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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Yan est flic à la police judiciaire. Elle et son équipe enquêtent sur deux affaires en parallèle, un journaliste sauvagement assassiné et des suicides par décapitation.

Un polar somme toute classique avec les enquêtes, autopsies, interrogatoires et autres procédures. Ce qui rend ce roman singulier c'est son héroïne, Yan. Loin de la flic badass que l'on croise souvent dans les polars, Sacha Erbel a choisi d'en faire une femme fragile, obligée de se battre au quotidien contre une ennemie invisible, tout en menant une vie professionnelle pas des plus reposante et en cachant à son entourage sa maladie. J'avais dit qu'elle n'était pas badass ?
À travers Yan, l'auteure nous informe sur cette maladie trop méconnue et trop souvent ignorée. Elle en fait presque un personnage à part entière.
J'ai évidemment ressenti beaucoup d'empathie pour Yan. Comme je la comprends ! En plus de la douleur, il faut fréquemment supporter, l'incrédulité, les réflexions et les jugements à deux balles.

J'ai beaucoup aimé les autres membres de l'équipe, qui auraient peut-être mérité d'être plus approfondis. C'est une bien belle équipe qui se serre les coudes en toute occasion, comme une famille.
En plus de la douleur et la maladie, Sacha Erbel aborde d'autres thématiques tout aussi importantes et intéressantes. Il y a des sujets qu'il est toujours bon d'aborder. L'intrigue rythmée est très prenante et même si l'on devine très rapidement les tenants et les aboutissants des deux affaires, j'ai passé un très agréable moment de lecture.

L'auteure se dévoile et nous livre un roman très intimiste en nous faisant part de son expérience professionnelle et personnelle. Flic, diplômée en criminologie et côtoyant elle aussi l'Araignée, elle a dû mettre beaucoup d'elle-même dans la personnage de Yan. Cela confère au roman une dimension encore plus réaliste.

Un polar très addictif et captivant, qui pourrait même se révéler instructif pour certains.
Que pourrais-je ajouter d'autre à part lisez-le !
Lien : https://www.facebook.com/lec..
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C'est avec La mort est parfois préférable – son quatrième roman, que je découvre Sacha Erbel.
Et quelle belle découverte !
La mort est parfois préférable est un très bon polar bourré d'atouts majeurs.
Tout d'abord, c'est un récit très féminin, malgré la violence de certaines scènes. L'auteure met en scène Yan, une jeune flic de la police judiciaire à Lille, et quelques-uns de ses collègues.
La bienveillance généralement suscitée par la présence d'une femme dans un milieu essentiellement masculin est très bien exploitée ; Sacha Erbel en fait un fil conducteur de son récit. Cette cohésion est inspirante et vivifiante.
Autre fil conducteur – là aussi très féminin : le mal qui ronge Yan. La jeune femme souffre d'endométriose, une pathologie contre laquelle elle lutte à grands coups de médicaments et en silence. Un peu comme une maladie honteuse qu'on ne veut pas dévoiler à l'entourage par risque de paraître faible ou fragile. J'ai ressenti l'endométriose comme un personnage à part entière de la vie de Yan.
Autre aspect très féminin du récit : les descriptions. Elles sont exemptes de digressions mais on sent que l'auteur pose sur les choses un regard très précieux, très raffiné.
C'est dans ce contexte que vont se dérouler en parallèle deux enquêtes très glauques et bien articulées. Je ne vous en dirai pas davantage : je vous invite à les découvrir et à en démêler les fils (c'est du lourd !).
Tout ce que je peux vous en dire, c'est que la plume enlevée et spontanée de Sacha Erbel saura vite vous plonger au coeur du vieux Lille pour une aventure sans pareille. J'ai beaucoup aimé cette écriture enthousiaste et authentique, révélatrice d'une auteure intelligente et fine qui sait nous emmener dans un ascenseur émotionnel de haute voltige.
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J'ai beaucoup apprécié cette lecture même si, soyons honnête, la fin m'a laissé un petit d'amertume dans la bouche, ça méritait plus. En fait, j'ai vraiment aimé l'histoire, c'est tordu et on se pose vraiment des questions, le truc, c'est que j'en aurais voulu plus à tous les points de vue et je savais que je n'aurais pas car ce n'est pas la façon d'écrire de l'auteure. En fait, c'est juste très frustrant pour moi. J'aurais voulu plus de psychologie, plus de profondeur, plus de réflexion et de torture de mon cerveau. Oui, mais non, Sacha Erbel écrit dans l'action et même quand c'est un roman plus psychologique, c'est sa façon d'écrire, à moi de m'y faire.

Bon, vous le savez, c'est pas la façon d'écrire que j'affectionne le plus même si je peux avoir de bonnes surprises. Ce roman et cette histoire, les personnages, tout ça c'est top et vraiment il ne m'a fait qu'un jour ce livre, c'est vous dire, c'est vraiment mon cerveau qui fait une fixette là dessus.

En tout cas, un très bon roman avec une super histoire!


Lien : https://loeildesauron1900819..
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Je remercie la masse critique de Babelio pour cet envoie.

Alors comment vous dire ? J'ai aimé cette histoire mais en même temps septique, je m'attendais à plus sans doute.

Yan Lebrun est réveillée par une horrible douleur surnommé : l'araignée. Une araignée qui commence à être connu car c'est une vrai maladie que je connais personnellement. Elle est flic à la police judiciaire de Lille. Brath est son collègue de travail et son meilleur ami. Il se doute que son amie va mal mais pouvoir mettre un mot dessus même si elle essaye de le cacher.

Dans ce roman, il y a deux enquêtes en même temps. Ils vont former deux équipes. La première sur une série de suicides et l'autre sur le meurtre d'un journaliste Alex Bergerac.
Pourquoi les gens se suicident-ils de manière aussi violente ? Qui en voulait autant au journaliste ?

Nous suivrons les enquêtes au jour le jour, en même temps que l'état de santé de Yan qui empire de jour en jour. Bratt finira par connaître la vérité et l'aidera comme il pourra.

« Je te savais forte, mais là, je reconnais que je suis face à une guerrière ».

Pour finir :

J'ai aimé suivre ces deux enquêtes en même temps, malgré cela, j'ai trouvé que parfois c'étais un peu long. L'intrigue est très bien menée, on cherche à comprendre si tout est liée, pourquoi et comment.

Je recommande ce roman pour les amateurs de thriller.
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Yan souffre d'endometriose. Maladie encore peu connue mais surtout peu comprise par la gente masculine. Ayant peur d'être reléguée au rang d'une administrative, cette flic va tout faire pour le cacher. Même à son coéquipier le plus proche.

Elle va enquêter sur un déchaînement de violence sur un journaliste connu. Mais qui aurait pu faire ça ?
En parallèle, Brath est confronté à deux suicides avec des mises en scène très particulières.

On est autant affecté par la douleur de Yan que par les enquêtes particulières.

Un livre qui se dévore.
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Malgré un résumé qui me laissait mitigée - j'ai eu du mal à comprendre que Yan était en réalité une femme / et à cerner l'Araignée - le roman est vraiment excellent. L'intrigue de celui-ci commence d'ailleurs très fort, avec une scène de crime vraiment macabre et horrible qui nous lance sur la première enquête ! Une enquête menée par le duo Yan / Granulé - aka Mika. En parallèle, une deuxième enquête est confiée à Brat, aka Barthélémy, sur une histoire de suicides organisés. Là aussi, des scènes de crimes horribles, mais vraiment bien pensées.

Les personnages de ce roman sont vraiment attachants, en commençant par Yan, cette femme flic authentique, atteinte d'une malade très peu connue / reconnue aujourd'hui, mais dont beaucoup de femmes sont atteintes. C'est un sujet que nous, femmes, nous connaissons, et je trouve qu'il est très intéressant de l'aborder ici, en l'associant au personnage principal. D'une certaine façon, cela permet de se rendre compte de l'importance de ce trouble et de ne plus le minimiser. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le rôle que joue Brat dans la découverte de cette maladie !

L'intrigue ne s'essouffle jamais, il y a toujours des rebondissements ; un suspense grandissant. J'ai vraiment un coup de coeur pour la deuxième enquête, celle qui mène Brat, que je trouve beaucoup plus intéressante et qui, à mon sens, prend un peu plus de place que la première, finalement. La première enquête est sympa, mais très/trop vite résolue.

J'ai adoré me plonger dans La mort est parfois préférable - dont je trouve le titre vraiment bien choisi ; vis-à-vis des deux enquêtes mais aussi du mal qui ronge Yan. Un roman que j'ai lu en une journée, qui m'a complètement captivée.

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Le crime sur lequel Yan enquête est particulièrement violent.
Brath quant à lui enquête sur d'étranges suicides.
Tous les deux, ils sont plus que collègues, ils sont amis. Ils s'aiment comme frère et soeur. Et pourtant, Brath ignore le mal dont souffre Yan.
L'enquête est palpitante et bien menée, l'auteur étant policier, elle se sert de son expérience. Elle connait aussi très bien Lille, et c'est ce cadre qu'elle choisit pour faire évoluer son intrigue.

En parallèle Yan nous parle d'une « araignée » qui la « bouffe » de l'intérieur.
L'endométriose touche en France environ 10% des femmes en âge de procréer, (environ deux millions). le diagnostic est souvent tardif (délai estimé à en moyenne 7 ans).
De plus, à ce jour il n'existe pas de traitement curatif pour guérir de l'endométriose. Les options thérapeutiques existantes restent limitées à la prise en charge des douleurs.

C'est nécessaire je pense, qu'au travers d'une fiction, on puisse enfin imaginer les grandes douleurs que vivent, encore aujourd'hui hélas, certaines femmes. Pas évident d'en parler, pas évident parce qu'on ne veut pas passer pour une mauviette, pour une femme faible ou douillette. Dans le cas de Yan, pour ne pas risquer aussi de perdre la confiance de ses collègues et rester sur le terrain.
Oui, j'ai aimé voir cette souffrance traduite en mot, comprendre pourquoi elle ne parle à personne de sa maladie. Tout simplement ne pas vouloir faire pitié, ne pas se sentir diminué dans le regard des autres.
Un livre qui bouscule!
Lien : https://leslecturesdejoelle...
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