Black-Out - Demain il sera trop tard

Tension insoutenable, tension insoutenue et c'est l'incontournable Black Out ! Ce sombre roman implacable est naturellement à lire de jour, vous en sortez haletant, titubant, nauséeux au constat terrifiant d'une dépendance aussi dangereuse que l'alcool ou la drogue. Terrible diagnostic, vous êtes totalement accroc à l'électricité et cette addiction peut du jour au lendemain vous être rien moins que fatale ! Brrrr... frissons en perspective surtout l'hiver, sans chauffage. Sale affaire et plus d'eau pour se laver,^^ ça fait chier mais ... de préférence avec modération. LOL. Et comble d'ironie, l'anarchie semble prendre racine sur ce terreau fertile : à chacun sa futée, à chacune de se démerder.

Oh là là, quand je pense qu'aujourd'hui à ma brasserie habituelle "ces belges et vous" j'ai entendu un tolé à la table à côté parce que le plat du jour n'était pas disponible. Eh bien, le moindre inconvénient et c'est tout de suite un drame. Cela promet pensai-je par devers moi en commandant des moules frites et ma Floreffe au fût tout en me rendant compte avec angoisse que la pompe doit être alimentée à l'électricité. En attendant tout le monde s'en fout et court après des Pokemons avec son smartphone allumé, alors que la catastrophe nous pend au nez. Non mais allô quoi ??? (Y a plus que Nabilla qui pense, c'est super graaaave ça. En passant je m'excuse auprès des smartphones;))

Aussi je profite de votre solidarité pour me répondre très rapidement à cette petite annonce :
Recherche maison 2-4 ch., avec impérativement feu ouvert et jardin de 7 ares min., grandes caves, si possible avec saloir, feu à pizza au bois incontestablement un plus, à défaut emplacement BBQ avec cheminée grandement apprécié, environnement campagnard permettant petit élevage. Libre à l'occupation. Citerne pour l'eau de pluie, pompe à eau mécanique ou à défaut source à proximité. Situation à plus de 100 kms de toute centrale nucléaire ou toute usine classée Sévéso. Me répondre sans tarder par M.P. sur le site svp.

Il reste que ce livre vaut surtout par son scénario hyperréaliste, absolument crédible et super bien documenté. Plus que possible hélas : vraisemblable, probable, immanent. L'hyper-connectivité menace outrageusement nos libertés individuelles (problème juste effleuré ici) et rien moins que la survie de l'humanité car nous arrivons au point crucial où le cerveau humain n'est plus capable de contrôler ou dompter les systèmes qu'il construit. Et il suffirait d'une simple panne d'électricité pour révéler au grand jour toute notre fragilité. A lire, à lire pour commencer à réfléchir et ... potentiellement augmenter sa capacité de résilience et de survie.

Malheureusement le style est relativement quelconque (dans sa version française) et pour ma part j'ai trouvé certaines longueurs, mais il est vrai que j'envie régulièrement le lecteur moyen qui lit vite et comprend lentement ;-), lui ne verra donc pas tellement son plaisir diminué de ce fait. Plus gênant, les personnages ne captent pas vraiment la lumière et j'ai l'impression que ce n'est pas voulu. Ils semblent donc sous l'éteignoir d'où une distanciation qui empêche de s'attacher, du reste la plupart du temps ils puent. Enfin c'est l'impression que j'ai eu, peut-être parce que je n'ai pas vu venir la fusion de Manzano avec Angström plutôt que Shannon. Bof, une question d'atomes crochus sans doute. Ah le facteur humain !

Allez, je vais chercher du cash, me faire un stock de médicaments et de conserves. Et puis j'écris un message perso à Stelfique pour qu'elle m'envoie des graines de son jardin. C'est quand même suite à sa belle critique et son enthousiasme que j'ai découvert ce livre tout à fait palpitant malgré les petits bémols que je lui ai attribué. Je ne serais pas surpris que le but recherché comme chez beaucoup d'auteurs américains soit l'adaptation au cinéma, ce qui explique à mon avis son découpage précis et le petit manque de profondeur des personnages, l'enjeu étant dans la trame de l'histoire.

Rappel : Surtout n'oubliez pas de répondre à ma petite annonce, merci !!!!

L' Europe n'a plus d'électricité, chaque pays sombre dans le chaos. Pierro Manzano ancien hacker doit faire vite car il compris que si tous les compteurs communicants affichent le même chiffre c'est parce qu'il y a piratage.
Le policier français d'Europol enquête et met en sécurité sa famille et pense que Pierro est l'un des hackers qu'il recherche .
Plus d'électricité est synonyme de famine de froid la population s'affole et fait preuve de violence.
Après un début sur les "chapeaux de roues", le texte et l'enquête ne sont pas à la hauteur du thème du livre.
Un scénario catastrophe qui nous attend dans les mois qui viennent au vu de ce monde hyperconnecté et que rien n'arrête.

Voilà un thriller qui m'a entraînée de la première à la dernière page sans reprendre souffle ! Des hackers parviennent à pénétrer dans les systèmes qui commandent le réseau électrique européen. Panne générale ! Au début on se dit que tout va vite rentrer dans l'ordre. Au début on fait preuve de solidarité, d'entraide et de compréhension. Mais face à ce "Black-out" qui dure, un effet-domino effrayant se met en place : centrales nucléaires en surchauffe, évacuation des populations, manque d'essence, manque de nourriture, manque d'argent, hôpitaux en perdition... et dégringolade d'une société civilisée vers les ténèbres.
Un schéma apocalyptique si parfaitement documenté et réaliste qu'il nous paraît possible dès demain !
C'est absolument terrifiant et très efficacement construit selon les codes du genre, à la manière des films catastrophes où quelques héros se démènent pour "sauver le monde" malgré les obstacles,n'hésitant pas à payer de leur personne jusqu'au sacrifice pendant qu'en différents lieux on suit une galerie de personnages qui fait face aux évènements et subit de plein fouet la catastrophe.
Hormis ce côté thriller parfaitement réussi, le roman de Marc Elsberg ouvre tout un horizon de questions et de problématiques actuelles sur la gestion de l'énergie, sur la sécurisation des systèmes informatiques, sur les risques réels qui existent. Bonjour la paranoïa !
N'hésitez pas à le lire car comme le sous-titre le souligne : "Demain il sera trop tard" !

La panne d'électricité… pas la petite panne qui perturbe le quotidien d'un quartier sur une courte période. Non, la méga-panne, le black-out, qui frappe toute l'Europe, et même au-delà. Un black-out dont les causes sont inexpliquées, et que personne ne parvient à résoudre. Et une situation qui dégénère, le froid qui s'installe, la pénurie alimentaire aussi. Débute une brève ère de chaos.

Un scénario plutôt intéressant, de courts chapitres donnant du rythme à l'intrigue, une description réaliste et plutôt effrayante des incidences dramatiques liées à l'absence d'électricité (peut-être à titre d'alerte d'ailleurs), voilà pour les atouts de ce thriller. Pour autant, je ressors de cette lecture avec un avis plutôt mitigé. Des personnages que rien ne prédestinaient véritablement au statut de héros qui arrivent à résoudre cette crise de façon alors que tous les spécialistes échouent, certaines situations à mon sens exagérées, d'autres pas très crédibles, voire presque grotesques (la façon dont les deux personnages centraux se font braquer leur voiture sans réagir, par exemple). Et puis je n'ai pas trouvé les motivations du groupuscule à l'origine de ce black-out très claires. Toutefois, il faut aussi reconnaître que le contexte n'a pas joué en faveur du roman. J'ai en effet débuté ce thriller un peu avant le tragique week-end dernier, et je l'ai fini hier. Je ne suis habituellement pas trop fan des histoires ayant pour trame le terrorisme. Mais là, j'avoue qu'elles me débectent vraiment sérieusement…

Une froide nuit d'hiver, le réseau électrique européen tombe peu à peu en panne. Quelles conséquences pour les populations ? Comment résoudre le problème, alors que la panique se répand peu à peu ?

Ne lisez pas ce livre si vous rêvez de détente ! Black-out est un roman glaçant, aux accents étonnamment réalistes. le genre de livre qui vous donne des cauchemars, une envie soudaine d'investir dans un générateur et de faire des stocks. Un thriller à l'intrigue très bien construite et imaginée qui met en scène une pléthore de personnages (auxquels il est difficile de s'attacher), de lieux et de situations, sans que jamais l'on se perde. Tout sonne très juste et l'on pardonne facilement à l'auteur les quelques facilités qu'il utilise au passage : l'intérêt de l'histoire réside moins dans la résolution de l'énigme que dans la description impitoyable de la catastrophe et de ses conséquences.

Un thriller effrayant, terriblement efficace.

Un roman post-apocalyptique sur la disparition de l'électricité dans notre civilisation moderne.
Sur quelques jours, dîner aux chandelles, retrouver les discussions en famille sans qu'elles soient parasitées par les écrans, l'absence de courant peut au prime abord paraître anodine et même faire du bien, mais sur la durée, quand nous n'avons plus la possibilité de retirer de l'argent, d'aller travailler, de s'approvisionner, rapidement l'anarchie s'installe et avec elle, la loi du plus fort.
Beaucoup de personnages pour cette fiction et des explications sur nos réseaux électriques qui m'ont paru trop complexes pour la néophyte en la matière que je suis.

Et si demain l'électricité disparaissait ? Réaliste et et bien documenté, ce livre aurait pu être une franche réussite sauf que : l'écriture est lourde voire fatigante (traduction ?) et surtout les personnages sont bien trop nombreux obligeant le lecteur à revenir souvent en arrière. Je déplore aussi un manque d'émotions de leur part. C'est vraiment dommage car le récit est plus qu'intéressant sur le danger qui nous guette.

Voilà un sujet fort intéressant traité par l'auteur : la vulnérabilité de notre société vis à vis de sa dépendance à l'énergie électrique.
Qu'adviendrait il d'elle si nos besoins énergétiques n'étaient plus assurés ? Pourrions nous vivre sans électricité, saurions nous vivre sans électricité ?
La réponse est indéniablement "non" dans les 2 cas . Et nos besoins croissants dans un monde ultra connecté, générateur de besoins complémentaires, démontre à quel point nous sommes tributaires de cette ressource énergétique.

Or sans électricité, toutes les chaînes d'approvisionnement sont rompues : plus de production ni d'acheminement de nourriture, plus d'hygiène, plus de soins médicaux assurés ....

Une dépendance totale à laquelle nos dirigeants seraient confrontés afin d'assurer (mais le pourraient ils vraiment ?) à tous les citoyens leurs besoins vitaux. Sous couvert d'une intrigue scientifique, l'auteur nous amène au coeur d'une situation, qui, bien que romancée, n'en n'est pas moins des plus crédibles, et des plus catastrophiques.

Une lecture qui nous amène à réfléchir sur nos modes de fonctionnement, même si, parfois, les scénarios décrits peinent à être crédibles. Il n'en reste pas moins que ce livre est une excellente base de réflexion sur l'évolution technique et technologique de notre société qui ouvre le flan à toute forme de vulnérabilité.

Tout l'art du thriller consiste à instiller l'angoisse, alimenter la pression, nourrir délicieusement le stress... dans la douce et sécurisante limite d'une fiction.

Black out sort du cadre.
Son scénario dangereusement crédible traîne dans son sillage comme une ombre prémonitoire, glaçante.

Gageons qu'en refermant ce livre, vous ne poserez plus jamais les yeux sur votre compteur électrique avec la même désinvolture...

On entre dans ce livre comme dans un polar. Par un froid matin d'hiver, le réseau électrique européen commence à lâcher. Cela débute à Milan, où vit Manzano, un ancien haker qui a sa petite idée sur l'origine de la panne. Pas sur celui, ou ceux, qui l'ont provoquée, mais plutôt par les moyens utilisés pour faire tomber le réseau. Décidé à mettre ses compétences au service de l'Europe, il se rend à Bruxelles. Comme dans tout polar, les théories se succèdent, et Manzano, entouré de son vieux voisin de pallier et de la fille de celui-ci, accompagnée d'amies, est tour à tour traqué par ceux qui ont provoqué cette catastrophe, et par les autorités, suspectant cet ancien haker de ne pas être tout à fait étranger à la panne.

Mais progressivement, le lecteur plonge dans une atmosphère plus lourde, presque angoissante, faisant de plus en plus souvent le lien avec sa propre réalité. Que se passerait-il si une telle panne survenait ? Question chauffage, alimentation (où trouver de la nourriture quand aucun magasin n'est en mesure de suivre son stock, de garantir la chaîne du froid, de passer des commandes sans avoir recours à internet...), comment se déplacer quand il devient impossible de trouver de l'essence, comment se soigner, se laver (oui, parce qu'il faut de l'électricité pour pomper l'eau des nappes phréatiques et l'acheminer jusqu'au château d'eau...) ? Que deviennent ces malades branchés à des respirateurs ou toute autre machine dans un hôpital, en attente d'un traitement ou d'une opération ?

L'auteur nous donne alors une vue succincte de la nature humaine dans ce genre de contexte : l'avènement du règne du chacun pour soi. Arrivent les émeutes, la famine, l'insalubrité, les vols, les meurtres. Sur cet aspect, j'aurai quelques regrets. En effet, Elseberg reste à distance de ses personnages. le livre est technique, scientifique peut-être, analytique. Mais l'humain est peu présent : peu d'émotion, peu de peur, d'angoisse.

Une lecture qui laisse des traces. A ne pas lire si les menaces de fin du monde vous angoissent.
Lien : http://itzamna-librairie.blo..