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Citations sur Hammerstein ou l'intransigeance : Une histoire allema.. (25)

Je distingue quatre espèces. Il y a les officiers intelligents, les travailleurs, les sots et les paresseux. Généralement, ces qualités vont par deux. Les uns sont intelligents et travailleurs, ceux-là doivent aller à l’état-major. Les suivants sont sots et paresseux ; ils constituent 90 % de toute armée et sont aptes aux tâches de routine. Celui qui est intelligent et en même temps paresseux se qualifie pour les plus hautes tâches de commandement, car il y apportera la clarté intellectuelle et la force nerveuse de prendre les décisions difficiles. Il faut prendre garde à qui est sot et travailleur, car il ne provoquera jamais que des désastres.
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- Et vous faites plus confiance à qui, aux services secrets où à moi?
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[Hitler tient un discours confidentiel aux généraux de l’armée, c’est juste après qu’il a été nommé chancelier en 1933, p132]
Maintenant, comment l’Allemagne peut-elle être sauvée ? Comment peut-on éliminer le chômage ? Je suis depuis quatorze ans un prophète et ne cesse de dire : tous ces plans économiques, ces crédits accordés à l’industrie, ces subventions de l’Etat sont une absurdité. On peut éliminer le chômage de deux manières : 1° par l’exportation à tout prix et par tous les moyens ; 2° par une vaste politique de peuplement, qui a pour condition une extension de l’espace vital du peuple allemand. Cette dernière voie serait ma proposition. On aurait en cinquante-soixante ans un Etat sain complètement nouveau. [ ]
Quand maintenant, à Genève, on défend l’égalité des droits et qu’on se contente ensuite d’accroître l’armée, c’est à mon avis absurde. [ ]
Je vous adresse maintenant, messieurs les généraux, la prière de lutter avec moi pour le grand but, de me comprendre et de me soutenir.
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La façon dont la république de Weimar en est arrivée à s’effondrer, les historiens l’ont étudiée minutieusement, jour par jour, voire heure par heure. [ ] C’est une lecture décourageante. On a l’impression de se perdre dans une broussaille impénétrable de rumeurs, de racontars, d’intrigues et de manœuvres. Ce ne sont partout que versions contradictoires, faux-fuyants, mensonges de propagande. C’est peut-être vrai dans la plupart des tournants historiques importants. Mais il est rare que le désarroi du personnel politique saute aux yeux aussi clairement que dans ce cas. P55
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A travers l’histoire de la famille Hammerstein on retrouve et on peut montrer, ramassés sur un très petit espace, toutes les contradictions et tous les thèmes décisifs de la catastrophe allemande : depuis la mainmise de Hitler sur le pouvoir total jusqu’à l’hésitation titubante de l’Allemagne entre l’Est et l’Ouest, du déclin de la république de Weimar à l’échec de la résistance, et de l’attrait de l’utopie communiste jusqu’à la fin de la guerre froide. P389
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[Un contemporain témoigne : ]
Hammerstein était d’avis qu’il fallait absolument abandonner l’idée d’un attentat [contre Hitler], étant donné que les Allemands étaient à ce point peu doués politiquement qu’ils ne comprendraient jamais la nécessité avant d’avoir bu la coupe amère jusqu’à la lie. Au contraire, ils prétendraient toujours que le génie Hitler aurait été tué par ambition. P272

[Hammerstein aurait dit] Puisque le troupeau de moutons que sont les Allemands a élu un tel Führer, qu’ils le paient jusqu’au bout. P214

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"Puisque le troupeau de moutons que sont les Allemands a élu un tel Führer, qu'ils le paient jusqu'au bout" Il ne fallait pas épargner cette expérience amère aux Allemands p. 198
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Le seul acteur à viser dès le départ un but clair était Adolf Hitler. Tous, et les communistes les premiers, ont sous-estimé son énergie destructrice et son absence de scrupules, ainsi que sa capacité à mobiliser les masses désespérées. P.53.
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Qu'on ait pu croire par la suite au mensonge qui déguisa ces "années folles" en âge d'or, c'est une énigme que ne saurait excuser ni l'ignorance ni le manque de vision historique...On assiste à la millième représentation de l'Opera de quat'sous, on s'enthousiasme pour les copies de meubles de bauhaus et l'on se repaît de films comme Cabaret...Cette floraison de culture extrêmement minoritaire fait oublier le marécage où elle poussait.
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... Cela lui valait la réputation d'être aigri. On a vite fait d'appliquer cet adjectif à ceux qui voient clair.
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