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3,65

sur 610 notes
Un roman post-apocalyptique sur la disparition de l'électricité dans notre civilisation moderne.
Sur quelques jours, dîner aux chandelles, retrouver les discussions en famille sans qu'elles soient parasitées par les écrans, l'absence de courant peut au prime abord paraître anodine et même faire du bien, mais sur la durée, quand nous n'avons plus la possibilité de retirer de l'argent, d'aller travailler, de s'approvisionner, rapidement l'anarchie s'installe et avec elle, la loi du plus fort.
Beaucoup de personnages pour cette fiction et des explications sur nos réseaux électriques qui m'ont paru trop complexes pour la néophyte en la matière que je suis.

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Un de ces romans "catastrophe" que l'on lit sans pouvoir s'arrêter. Une gigantesque panne d'électricité en Europe va mener à la guerre civile. Très bien enlevé, crédible... tout y est. Il n'y a qu'à se laisser porter par les évènements ! Peut-être même un avant-goût de ce qui pourrait réellement arriver.
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Printemps 2016 : un hiver qui s'étire, la pluie qui n'en fini plus. Je me sens moi-même remplie d'un brouillard épais et tenace.
Black-out, sa couverture noire et sobre ; son titre. Il semblait tout juste refléter mon état d'esprit.
Un thriller. Cela faisait une éternité il me semble que je n'en avais pas lu.
Allé zou, je suis ressortie du supermarché le livre sous le bras.
Un café chaud à la main, bien calée dans mon canapé, j'ai entrepris ma lecture.

Alors il y a quelque chose que je ne peux lui retirer ni lui reprocher : sa légèreté et sa simplicité, c'est ce dont j'avais besoin et que j'avais bien cherché. C'est un livre qui se lit rapidement, facilement, sans se prendre la tête.
Mais quand même... à mon goût, la simplicité du déroulement du scénario, des personnages, flirte tout de même avec la superficialité.

J'ai terminé ma lecture avec un arrière goût d'inachevé.

L'idée de base m'a beaucoup plu, et c'est peut-être là d'ailleurs que le bât blesse : Car il y a un réel potentiel : l'idée était solide, originale, et le sujet visiblement tout à fait maîtrisé par l'auteur.

Malheureusement je ne l'ai pas trouvée assez creusée. Certes, les détails techniques semblent abonder par moments.. Mais les personnages m'ont semblé vraiment trop creux, prévisibles, irréalistes.
Ils manquent de profondeur. Tout comme le scénario en lui-même qui, comme certains l'ont souligné, subit quelques grotesques incongruités afin de "retomber sur ses pattes".
C'est dommage, cela me laisse la sensation que le livre aurait paru trop rapidement, comme pour effectuer une mise en garde avant une échéance, alors qu'il aurait mérité d'être creusé et peaufiné.
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Ce roman traite de la vulnérabilité de la gestion "connectée" des réseaux électriques face aux cyberattaques et des conséquences, humaines et économiques, de leurs pertes en Europe et aux Etats-Unis.

Dans notre société moderne, nos préoccupations environnementales et énergétiques nous amènent à revoir en profondeur les mécanismes de productions/consommations électriques.
Les nouvelles technologies smart-grids nous permettent progressivement d'équilibrer plus intelligemment les réseaux électriques en adaptant la production électrique au plus près des besoins des consommateurs.
Par exemple, aujourd'hui, nos foyers se voient doter de plus en plus de compteurs électriques "intelligents" connectés sur internet qui permettent aux fournisseurs d'énergie de connaître en temps réel les besoins énergétiques individuels.

L'auteur perçoit dans ces compteurs "connectés" une faille qui, exploitée par des cyberattaquants, plonge notre société dans une obscurité apocalyptique.

La structure du roman, une succession rapide de courts chapitres, crée certes un certain dynamisme, mais ne laisse pas le temps d'avoir de l'empathie envers les victimes de la catastrophe ou de ressentir de l'effroi face à la détermination des terroristes.

L'écriture est froide. Peut-être à cause des diverses explications techniques. L'auteur s'est documenté solidement sur le sujet. Mais, en vue de toucher une population de lecteurs assez large, les descriptions techniques sont toutefois approximatives et les procédés d'attaques et contre-attaques trop simples dans leurs déroulements.

La lecture de ce roman fut pour ma part très longue et fastidieuse.

Le principal intérêt de ce thriller, non anxiogène contrairement aux propos de la quatrième de couverture, repose sur la difficulté que rencontre les autorités en place à gérer, a posteriori, la crise face à ce terrorisme de nouvelle génération.

Alors, soyons vigilants...

... La cybersécurité a encore de belles journées devant elle.
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Lire ce livre, ou comment plonger dans notre univers sans électricité. Pendant peu de temps. Mais suffisamment pour mettre un bazar sans nom !

Ecrit de manière fluide, ce livre se lit facilement. L'histoire est bien ficelée et nous fait passer un bon moment.

Mais attention : ce qui est décrit dans ce livre pourrait bien arriver un jour... Préparez vos réserves !
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Scénario catastrophe pour ce thriller technologique : coupure d'électricité générale pour toute l'Europe. Avez-vous déjà pensé à ce qui se produirait si aujourd'hui, demain, le jus ne sortait plus de vos prises de courant ? Sans doute, comme moi, à un égoïste niveau individuel, vous êtes-vous dit que vous ne pourriez plus ouvrir vos volets électriques, que le contenu de votre congélateur serait perdu, ou que votre téléphone portable serait vite en berne. Certes, mais le tour de force de l'auteur est de raconter les conséquences collectives de cette catastrophe à l'échelle d'un continent.


Dans Black Out peu de place est laissée à l'imagination, sauf pour lier entre eux des lieux, Madrid, Paris, La Haye, Berlin... grâce à des personnages, flics, dirigeants, hackers qui donnent de la cohérence et de l'humanité à l'ensemble et font de ce qui pourrait n'être qu'une funeste prédiction vague et indigeste, un thriller qui se lit d'une traite, écrit nerveusement, sans temps mort, scientifiquement ultra-documenté sans être abscons. Il ne s'agit pas de science-fiction, le cataclysme est possible à tout instant, c'est ce qui le rend tellement inquiétant et crédible dans ses effets chaotiques en quelques heures.


Une lecture salutaire qui appelle une réflexion sur la vulnérabilité de notre société, et sur l'état de dépendance dans laquelle elle est plongée pour la plus infime de ses activités. “Il y a même une brochure du Ministère de l'Intérieur dans laquelle nous conseillons d'avoir à domicile une radio avec des batteries pleines. Mais qui d'entre vous possède ce genre de chose ? Et même qui possède les batteries nécessaires ? Nous nous sommes habitués à un monde qui fonctionne avec la télévision, Internet, les téléphones portables. Quelques-uns d'entre vous n'ont même plus de téléphone fixe”.


Black Out offre un éclairage (pas pu me retenir) terrifiant sur notre monde hyper-connecté, interdépendant. Un roman électrique qui vous mettra sous tension car la panne géante peut se produire... maintenant.
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Et si demain l'électricité disparaissait ? Réaliste et et bien documenté, ce livre aurait pu être une franche réussite sauf que : l'écriture est lourde voire fatigante (traduction ?) et surtout les personnages sont bien trop nombreux obligeant le lecteur à revenir souvent en arrière. Je déplore aussi un manque d'émotions de leur part. C'est vraiment dommage car le récit est plus qu'intéressant sur le danger qui nous guette.
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Vous vous chauffez et vous cuisinez grâce à l'électricité. Lorsqu'il n'y a plus de réseau Internet, vous vous sentez défaillir. Une journée sans téléphone portable est un supplice. Vous êtes à deux doigts de la syncope lorsque la télévision tombe en panne.
Ce livre est pour vous. Ce livre est pour nous.
Nous qui sommes dépendants de la « fée » électricité pour tous les gestes du quotidien. Des gestes devenus banales aujourd'hui comme appuyer sur un bouton et la lumière éclaire notre salon. Mais ces gestes étaient incroyables au début du XXème siècle.
Nous avons confiance en nos capacités à surmonter une coupure de courant de quelques heures. Nous avons confiance aux dispositifs Étatiques mis en place en cas de problème d'approvisionnement. Mais qu'en savons-nous ? Rien.
Alors installez-vous confortablement sur un fauteuil. Préparez deux ou trois bougies et plongez dans @blackout.
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Waouh ! Quelle histoire ! C'est sombre, très sombre, inquiétant, menaçant, et tellement réaliste… On n'en sort pas indemne, et je ne regarde plus mes appareils électriques de la même manière ! Voilà un thriller qui fait réfléchir à la fragilité de notre monde moderne. Une seule chose vous manque et c'est le noir, la peur, la faim, la maladie, l'horreur quoi ! Et oui, bien sûr, sans électricité plus d'eau potable au robinet, plus de chauffage, plus de lumière évidemment, mais en fait… plus grand-chose ne fonctionnerait. Un livre réservé aux optimistes de tous poils. Angoissés s'abstenir, sous peine de risque de crises d'anxiété insupportables !
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Une fiction ? on peut se poser la question

Que ferions nous sans électricité ? cette énergie qui a conditionné le monde.

Plus de frigo ni congélateur, une alimentation au jour le jour mais en hiver les potagers ne donnent rien.

Plus de lait, les bêtes souffrent les pis sont pleins mais la traite manuelle prend trop de temps et peu savent encore la faire.

Plus de moyen de locomotion juste le vélo et nos pieds.

Plus d'internet et de réseaux sociaux.

Nous, homme du monde moderne, ferons un bond dans le passé et serons confrontés à la loi du plus fort, l'exode rurale et le marché au noir.

En terminant ce récit, une question s'impose :
Sommes nous à l'abri d'une telle catastrophe ?


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