturation des rebondissements. Cela pourrait néanmoins en gêner certains. Cependant, le livre reste prenant, les chapitres sont court, on passe d'une ville à l'autre au moment où la tension monte. La tension justement, elle monte tout au long du roman, de manière imperceptible. On a l'impression d'être détendu, puis quand un moment de respiration arrive dans le roman, car il y en a quelques-uns, on s'aperçoit que le corps se détend.
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